La France et le Royaume-Uni, seules puissances nucléaires et militaires de l’Europe, ont une responsabilité spécifique en matière de défense et de sécurité internationales et européennes. Nos deux pays représentent près de 40 % du budget de la défense des Alliés européens et plus de 50 % des dépenses européennes en matière de recherche et de technologies.

Depuis la Déclaration de Chequers en 1995, les générations successives de responsables politiques ont reconnu que nos intérêts vitaux sont fortement imbriqués et affirmé qu’une menace dirigée contre l’un des pays serait aussi une menace contre l’autre pays. En 2010, les Traités de Lancaster House ont permis à nos pays de formaliser cette coopération pour relever les défis de cette époque : la guerre avec des forces expéditionnaires et la lutte contre le terrorisme. 

Quinze ans plus tard, les menaces auxquelles nous sommes confrontés ont profondément changé, avec l’augmentation des conflits interétatiques à l’échelle mondiale et, depuis l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, le retour d’une guerre à grande échelle en Europe. Nous portons ensemble la responsabilité de renforcer la sécurité euro-atlantique et nous rappelons à cet égard l’importance de la dissuasion que procure l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN). Nous réaffirmons la nécessité d’intensifier nos efforts à l’appui de l’OTAN et d’agir ensemble au sein de l’Organisation. Nous reconnaissons également l’importance de capacités de défense européennes renforcées, plus performantes et contribuant positivement à la sécurité transatlantique et mondiale, en complémentarité et interopérabilité avec celles de l’OTAN. Dans ce contexte, nous soulignons que l’Union européenne demeure un partenaire unique et essentiel pour l’OTAN. Nous saluons également les progrès que nous avons accomplis en matière de partenariat de sécurité et de défense entre l’UE et le Royaume-Uni pour faire converger nos intérêts communs s’agissant de protéger le continent.

La France et le Royaume-Uni ont la même compréhension des menaces auxquelles nous sommes confrontés. Le retour de la guerre conventionnelle à grande échelle en Europe et dans d’autres régions et la concurrence stratégique sur la scène internationale conjuguées à une activité hostile de certains États, l’expansion rapide de la guerre hybride et de la désinformation, créent un ordre international fébrile et dangereux. Les États utilisent de plus en plus des tactiques hybrides contre nous, soit directement soit par l’intermédiaire de supplétifs, pour compromettre notre sécurité nationale et nos démocraties. 

La France et le Royaume-Uni sont désireux et capables d’agir ensemble, de manière décisive, pour protéger nos intérêts communs, nos alliés et nos partenaires en Europe et dans d’autres régions, nos valeurs et, de manière fondamentale, notre mode de vie démocratique. Nous devons être prêts et disposés à nous opposer à nos adversaires sur tous les aspects de la sécurité nationale, ce qui nécessite une nouvelle approche mobilisant l’ensemble de la société et de l’administration. Nous sommes déterminés à approfondir et à développer notre partenariat pour assurer ensemble la dissuasion et contrecarrer les difficultés accrues que font peser ces menaces changeantes, notamment sur le plan numérique, le sabotage, l’espionnage, l’utilisation malveillante de l’intelligence artificielle et les activités de manipulation de l’information et d’ingérence menées depuis l’étranger. Cela ne sera possible qu’en renforçant l’intégration de nos leviers économiques, militaires, diplomatiques, de sécurité nationale et de renseignement.

C’est dans ce contexte que nous, Président de la République française et Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, avons décidé de relancer, de moderniser et de consolider notre relation bilatérale de défense et de sécurité, notamment dans le cadre des Traités de Lancaster House, afin d’entraîner un changement de paradigme générationnel dans notre coopération bilatérale comme dans notre contribution commune à la défense de l’Europe, de ses citoyens et de ses intérêts. Aujourd’hui, nous avons déclaré notre intention de mettre en œuvre une série de projets ambitieux et de nouveaux domaines de collaboration qui soutiendront notre relation de défense et de sécurité durant les quinze années à venir, voire au-delà.

