25 janvier 2025
Compte-rendu du Conseil des Ministres du mardi 7 novembre 2017
PROJET DE LOI
ACCORDS ENTRE LA FRANCE ET LE CONGO, L’EQUATEUR ET LE PEROU EN MATIERE D’ACTIVITE PROFESSIONNELLE
Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre
le Gouvernement de la République française et le Gouvernement
de la République du Congo relatif à l’activité professionnelle
salariée des personnes à charge des agents de missions officielles
de chaque Etat dans l’autre, de l’accord entre le Gouvernement de
la République française et le Gouvernement de la République
d’Equateur sur l’emploi salarié des personnes à charge des
membres des missions officielles, et de l’accord entre le
Gouvernement de la République française et le Gouvernement de
la République du Pérou relatif à l’activité rémunérée des membres
des familles des agents des missions officielles de chaque Etat
dans l’autre.
La volonté d’adapter au mieux le cadre d’expatriation
de ses agents en ambassades et consulats à l’étranger conduit
l’Etat à se préoccuper des conditions visant à permettre aux
conjoints qui le souhaitent d’y poursuivre un parcours
professionnel. Cette thématique est devenue l’une des lignes
directrices du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
visant à bâtir le ministère du XXIème siècle.
La préoccupation française de pouvoir formaliser un
accord sur l’accès à l’emploi des conjoints des agents
diplomatiques et consulaires a rencontré un écho favorable de la
part des autorités congolaises, équatoriennes et péruviennes.
L’Accord entre le Gouvernement de la République
française et le Gouvernement de la République du Congo a été
signé le 26 février 2016 à Brazzaville par M. Jean-Pierre Vidon,
ambassadeur de France en République du Congo et M. Cyprien
Sylvestre Mamina, secrétaire général du ministère des affaires
étrangères et de la coopération.
L’Accord entre le Gouvernement de la République
française et le Gouvernement de la République d’Equateur a été
signé le 1er avril 2016 à Quito par M. François Gauthier,
ambassadeur de France en Equateur et M. Fernando Yépez,
ministre suppléant des relations extérieures et de la mobilité
humaine.
L’Accord entre le Gouvernement de la République
française et le Gouvernement de la République du Pérou a été
signé le 14 avril 2016 à Lima par M. Fabrice Mauries,
ambassadeur de France au Pérou et Mme Ana Maria Sanchez
de Rios, ministre des relations extérieures.
PROJET DE LOI
LES SERVICES DE PAIEMENT DANS LE MARCHE INTERIEUR
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie
et des finances a présenté un projet de loi ratifiant l’ordonnance
n° 2017-1252 du 9 août 2017 portant transposition de la directive
2015/2366 du Parlement européen et du Conseil du
25 novembre 2015 concernant les services de paiement dans le
marché intérieur.
Cette ordonnance avait été prise sur le fondement de
l’habilitation prévue par la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016
relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la
modernisation de la vie économique en vue de procéder à la
transposition de la directive 2015/2366 du Parlement européen et
du Conseil du 25 novembre 2015 concernant les services de
paiement dans le marché intérieur, dite « DSP2 ».
Cette directive fixe les règles applicables aux acteurs
du paiement et aux opérations de paiement. Elle introduit les
conditions destinées à permettre l’activité de nouveaux acteurs du
paiement, visant d’une part à offrir à l’utilisateur une vision
dynamique de ses données de paiement, et d’autre part à fluidifier
les virements en ligne. La directive renforce également la sécurité
des transactions, ainsi que les droits des utilisateurs de services
de paiement.
COMMUNICATION TRAJECTOIRE D’EVOLUTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE
Le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique
et solidaire a présenté une communication sur la trajectoire
d’évolution de l’énergie électrique.
Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité,
RTE, a présenté mardi 7 novembre plusieurs scénarios d’évolution
de la consommation d’électricité et du parc de production
électrique à l’horizon 2035. RTE est chargé par la loi d’actualiser
régulièrement un bilan prévisionnel de l’équilibre entre l’offre et la
demande d’électricité.
Ces travaux d’expertises apportent des éléments
objectifs importants au Gouvernement en vue de la révision de la
programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit intervenir
d’ici fin 2018.
1 - L’efficacité énergétique porte ses fruits et doit
être confortée
Pour la première fois, tous les scénarios montrent une
stabilisation, voire une baisse de la consommation d’électricité à
long terme, malgré des hypothèses ambitieuses en termes de
développement du véhicule électrique et d’électrification des
usages pour réduire la consommation d’énergie fossile.
C’est une rupture, qui s’explique par la réussite des
politiques d’efficacité énergétique et qui doit être confortée par la
prochaine PPE et les mesures pour la rénovation énergétique des
bâtiments qui seront présentées dans les prochaines semaines.
