Une école pour tous.

Un système plus inclusif :

Parce que tous les enfants ne partent pas avec les mêmes chances de réussite dans la vie, 155 000 élèves ont bénéficié des petits-déjeuners équilibrés et gratuits dans les écoles des réseaux prioritaires, tandis que la cantine à 1 euro a déjà fait son apparition dans 3 900 communes modestes. 

Notre objectif est que chaque enfant en situation de handicap puisse rentrer à l’école en étant accompagné au regard de ses besoins. En 2022, les unités d’enseignement autisme dans les écoles maternelles et élémentaires auront plus que doublé par rapport à 2018. En trois ans, 60 000 élèves handicapés supplémentaires ont franchi les portes des établissements scolaires qui leur étaient fermées jusque-là, tandis que dans le supérieur le nombre d’étudiants handicapés est passé de 24 000 à 35 000.

L’école primaire, un socle structurant :

Pour que les enfants s’élancent dans la vie sur la même ligne de départ, l’école est désormais obligatoire dès 3 ans. Afin de personnaliser leur suivi et de limiter le décrochage, le nombre d’élèves par classe de CEP et CE1 a été divisé par deux en Réseau d'éducation prioritaire (REP) et sera limité pour ces mêmes classes à 24 élèves dans le reste de la France, tandis que la possibilité d’une aide aux devoirs après les cours a été systématisée. Pour mieux cerner les besoins de nos enfants, leurs compétences sont désormais évaluées à travers toute la France en début de CP et en 6e. Pour les enfants vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, 80 cités éducatives ont été mises en place pour leur offrir des activités périscolaires et extrascolaires. 40 nouvelles cités éducatives vont être créées en 2021. Enfin, pour soutenir nos équipes enseignantes, nous avons mis en place une prime de 3 000 € nets pour les enseignants en zone prioritaire renforcée, tandis que 11 904 nouveaux postes ont été créés depuis la rentrée 2017.

Le deuxième cycle, un tremplin vers l’âge adulte :

Au collège et au lycée, les portables ont été interdits, l’école devant rester avant tout le lieu de l’apprentissage. Le dispositif « devoirs faits » a été mis en place. Les parcours bilingues et européens, passerelles sur le monde, ont été rétablis, et les échanges Erasmus ont été ouverts aux collégiens et aux lycéens. Des « vacances apprenantes » ont été lancées à l’été 2020 afin de soutenir les élèves volontaires jusqu’au lycée, en particulier ceux dont la scolarité a été mise à mal par le confinement. 400 000 jeunes en ont bénéficié. Un internat d’excellence sera installé dans chaque département d’ici la fin du quinquennat. Et pour que nos jeunes décident de leur vie librement et en pleine connaissance de cause, ils disposent désormais de 54 heures d’orientation en seconde. 

L’obligation de formation jusqu’à 18 ans, pour les jeunes qui ne travaillent pas encore, est entrée vigueur à la rentrée 2020. 60 000 personnes sont concernées. 

Le nombre d’élèves soutenus par les cordées de la réussite passera de 80 000 à 200 000 d’ici 2022, afin de favoriser leur accès aux formations supérieures. Parcoursup est également devenu un fer de lance de ce combat, par son équité et sa transparence. Les taux de boursier y sont désormais fixés en fonction du pourcentage de boursiers parmi les candidats, auxquels sont ajoutés 2%, un coup de pouce pour ceux qui partent parfois de plus loin. Pour une formation qui enregistre 10% de boursiers lors de la phase de vœux, le quota minimum sera par exemple de 12% avec un quota plancher de 5% dans toutes les filières. Grâce à cette mesure, près de 10 000 lycéens boursiers supplémentaires ont déjà intégré l’enseignement supérieur.

L’apprentissage, une clé pour l’insertion professionnelle :

Grâce à la nouvelle aide à l’apprentissage, le nombre d’apprentis a augmenté de 16% en 2019 et de 25% depuis 2018, soit la plus forte hausse jamais enregistrée. Les apprentis peuvent désormais profiter des échanges Erasmus. Et les changements ne s’arrêteront pas là, car la réforme de l’apprentissage et de l’alternance bénéficie d’investissements massifs. 