Approfondir nos engagements anciens et déterminés en matière de coopération de nos dissuasions nucléaires indépendantes :

  1. en définissant notre contribution à la défense de nos partenaires européens et de nos Alliés de l’OTAN et en rappelant que, si nos forces nucléaires sont indépendantes, elles peuvent être coordonnées, comme indiqué dans la Déclaration de Northwood ;
  2. en améliorant la compréhension mutuelle de nos politiques, doctrines et plans respectifs de dissuasion nucléaire et en renforçant notre capacité à prendre des décisions coordonnées en temps de paix et en temps de crise ;
  3. en développant la coopération dans la recherche nucléaire (comme engagé depuis 2010), notamment en utilisant davantage les installations de l’autre pays ;
  4. en nous concertant davantage pour préserver et consolider l’architecture internationale de non-prolifération ; et 
  5. en créant un groupe de pilotage nucléaire France-Royaume-Uni pour assurer la direction politique de cette coopération menée sous l’égide de la Présidence de la République française et du Cabinet Office afin d’assurer la coordination des politiques, des capacités et des opérations.
     

2. Lancer la Force commune interarmées, en restructurant la Force expéditionnaire commune interarmées pour la recentrer sur la région euro-atlantique, la guerre à grande échelle et la dissuasion, afin de la rendre opérationnelle pour la première fois en nous efforçant : 

  1. d’accroître de manière significative la capacité déclarée de la Force commune interarmées en allant jusqu’à la quintupler, pour garantir sa capacité à planifier et commander les capacités du Corps interarmées (niveau le plus élevé des forces de nos armées sur le terrain). Ce Corps pourra fournir la composante terrestre d’une force commune plus vaste combinant toutes les fonctions militaires dans le cadre de l’OTAN ou de manière bilatérale. La Force commune interarmées facilitera le déploiement d’une force totalement interopérable avec l’OTAN et disponible dans le cadre de la réserve stratégique de l’Alliance. Il s’agit d’une étape essentielle pour que la France et le Royaume-Uni fournissent à l’OTAN deux corps de réserve stratégiques totalement interopérables, avec la facilitation de la Force commune interarmées ; 
  2. d’adopter de nouvelles missions permettant à la Force commune interarmées de mener des activités dans la région euro-atlantique pour dissuader nos adversaires et rassurer nos Alliés et partenaires, tout en étant préparés à concurrencer nos adversaires sur des théâtres plus lointains si nécessaire ; 
  3. de créer un mécanisme pour partager, coordonner et synchroniser l’activité militaire et le déploiement de forces françaises et britanniques à l’échelle internationale en veillant à adopter la posture de dissuasion la plus efficace ; 
  4. de mettre en place une cellule dédiée pour rendre opérationnelle la Force commune interarmées tout en surveillant la coordination et la planification stratégiques militaires par une coordination opérationnelle ;
  5. de préserver la capacité de la Force commune interarmées à intégrer des alliés et partenaires supplémentaires sous direction franco-britannique et de veiller à ce que la Force commune interarmées soit complémentaire de l’OTAN ; 
  6. d’utiliser les structures de la Force commune interarmées pour soutenir la Coalition des bonnes volontés en faveur de l’Ukraine. La Force fournira le cadre de planification conjoint de la Coalition et la communication opérationnelle et stratégique conjointe. Elle assurera la direction, le commandement et le contrôle pour la planification et le déploiement opérationnel de la Coalition dans les cinq domaines et préparera le déploiement opérationnel de la Force commune interarmées en cas de cessez-le-feu, qui pourra bénéficier du soutien des Alliés. 