2 – La priorité de l’enjeu climatique : viser la
neutralité carbone de la production d’électricité
Dès le 6 juillet dernier, à la demande du Président de
la République, le Gouvernement a placé l’enjeu du changement
climatique au cœur de son action en présentant le Plan Climat, qui
vise à faire de l’Accord de Paris une réalité pour les Français et à
atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
La France dispose aujourd’hui d’une électricité parmi
les plus faiblement carbonées d’Europe (moins de 80 gCO2/kWh
contre plus de 300 gCO2/kWh pour l’Union européenne et près de
500 gCO2/kWh pour l’Allemagne). C’est un avantage que nous
devons préserver pour réussir la décarbonation rapide des
principaux secteurs économiques. Pour assurer la cohérence de
ses actions avec l’ambition internationale de la France en matière
de lutte contre le changement climatique, le Gouvernement se fixe
les principes suivants :
2.- L’évolution de notre système électrique ne devra
nécessiter aucun nouveau projet de centrale thermique à
combustibles fossiles, ni conduire à une augmentation des
émissions de gaz à effet de serre de notre production
électrique ;
? Les dernières centrales électriques à charbon de
métropole seront mises à l’arrêt ou reconverties vers des
solutions moins carbonées d’ici 2022, et une démarche
d’accompagnement des territoires et des salariés
concernés sera menée au travers des contrats de
transition écologique ;
? La France continuera d’œuvrer à l’émergence, au niveau
européen, d’un prix du CO2 suffisamment élevé pour
assurer une véritable décarbonation du secteur électrique.
3 – Refonder l’évolution de notre mix électrique sur
la base d’objectifs pragmatiques et cohérents
Le Gouvernement rappelle son attachement à la
diversification du mix électrique, qui se traduit par le double objectif
d’une baisse à 50% de la part du nucléaire dans la production
d’électricité et d’une forte croissance des énergies renouvelables
dont le potentiel économique est désormais démontré.
Le Gouvernement prend acte des études menées par
RTE qui montrent que l’échéance de 2025 soulève d’importantes
difficultés de mise en œuvre au regard de nos engagements en
matière climatique. Malgré le développement volontariste des
énergies renouvelables que va entreprendre le Gouvernement, et
du fait de la faible maturité à court terme des solutions de
stockage, la France serait contrainte de construire une vingtaine
de nouvelles centrales à gaz dans les sept prochaines années
pour assurer la sécurité d’approvisionnement lors des pointes de
consommation, conduisant à une augmentation forte et durable de
nos émissions de gaz à effet de serre.
Les décisions de long terme sur l'évolution du mix
dépendront du développement effectif du stockage, indispensable
pour accompagner un développement massif des énergies
renouvelables, assurer la sécurité d’approvisionnement et notre
souveraineté énergétique.
4 – Le plan d’actions du Gouvernement
Le Président de la République a demandé au
Gouvernement d’établir, en associant étroitement les entreprises,
les salariés, les élus, les territoires et les citoyens, une nouvelle
trajectoire ambitieuse d’évolution de notre mix électrique qui
permette d’atteindre le plus rapidement possible les objectifs fixés
par la loi de transition énergétique en prenant en compte l’impératif
climatique, la sécurité d’approvisionnement en électricité, la
compétitivité économique du pays et la soutenabilité financière de
la transition, et en préservant la possibilité de faire des choix en
fonction des évolutions technologiques et économiques à venir.
Cette trajectoire intégrera le développement et le renforcement
des filières industrielles, ainsi que les enjeux de transformation des
métiers et des compétences.
La préparation de la programmation pluriannuelle de
l’énergie (PPE), d’ici mi-2018, est l’occasion d’engager une grande
concertation avec les Français et de rassembler les expertises
disponibles afin de préparer des décisions qui engagent l’avenir
du pays à long terme. L’évolution de la consommation d’électricité,
le rythme de développement des énergies renouvelables, la place
de l’énergie nucléaire, l’adaptabilité de notre modèle énergétique
à la baisse rapide des coûts des énergies renouvelables et du
stockage sont autant de questions structurantes qui seront
approfondies dans les prochains mois.
Au-delà de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont
le Gouvernement confirme la fermeture lors de la mise en service
de l’EPR de Flamanville, la programmation pluriannuelle de
l’énergie fixera les orientations en matière de réduction du parc
nucléaire existant, en intégrant l’incertitude sur les avis futurs de
l’Autorité de sûreté nucléaire, autorité indépendante, concernant
la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs au-delà de
leur quatrième visite décennale. La PPE définira également les
modalités du maintien du recyclage du combustible nucléaire qui
revêt un caractère stratégique pour la France.
