Le chef de l'État a présidé ce mercredi la cérémonie de remise de prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation au Palais de l’Élysée.
Créé en 1961 à l’initiative des résistants et des déportés politiques, le Concours national de la Résistance et de la Déportation joue un rôle central dans l’enseignement de l’histoire et des valeurs citoyennes.
Véritable levier de transmission de la mémoire, il rassemble chaque année plus de 36 000 élèves de collèges et lycées, invités à réfléchir aux mécanismes de la persécution et aux formes d’engagement face à l’oppression.
L’édition 2024 s’est articulée autour d’un thème fort : « Résister à la déportation en France et en Europe ».
Ce sujet met en lumière les multiples formes de résistance – individuelles, collectives, clandestines ou silencieuses – face à la politique de déportation nazie. Il interroge les moyens par lesquels des hommes et des femmes ont combattu l’injustice, parfois jusqu’au cœur des camps, au péril de leur vie.
Cette cérémonie a permis de réaffirmer plusieurs engagements forts :
- celui de l’État dans la transmission de la mémoire,
- celui de l’École dans l’éveil des consciences citoyennes,
- celui des témoins et des historiens face aux dérives révisionnistes.
À cette occasion, le Président Emmanuel Macron a remis les insignes de commandeur de l’ordre national du Mérite à Lili Keller-Rosenberg. Déportée à 11 ans dans les camps nazis, elle témoigne sans relâche depuis 45 ans devant les collégiens et les lycéens pour faire vivre le devoir de mémoire.