Lancer une entente industrielle pour développer les capacités et la coopération industrielle en rapprochant plus que jamais nos industries de la défense et nos armées pour renforcer l’OTAN, en nous efforçant :

  1. de lancer la phase de développement du programme relatif au futur missile antinavire / futur missile de croisière (FMAN/FMC) pour créer la nouvelle génération de missiles de frappe dans la profondeur de longue portée et hautement résistants ;
  2. de mettre au point conjointement la nouvelle génération de missiles air-air au-delà de la portée visuelle pour nos avions de chasse tout en développant la capacité Meteor et en lançant, avec l’industrie, une étude conjointe destinée à appuyer le développement du successeur de Meteor ; 
  3. d’acquérir de nouveaux missiles SCALP et Storm Shadow, qui ont prouvé leur efficacité en Ukraine, en faisant monter en puissance les chaînes de production françaises et britanniques pour accroître les réserves nationales à des fins de dissuasion de nos adversaires ;
  4. d’établir un bureau chargé du portefeuille des armes complexes au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR), qui nous permettra de réaliser nos projets conjoints au sein de l’OCCAR, en commençant par acquérir des missiles SCALP et Storm Shadow et en collaborant étroitement avec l’entreprise MBDA pour définir nos opportunités d’investissement et réduire les redondances, en collaborant avec MBDA, en commençant par étudier les futures capacités de domination aérienne et de frappe conjointe ;
  5. de consacrer davantage d’efforts à la défense aérienne et antimissile intégrée (IAMD) dans le cadre de notre relation en matière de capacités, notamment aux systèmes de lutte anti-drones et aux capacités de lutte contre les missiles hypersoniques, en nous appuyant sur les modifications de la famille de missiles Aster, notamment la nouvelle génération du système sol-air à moyenne portée en version terrestre et le missile CAMM ;
  6. de continuer de travailler en étroite collaboration sur les capacités de frappe de longue portée existantes et futures dans le cadre de l’approche européenne de frappe à longue portée (dite initiative ELSA). Aux côtés de nos alliés de l’initiative ELSA (dont l’Allemagne), nous demeurerons ouverts à l’extension de cette coopération aux capacités de frappe dans la profondeur à portée étendue si nos capacités industrielles correspondent aux besoins militaires. Nous étudierons avec attention, en lien avec nos industries de la défense, les opportunités ainsi offertes en matière de capacités ; 
  7. de développer un partenariat sur les armes à énergie dirigée en partageant nos informations, en collaborant dans le domaine de la recherche et sur des projets d’intérêt commun et en étudiant la collaboration industrielle sur les armes à radiofréquences ; 
  8. de collaborer au développement d’algorithmiques pour permettre des frappes de missiles et de drones synchronisées à l’aide de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour renforcer notre interopérabilité future ;
  9. de concevoir une feuille de route sur l’interopérabilité du combat aérien, notamment une éventuelle collaboration sur les armements, pour soutenir la connectivité et l’interopérabilité de nos forces aériennes de combat existantes et à venir ainsi que la contribution à la supériorité aérienne de l’Europe et de l’OTAN ;
  10. de nous engager à harmoniser les normes sur la sécurité et les essais d’armes pour générer des bénéfices opérationnels, gagner du temps et économiser de l’argent dans nos programmes conjoints ;
  11. de travailler en étroite collaboration sur des campagnes plus vastes d’exportation des capacités franco-britanniques et de créer une nouvelle équipe conjointe dont le travail sera, dans un premier temps, de promouvoir l’exportation de l’A400M (notamment grâce à la mise en place d’un projet OTAN à haute visibilité) et de définir d’autres domaines concrets pour lesquels l’exportation pourra être soutenue conjointement ;
  12. econnaissant qu’il importe d’améliorer la résilience industrielle de la défense européenne, la France et le Royaume-Uni renforceront l’accès à leurs marchés respectifs dans le domaine de la défense et de la sécurité.    

