2 - LE CLIMAT COMME PRIORITÉ DÈS LES PREMIERS JOURS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL
Dès les tous premiers jours du mandat d’Emmanuel Macron, le climat s’est trouvé au plus haut de l’agenda présidentiel et y est resté depuis. Le Président a ainsi adopté dès 2017 l’objectif de neutralité carbone en 2050, c’est-à-dire ne pas émettre plus de gaz à effet de serre que la Terre ne peut en absorber.
Cet engagement fort s’est immédiatement accompagné de mesures concrètes, notamment en matière énergétique. Nous avons en effet acté la fermeture de toutes les centrales à charbon à l’horizon 2027, une première parmi les économies du G7, ainsi que la fin des attributions de permis d’exploration d’hydrocarbure sur notre territoire permettant de sortir progressivement de la production de gaz et de pétrole d’ici 2040. Le Chef de l’État a également annoncé la fin du pétrole d’ici 2045 et du gaz d’ici 2050.
En parallèle de notre désengagement des énergies fossiles, d’importantes mesures ont été prises dans le domaine des transports.
La loi climat et résilience du 22 août 2021 porte l’objectif d’ancrer l’écologie dans le cœur de la société française et touche tous les domaines.
Pour inciter les automobilistes à abandonner leur voiture individuelle et adopter des moyens de transports collectifs moins émetteurs, le Président a annoncé la création de 13 RER métropolitains, pour un investissement représentant environ de 10 milliards d’euros. Les premiers projets seront labellisés en 2024, avec des chantiers qui participent à une meilleure égalité et un meilleur aménagement des territoires, tout en renforçant les grands industriels français du secteur.
Néanmoins une partie des Français ne peut se passer de la voiture, et c’est pourquoi il était impératif de verdir ce moyen de transport. C’est pourquoi, la vente en France de véhicules thermiques prendra fin au plus tard en 2035. Et pour accompagner la transition des consommateurs, les bonus en cas d’achat de voiture électrique et les primes à la conversion vers un véhicule moins polluant ont été renforcés. Une offre de leasing de voitures électriques à 100 euros par mois a également été mise en place pour permettre aux ménages les plus modestes de passer à l’électrique. 50 000 foyers modestes ont pu en bénéficier, un véritable succès alors que le dispositif a été lancé en janvier.
En la matière, l’objectif est aussi industriel puisque 1 million de voitures électriques seront produites sur le sol français d’ici 2027. 4 grandes usines de production de batteries électriques ont également ouvert ou ouvriront, de Dunkerque à Douai. À cette date, la France devrait être exportatrice nette de batteries.
Nous avons déjà des résultats : En 2017, moins d’une voiture sur 20 vendue était électrique. En 2023, nous sommes passés à 1 voiture sur 5 ce qui permet de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
La France agit également pour réduire l’impact environnemental de l’aviation en interdisant les vols domestiques quand il existe une alternative en train de moins de 2h30. Des investissements sont faits pour relancer les petites lignes et les trains de nuit et pour les lignes à grande vitesse. En parallèle, comme annoncé au salon du Bourget, 300 millions d’euros par an sont investis par l’État pour financer la recherche et l’innovation du secteur aérien, aussi bien par le développement de carburants propres que de nouveaux appareils et de nouveaux moteurs. L’avion à hydrogène par exemple, qui nécessite encore de nombreuses années de recherche, est l’occasion pour l’Europe de garder le leadership dans l’industrie aérienne.
La réduction de nos émissions passe aussi par la rénovation des bâtiments privés et publics. Là encore, nous observons des développements très positifs en France, avec la construction de logements très performants tant sur le plan de la consommation d’énergie que de l’émission de CO2 tout au long de la vie de l’ouvrage et le succès rencontré par MaPrimeRenov qui a permis de rénover 2,4 millions de logement rénovés depuis 2020.
Enfin, dans un souci de cohérence et d’exemplarité, la France a pris la décision de ne plus signer de traités commerciaux avec des pays qui n’auraient pas rejoint l’Accord de Paris et de faire de la réciprocité des règles environnementales l’un des piliers de la politique commerciale européenne.