Une société solidaire.
Veiller sur nos aînés
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ex minimum vieillesse) a été revalorisée pour atteindre une augmentation de 100€ par mois. Le logement inclusif et transgénérationnel se développe. Un nouveau plan d’épargne retraite permet des versements déductibles des revenus imposables. La stratégie nationale « Vieillir en bonne santé » prévoit notamment la généralisation d’un rendez-vous de prévention de la perte d’autonomie au moment du départ à la retraite, ainsi que la mobilisation des jeunes participant au Service National Universel (SNU) contre la solitude de nos aînés. Le lancement du label « Villes amies des aînés » permet de mobiliser les communes autour de l’enjeu de l’isolement social.
Mieux intégrer les personnes handicapées dans la société
L’allocation aux adultes handicapés est réévaluée chaque année. De 819€ en 2018, elle est passée à 971,37€ en 2023. Le montant de l’AAH était calculé à partir des revenus cumulés des deux membres du couple. Cela pouvait entraîner une perte de revenus et une forme de dépendance financière vis-à-vis du conjoint pour les personnes en situation de handicap. Depuis le 1er octobre 2023, le montant de l’AAH est calculé à partir des seules ressources de la personne en situation de handicap concernée. L’autisme en particulier est au cœur des préoccupations du gouvernement : 97 plateformes de de coordination et d’orientation (PCO) permettent de détecter l’autisme le plus tôt possible et de coordonner l’intervention des professionnels de santé. Depuis 2020, toute entreprise de plus de 20 salariés doit employer au minimum 6 % de travailleurs handicapés.
Dans cette même optique, l’État s’engage aux côtés de ceux qui aident au quotidien les personnes en situation de handicap dans leur entourage. Depuis le 1er octobre 2020, il est possible de prendre des congés rémunérés pour aider un proche handicapé ou en perte d’autonomie. De plus, un salarié peut désormais renoncer à des RTT pour offrir du temps à un collègue qui s’occupe d’un proche en perte d’autonomie ou dépendant, avec l’accord de l’employeur.
Favoriser l’accès à l’emploi
Début 2017, le taux de chômage était de 9,6%. Au premier trimestre 2024, il est de 7,5%. Plus d’un million d’emplois ont été créés depuis le début du premier quinquennat. L’assurance chômage a été étendue aux salariés démissionnaires et aux travailleurs indépendants.
Par ailleurs, il est désormais possible de se former en quelques clics avec le compte personnel de formation depuis son smartphone. 1,4 millions de personnes se sont ainsi formés en 2023. Le plan d’investissement dans les compétences a mobilisé 15 Md€ entre 2018 et 2022 pour former deux millions de chômeurs et de jeunes éloignés du marché du travail et a été prolongé en 2023. Un nouveau cycle d’investissement de l’État dans la formation des demandeurs d’emploi a été lancé pour la période 2024-2027.
L’apprentissage est une vraie clé pour l’insertion professionnelle. Fin 2023, on compte enfin 852 000 jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage dans le public ou le privé, soit près de trois fois plus qu’en 2017. L’Erasmus de l’apprentissage se développe. Et nous visons un million de nouveaux apprentis d’ici 2027.
Pour améliorer l’insertion professionnelle des jeunes, tous les moins de -26 ans durablement éloignés de l’emploi peuvent désormais bénéficier du Contrat d’engagement Jeune. C’est un programme d’accompagnement intensif du jeune avec une mise en activité de 15 à 20 heures par semaine pendant toute la durée du parcours et qui peut être complété d’une allocation allant jusqu’à 528€. 313 500 jeunes en ont bénéficié en 2023.
Aider les plus fragiles économiquement
Depuis 2017 nous avons protégé les plus fragiles lors des différentes crises et notamment la hausse de l’inflation. Tout est mis en œuvre pour que le travail paie mieux.
L’État a dépensé près de 100 Md€ depuis 2021 pour protéger de l’inflation notamment avec les boucliers tarifaires. Les salariés les plus précaires ont été protégés par l’indexation automatique du SMIC (six revalorisations entre janvier 2022 et janvier 2024). Le SMIC a augmenté de 10,2% en deux ans, soit une augmentation de +130€ net par mois pour un salarié à temps plein. Cette progression est plus dynamique que celle de l’inflation perçue par tous les ménages (+9,8% sur deux ans).
Le soutien aux plus fragiles se poursuit avec le « pacte des solidarités » mis en place depuis 2024. Ce sont des mesures concrètes qui aident précisément ceux dans le besoin et notamment les plus jeunes pour lutter contre les inégalités à la racine (cantine à 1€ et petits déjeuners gratuits dans les écoles, places de crèches et « pass colo ») et pour lever les freins périphériques à l’activité (logement, garde d’enfants, mobilité). Les moyens consacrés à l’aide alimentaire ont été renforcés pour couvrir les besoins des grandes associations : ce sont ainsi plus de 180M€ qui seront consacrés en 2024 par l’État (contre 80M€ en 2021), dont 70M€ pour favoriser une aide alimentaire de qualité et le déploiement de projets de production en circuit court, de distribution de paniers verts et d’expérimentations de chèques alimentaires.