Développer une nouvelle coopération dans tous les domaines, portée par les rencontres annuelles de nos chefs d’état-major, pour améliorer l’interopérabilité militaire et soutenir l’OTAN. Nous y œuvrerons :

  1. en soutenant une nouvelle déclaration sur une vision bilatérale entre les armées et en nous engageant à soutenir l’OTAN de façon durable au moyen de la Force commune interarmées. Cela représente l’interopérabilité opérationnelle au plus niveau des forces de nos armées sur le terrain et renforce l’engagement commun de la France et du Royaume-Uni ainsi que les opportunités offertes par les Forward Land Forces en Estonie ;
  2. en favorisant l’interopérabilité navale pour pouvoir faire la guerre, notamment en matière d’informations, de données et de communication, en exploitant les opportunités de la nouvelle génération d’architectures numériques, en renforçant la coopération dans la défense aérienne des forces navales et en continuant de coordonner l’activité du groupe aéronaval. Nous développerons par ailleurs notre coopération dans la connaissance générale du domaine maritime pour mieux prévenir les menaces hybrides maritimes, notamment celles qui pèsent sur les infrastructures sous-marines essentielles, et prévenir le contournement des sanctions opéré par la flotte fantôme russe, en mettant dans un premier temps l’accent sur la Manche et l’Atlantique. Enfin, nous faciliterons un accès mutuel aux infrastructures de soutien des aéronefs de la marine et des vaisseaux de guerre ;
  3. en augmentant la complexité des exercices de défense aérienne conjoints, en coopérant face aux menaces de haute altitude et en renforçant la coopération dans le développement des systèmes de lutte anti-drones, en particulier dans l’intégration de systèmes de commande et contrôle ; en ayant l’ambition commune de faire de l’A400M une plateforme multi-mission avec des capacités de commandement, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance et de frappe potentielle ; en cherchant à synchroniser la formation rapide des pilotes de chasse pour améliorer l’interopérabilité et l’efficacité ; 
  4. en soutenant l’interopérabilité dans le domaine spatial, notamment en matière de capacité de communication par satellite, en développant la coopération et la capacité potentielle conjointe dans le contrôle de l’espace, les systèmes spatiaux de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ainsi que les satellites en orbite terrestre basse. Nous piloterons conjointement une coopération spatiale opérationnelle plus étroite et nous fournirons un soutien spatial afin d’appuyer les opérations de sécurité euro-atlantique ;
  5. en partageant les bonnes cyberpratiques : le Royaume-Uni soutiendra la création par la France d’un Institut de formation du numérique et la France soutiendra la création par le Royaume-Uni d’un commandement numérique et électromagnétique ; en soutenant conjointement un renforcement des cyberexercices de l’OTAN tout en stimulant la coopération opérationnelle franco-britannique pour agir parmi les Alliés en tant que chefs de file de l’Europe dans ce domaine. 

Renforcer le partenariat intégré entre la France et le Royaume-Uni en matière de défense et de sécurité afin de lutter contre l’éventail complet de menaces, en nous attachant à : 