Sans attendre l’aboutissement des travaux de la PPE,
le Président de la République a demandé au ministre d’Etat,
ministre de la transition écologique et solidaire de préparer au
cours du premier trimestre 2018 un plan d’actions pour simplifier
fortement le développement des projets de production d’énergie
renouvelable et accroître notre ambition en la matière au meilleur
coût pour la collectivité.
Le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique
et solidaire et le ministre de la cohésion territoriale présenteront en
outre un plan pour l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment
permettant d’accélérer le rythme de la rénovation des logements
et de lutter contre la précarité énergétique pour sécuriser la
trajectoire de réduction de notre consommation d’énergie.
Le Président de la République a également demandé
au ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire
et au ministre de l’économie et des finances d’intensifier
l’engagement de la France, en lien avec ses partenaires
européens, pour encourager l’innovation et favoriser l’émergence
de filières industrielles dans le domaine du stockage d’énergie.
COMMUNICATION
LA RECONSTRUCTION DES ILES DE SAINT-BARTHELEMY
ET DE SAINT-MARTIN
La ministre des outre-mer a présenté une
communication sur la reconstruction des îles de Saint-Barthélemy
et de Saint-Martin, à la suite du déplacement du Premier ministre
aux Antilles du 4 au 6 novembre, qui était accompagné du ministre
de l’éducation nationale, de la ministre des outre-mer, de la
ministre des sports, du secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat,
ministre de la transition écologique et solidaire et du secrétaire
d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères.
Deux mois après le passage de l’ouragan Irma, qui a causé
des dommages considérables sur les deux îles, la phase
d’urgence laisse progressivement place à la phase de
reconstruction, notamment grâce à la mobilisation de tous les
acteurs sur le terrain et à l’acheminement d’importants renforts
logistiques et humains.
Aujourd’hui, tous les établissements scolaires de
Saint-Barthélemy et les deux-tiers des établissements de
Saint-Martin sont à nouveau ouverts, ce qui a permis d’assurer la
rentrée des classes pour l’ensemble des élèves à la fin des
vacances de la Toussaint, comme s’y était engagé le Président de
la République.
La sécurité à Saint-Martin et Saint-Barthélemy est assurée
grâce à l'investissement durable des forces de l’ordre, avec le
déploiement de plus de 700 gendarmes, militaires des forces
armées et agents de la police aux frontières sur les deux îles. La
chaîne pénale fonctionne de manière efficace, avec plus d’une
centaine de procédures diligentées depuis le passage d’Irma,
notamment sur des affaires de pillages. Compte tenu de l’efficacité
du déploiement des forces de sécurité, le Gouvernement a décidé
de maintenir les effectifs sur place tant que cela sera nécessaire.
Les réseaux électriques et de télécommunication mobile
sont rétablis à 100 %. Toutefois, l’accès à l’eau reste encore
problématique à Saint-Martin, avec seulement 81 % des usagers
alimentés en eau courante et une forte déperdition de l’eau lors de
son acheminement dans les foyers. La violence de l’ouragan et la
vétusté des canalisations ont provoqué des dommages souvent
irréversibles sur une partie du réseau de distribution. Le
Gouvernement a donc décidé du lancement d’une expertise
d’urgence sur la production et l’approvisionnement d’eau à
Saint-Martin pour trouver rapidement des solutions. Par ailleurs,
l’Agence française pour la biodiversité a mis en place un dispositif
exceptionnel doté de 4 millions d’euros afin de contribuer à la
restauration des infrastructures d’alimentation en eau potable,
d’assainissement et de gestion des milieux naturels, endommagés
par les ouragans Irma et Maria.
Dans le domaine économique, de nombreux commerces et
services ont réouvert et les liaisons aériennes et maritimes
commerciales fonctionnent de nouveau. En revanche, beaucoup
d’entreprises restent inactives du fait de la destruction de leurs
bâtiments, du départ d’une partie de leurs collaborateurs ou de
l’absence de clients. Dans le secteur touristique, l’accueil des
touristes ne pourra pas redémarrer de façon significative avant
plusieurs mois.
Dans ce contexte, l’Etat a pris une série de mesures pour aider au
redémarrage des entreprises et soutenir leur trésorerie :
Une aide d’urgence exceptionnelle aux entreprises
sinistrées est ainsi versée depuis bientôt trois semaines.
S’ajoutant aux autres dispositifs publics et assurantiels, cette
aide permet d’allouer 1 000 euros à tout type d’entreprise
recensée, 5 000 euros aux entreprises garantissant le
maintien dans l’emploi de leurs salariés grâce au dispositif
de chômage partiel, et 10 000 euros aux entreprises ayant
recours au dispositif de chômage partiel et présentant des
factures acquittées liées au redémarrage de leur activité.
