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Publié le 23 juillet 2020
Au terme d’un processus de négociation engagé lors du sommet de Biarritz du G7 puis lors de l’Assemblée générale des Nations unies et animé par notre pays, la France et ses partenaires, pays forestiers de l’Amazonie, du bassin du Congo et d’Asie du Sud-Est, et des pays bailleurs européens, se sont mis d’accord sur le texte d’une Charte portant création de l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales.
Notre maison brûle toujours.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 juillet 2020
Depuis l’appel du G7 de Biarritz pour sauver l'Amazonie, nous sommes mobilisés pour protéger notre planète. Je salue l'adoption de la Charte de l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales. Accélérons !pic.twitter.com/p7N4gDVUmF
Elle a vocation à dialoguer et agir étroitement avec les secteurs concernés de la société civile (populations autochtones et communautés locales, ONG, entreprises, organisations agricoles, associations de femmes, chercheurs et centres de recherche), ainsi qu’avec les collectivités territoriales dans les pays concernés face au constat des taux de déforestation qui perdurent voire s’intensifient.
Pour atteindre son objectif de mobilisation pour la préservation des forêts tropicales, l’Alliance aura trois missions concrètes et prioritaires :
Afin de contribuer pleinement aux objectifs de l’Alliance, la France s’engage et a décidé de s’impliquer dans plusieurs projets concrets. Elle contribue en particulier au Natural Capital Lab, fonds fiduciaire hébergé à la Banque interaméricaine de développement (BID), centré sur l’innovation financière au service de la biodiversité et de la lutte contre la déforestation.
Elle contribue aussi à un projet ambitieux de l’ONG Conservation international intitulé « Our Future Forests ». Il consiste à renforcer la gestion territoriale de la forêt amazonienne en s’appuyant sur les populations autochtones, notamment via des systèmes de suivi, le renforcement de capacités et le développement d’aires protégées. Elle mobilise également les outils de l’Agence française de développement, ainsi que le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), dont plusieurs actions contribueront au renforcement et à l’innovation en foresterie participative, au bénéfice des communautés locales vivant en périphérie des aires protégées du Bassin du Congo ou encore la résilience socio-environnementale avec la gestion des aires protégées en Côte d’ivoire et au Burkina-Faso.
Enfin, la France apporte également un appui aux populations autochtones du bassin amazonien touchées par la crise sanitaire de la COVID-19. Un financement de 5 millions d’euros a été mobilisé pour cela au bénéfice de plusieurs collectivités locales au Brésil, notamment dans l’État de l’Amapa, frontalier de la collectivité territoriale de Guyane, ainsi que de la Rainforest Fundation, au profit de la Coordination des Organisations Autochtones du Bassin de l’Amazonie.