Évolution du nombre d'apprentis entre 2013 et 2021, description détaillée ci-après
Source : Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion (2022)

L'égalité femme-homme, une priorité nationale.

La lutte contre les violences faites aux femmes :

Nous avons lancé un plan de lutte contre l’excision. Le harcèlement de rue est devenu un motif de verbalisation. Plus de 6 000 places d'hébergement d'urgence sont ouvertes aux femmes victimes de violences, et 1 000 places supplémentaires seront ouvertes en 2021. En soutien de notre campagne de sensibilisation aux violences faites aux femmes, nous avons mis en ligne une plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes qui complète le numéro d’urgence 39 19. Le dépôt de plainte est maintenant possible dans de nombreux hôpitaux. Durant le confinement, un plan d’alerte a été établi avec nos pharmacies et nos grandes surfaces, pour détecter les violences conjugales et accueillir les victimes. 20 000 nuitées d’hôtel ont été financées afin d’aider les personnes qui avaient fui leur domicile.

Vidéo : Violences sexistes et sexuelles dans la sphère professionnelle - Réagir peut tout changer

La parité dans le monde professionnel et politique :


L’index de l’égalité professionnelle permet de dénoncer publiquement les noms des grandes entreprises qui ne s’investissent pas en faveur de l’égalité homme-femme et d’appliquer une sanction financière en cas d’absence de progrès en matière d’égalité professionnelle. 


L’instauration de sanctions financières pour les partis politiques qui ne respecteraient pas la parité permet une amélioration croissante de la représentation des femmes en politique. Les élections législatives de 2017 ont vu augmenter de 44,5 % la part des femmes à l’Assemblée.
 

Le congé paternité, un levier d’égalité homme-femme :

S’il est avant tout pensé dans l’intérêt des foyers, pour permettre aux pères comme aux mères de nouer avec l’enfant un lien crucial, le doublement de la durée du congé paternité, qui sera de 28 jours à partir du 1er juillet 2021, permettra d’impliquer davantage les hommes dans les soins à apporter au bébé et les tâches domestiques. Par ricochet, la naissance d’un enfant aura des conséquences moins lourdes sur la carrière des femmes, puisque ces moments de la vie et l’implication qu’ils nécessitent seront mieux partagés entre hommes et femmes. 

Vidéo : Aux femmes la parole : le grand débat de Pessac.

Une société solidaire.

Veiller sur nos aînés :

Le minimum vieillesse a été augmenté de 100 euros par mois. Le logement inclusif et transgénérationnel se développe. Un nouveau plan d’épargne retraite permet des versements déductibles des revenus imposables. La stratégie nationale « Vieillir en bonne santé » prévoit notamment la généralisation d’un rendez-vous de prévention de la perte d’autonomie au moment du départ à la retraite, ainsi que la mobilisation des jeunes participant au Service National Universel contre la solitude de nos aînés. Le lancement du label « Villes amies des aînés » permet de mobiliser les communes autour de l’enjeu de l’isolement social.

Mieux intégrer les personnes handicapées dans la société :

L’allocation aux adultes handicapés a augmenté de 91 euros par mois au 1er avril 2020. L’autisme en particulier est au cœur des préoccupations du gouvernement : 30 plates-formes de repérage et dépistage précoces sont lancées, pour permettre de détecter l’autisme le plus tôt possible et de coordonner l’intervention des professionnels de santé. Depuis 2020, toute entreprise de plus de 20 salariés doit employer au minimum 6 % de travailleurs handicapés.

Dans cette même optique, l’État s’engage aux côtés de ceux qui aident au quotidien les personnes en situation de handicap dans leur entourage. Depuis le 1er octobre 2020, il est possible de prendre des congés rémunérés pour aider un proche handicapé ou en perte d’autonomie. De plus, un salarié peut désormais renoncer à des RTT pour offrir du temps à un collègue qui s’occupe d’un proche en perte d’autonomie ou dépendant, avec l’accord de l’employeur. 