? Un moratoire renforcé sur les charges sociales patronales
va être accordé aux entreprises jusqu’en novembre 2018,
avec la possibilité, d’une part, de différer le remboursement
jusqu’au 1er janvier 2020 et d’étaler celui-ci sur cinq ans, et
d’autre part, dans certains cas, d’effacer 50 % de la dette
sociale sur cette période.
La banque publique d’investissement adapte son prêt de
développement outre-mer, qui finance le besoin en fonds de
roulement, la trésorerie et les investissements compris entre
10 000 et 300 000 euros en n’appelant aucune garantie sur
les actifs de l’entreprise ou sur le patrimoine du dirigeant. La
maturité de ce prêt est portée ainsi de 5 à 7 ans, dont 2 ans
de différé au lieu de 1 an. Le prêt est également rendu
accessible aux entreprises de moins de 3 ans.
Enfin, un suivi régulier est assuré avec les établissements
bancaires pour que ces derniers acceptent d’autoriser, au
cas par cas, des découverts permettant aux entreprises
ayant recouru au dispositif du chômage partiel de maintenir
leur trésorerie, en attendant de recevoir l’allocation d’activité
partielle.
Outre ces actions en faveur des entreprises, l’Etat a
également pris des mesures fortes pour les particuliers sinistrés.
Une aide exceptionnelle de 300 euros par adulte et 100 euros par
enfant, jusqu’à 900 euros par foyer, sera ainsi versée aux familles
les plus défavorisées de Saint-Martin et Saint-Barthélemy d’ici dix
jours. S’ajoutant aux versements exceptionnels déjà mis en place
par la caisse d’allocations familiales (CAF), la caisse générale de
sécurité sociale (CGSS) et les deux collectivités, cette aide
prendra la forme d’une carte prépayée ne pouvant être utilisée que
sur le territoire français, comme l’ont demandé les élus de
Saint-Martin. Cette aide sera également versée, en numéraire, aux
habitants de ces deux territoires qui les ont quittés à la suite des
sinistres consécutifs à l’ouragan Irma et qui se sont pour l’heure
réfugiés en Guadeloupe ou dans l’Hexagone.
Concernant les coûts de la reconstruction, un rapport
d’évaluation de l’inspection générale de l’administration et du
conseil général de l’environnement et du développement durable
va permettre de nourrir le dossier que le ministère des outre-mer
constitue actuellement auprès de la Commission européenne pour
obtenir un financement du fonds de solidarité de l’Union
européenne et d’autres fonds européens en faveur de
Saint-Martin.
Ce rapport permettra également d’élaborer un plan
pluriannuel d’investissement pour une reconstruction exemplaire
de Saint-Martin, à la pointe de la lutte contre le réchauffement
climatique et surtout plus résilient.
Cette reconstruction sera assurée dans le cadre d’un
partenariat étroit, respectueux et exigeant entre l’Etat et la
collectivité. L’Etat a d’ores et déjà soutenu celle-ci par le paiement
accéléré de certaines dotations et va également procéder à la
compensation de la diminution de ses ressources fiscales, pour un
montant total d’aide qui sera d’environ 62 millions d’euros sur 2017
et 2018. A cet engagement de l’Etat répondra celui de la
collectivité pour l’exemplarité de la reconstruction, en tenant
compte des enseignements de l’ouragan Irma en matière d’aléas
et d’adaptation du bâti aux risques naturels.
Une convention de soutien financier a été signée le
6 novembre 2017. Par ailleurs, lors du prochain comité
interministériel, une convention sur la reconstruction formalisera
ces engagements réciproques.
En outre, pour faire face aux enjeux de la reconstruction,
les moyens de la préfecture de Saint-Barthélemy et de
Saint-Martin seront renforcés dans les domaines de
l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme.
Enfin, une concertation et une coordination plus étroites
entre les deux parties de l’île sont nécessaires pour garantir le
développement équilibré de Saint-Martin. Le dialogue entre les
gouvernements français et néerlandais et les collectivités de
Saint-Martin et Sint-Maarten sera renforcé à cette fin.
MESURES D’ORDRE
INDIVIDUEL
Le conseil des ministres a adopté les mesures
individuelles suivantes :
Sur proposition du Premier ministre :
- Mme Sandrine GAUDIN, administratrice civile hors
classe, est nommée secrétaire générale des affaires
européennes, à compter du 20 novembre 2017.
Sur proposition de la garde des sceaux, ministre de
la justice :
- M. Jean GAEREMYNCK, conseiller d’Etat, est nommé
président de la section des finances du Conseil d’Etat.
Sur proposition de la ministre du travail :
- Mme Estelle SAUVAT, est nommée haut-commissaire
à la transformation des compétences.
Sur proposition du ministre de l’action et des
comptes publics :
- Mme Mylène ORANGE-LOUBOUTIN, administratrice
générale, est nommée directrice, secrétaire générale adjointe des
ministères économiques et financiers.