  1. Œuvrer de concert pour tirer pleinement parti du partenariat de sécurité et de défense entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Reconnaissant l’engagement conjoint de l’Union européenne et du Royaume-Uni à étudier les possibilités d’une participation mutuelle à leurs initiatives de défense respectives, y compris l’instrument « Agir pour la sécurité en Europe » (instrument SAFE), dans le respect de leurs cadres juridiques respectifs, la France et le Royaume-Uni étudieront la possibilité d’une coopération renforcée qui soit mutuellement bénéfique.
  2. Renforcer la coordination et la coopération de nos politiques en matière de défense et de sécurité dans les domaines clés relatifs à la sécurité euro-atlantique (Ukraine, OTAN, avenir de la sécurité euro-atlantique) et réaffirmer la contribution unique de notre partenariat bilatéral à la sécurité européenne et internationale.
  3. Renforcer le dialogue politique et la coopération dans la lutte contre les menaces hybrides, liées aux domaines de l’espace, du cyberespace et de l’intelligence artificielle, notamment en renforçant les liens entre les agences nationales et en échangeant des doctrines et pratiques responsables.
  4. Lancer un nouveau dialogue sur la sûreté maritime mondiale pour harmoniser nos approches stratégiques face aux menaces pesant sur nos intérêts maritimes communs.
  5. Instaurer un dialogue au sujet des opérations d’aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe en nous appuyant sur nos cadres existants et en explorant de nouveaux dispositifs d’entraide.
  6. Mobiliser et coordonner nos ressources afin de renforcer la résilience régionale, notamment en matière de sûreté maritime, dans la région Indopacifique à moyen-terme, et, dans le respect de nos obligations internationales respectives, prévoir un accès réciproque à nos bases et installations, notamment à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.
  7. Mobiliser nos expertises respectives en matière de renseignements, d’application de la loi et de politiques publiques, tant dans les environnements ouverts que couverts, afin d’assurer la dissuasion et la défense face à l’ensemble des menaces hybrides, notamment les menaces hybrides contre les personnes, les actes de sabotage et les ingérences étrangères, y compris les activités de manipulation de l’information et d’ingérence menées depuis l’étranger, ainsi que les cyberattaques et l’espionnage. Nous nous engageons conjointement à attribuer les attaques et à coordonner les sanctions, tout en explorant les moyens de mener ensemble des actions opérationnelles communes afin de lutter contre ces menaces hybrides. Nous poursuivrons cette coopération dans le cadre de l’OTAN, du G7 et d’autres enceintes multilatérales.
  8. Renforcer notre coopération face aux activités de manipulation de l’information et d’ingérence menées depuis l’étranger, en rendant ces actions plus coûteuses pour les États qui cherchent à porter atteinte à notre sécurité et à nos institutions démocratiques. Nous continuerons à assurer l’interopérabilité de nos systèmes d’analyse des activités de manipulation de l’information et d’ingérence menées depuis l’étranger et renforcerons notre réponse commune, notamment par des actions de dévoilement, par des sanctions et par une communication stratégique. Nous continuerons à œuvrer de concert à la construction de réponses collectives face aux activités de manipulation de l’information et d’ingérence menées depuis l’étranger dans les enceintes multilatérales.
  9. Poursuivre notre engagement en faveur du Processus de Pall Mall entre la France et le Royaume-Uni et de l’appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace, afin de contrer la menace que représente la prolifération des capacités d’intrusion cyber disponibles sur le marché et de relever les défis communs dans ce domaine, tout en rendant ces actions plus coûteuses pour nos adversaires, à travers des actions de dissuasion, de sanctions et d’attributions.
  10. Organiser des échanges techniques réguliers et explorer activement les perspectives de recherche conjointes afin de tirer parti du potentiel transformateur de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes, tout en répondant aux défis qu’elles posent à la sécurité nationale. La France et le Royaume-Uni sont particulièrement bien placés pour jouer un rôle de moteur dans les efforts déployés et les capacités de réponse à l’échelle internationale.
  11. Optimiser notre action conjointe contre les groupes terroristes les plus menaçants. Sur le plan international, nous approfondirons notre coopération avec la Syrie et renforcerons notre coordination face à l’expansion de la menace terroriste en Afrique subsaharienne et en Asie centrale. Sur le plan national, nous consoliderons la résilience face aux menaces terroristes visant les infrastructures essentielles, notamment les liaisons de transport entre nos deux pays.

Renforcer les échanges institutionnels et les canaux de communication entre nos deux systèmes, afin de soutenir notre partenariat renforcé dans tous les domaines de la défense et de la sécurité nationale, en nous attachant à :

  1. Développer un nouveau système sécurisé de communication intergouvernementale entre la France et le Royaume-Uni.
  2. Approfondir les liens humains et les échanges de formation entre l’armée française et l’armée britannique, en optimisant les réseaux d’échange et d’officiers de liaison, en portant une attention particulière aux jeunes officiers, pour favoriser l’émergence d’une culture stratégique commune chez les futures générations des responsables militaires des trois armées.
  3. Continuer à faciliter la mobilité constante des membres du personnel de défense et de sécurité nationales ainsi que de leur famille, afin de renforcer durablement notre relation pour les générations à venir et de garantir que nos forces armées disposent des conditions nécessaires à l’exercice de leurs missions, tout en veillant à ce qu’eux-mêmes et leurs proches ne subissent pas de désavantages liés à leur affectation. Ce point pourrait inclure l’accès réciproque au marché du travail et aux structures connexes pour les personnels de défense et les membres de leur famille affectés dans l’un ou l’autres des pays.

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