Favoriser l’accès à l’emploi :

L’assurance chômage a été étendue à tous les salariés du privé. Pour les salariés sans diplômes ou faiblement qualifiés, le montant des crédits annuels du Compte Personnel de Formation est passé de 500 à 800 euros. Le Plan d’Investissement Compétence mobilise 15 milliards d’euros pour former un million de chômeurs et un million de jeunes éloignés du marché du travail. 

En effet, le chômage des jeunes est combattu avec une vigilance particulière. Dans le cadre du plan « Un jeune, une solution », une aide à l’embauche constituée d’un suivi et d’une allocation a été mise en place pour favoriser leur emploi, et éviter qu’une génération soit sacrifiée par les conséquences économiques de la crise sanitaire. Cette aide peut être cumulée avec le dispositif emplois francs : les entreprises qui embauchent un habitant des quartiers prioritaires de la politique de la ville se voient allouer par l’État 5000 euros sur deux ans pour un CDD ou 15 000 euros sur trois ans pour un CDI. Une prime de 4 000 euros est accordée aux entreprises qui embauchent un jeune de moins de 25 ans entre septembre 2020 et janvier 2021, afin de relancer l’emploi des jeunes, tandis que 200 000 places de formation leur seront ouvertes. 

Aider les plus fragiles économiquement :

Les mesures de solidarité se multiplient. Un encadrement des loyers a été instauré, ainsi qu’un chèque énergie annuel de 200 euros environ pour aider les foyers les plus modestes à payer leur facture énergétique. L’interdiction de la destruction des invendus alimentaires a eu pour effet d’encourager les magasins à en faire don aux réseaux de solidarité. Face aux retombées économiques de la pandémie, 7,6 milliards d’euros ont été consacrés à financer le dispositif de chômage partiel. Pour aider nos entreprises fragilisées, les impôts de production ont été baissés, ce qui bénéficie particulièrement aux PME-TPE. Agriculteurs, entrepreneurs, intermittents, soignants, restaurateurs, acteurs du tourisme : toutes les catégories professionnelles, et surtout les plus exposées, sont soutenues par l’État.

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La santé de chacun, l'affaire de tous.

Accompagner la petite enfance :

8 vaccins supplémentaires sont devenus obligatoires pour les jeunes enfants. Les communes modestes sont encouragées à créer des places en crèche par une nouvelle subvention de 1 000 euros par an et par place. Les sages-femmes passeront à domicile dans les deux mois qui suivent l’accouchement non plus une ou deux fois, mais autant de fois que nécessaire. Le congé maternité a été étendu aux femmes non salariées, et le congé paternité est passé de 14 à 28 jours, de manière à assurer au nourrisson les meilleures conditions de développement, entouré de ses deux parents. 

Mieux rembourser les soins :

Le dispositif 100 % santé propose une offre de remboursement complet des lunettes, des prothèses dentaires et des aides auditives. 

Des soins de qualité totalement pris en charge, description détaillée ci-après
Source : Ministère des Solidarités et de la Santé

Assurer la qualité du dispositif médical sur tout le territoire :

Pour pallier les déserts médicaux, nous doublons le nombre de maisons de santé pluri-professionnelles (MSP), et nous avons supprimé le numérus clausus, ce qui permettra d’augmenter de 20 % le nombre de médecins formés. Un service sanitaire de 3 mois, concernant 40 000 étudiants en santé, viendra compléter ces mesures. La télémédecine se développe, notamment dans les Ehpad avec l’installation de matériel de téléconsultation. Afin de soutenir nos professionnels de la santé dans leur mission, leur salaire a été revalorisé de 183 euros nets par mois. En outre, les aides financières à l’installation dans les zones les plus touchées par le manque de médecins ont été augmentées.

Restaurer notre souveraineté sanitaire :

La crise du coronavirus a déclenché une prise de conscience collective sans précédent. 200 millions d’euros seront débloqués pour financer des infrastructures de production comme de recherche et développement, et encourager la relocalisation de nos industries pharmaceutiques. 

Vidéo : Santé. Investir dans notre souveraineté.

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