Le Président de la République s’est entretenu avec le Président de la République de Turquie, M. Recep Tayyip Erdogan, ce jeudi 11 juillet 2024, en marge du Sommet de l’OTAN de Washington. 

 

Les deux dirigeants ont tout d’abord discuté de la guerre d’agression russe en Ukraine. Le Président de la République a condamné avec la plus grande fermeté les récentes frappes russes contre des objectifs civils, qui ont notamment touché l’hôpital pédiatrique de Kiev. Le chef de l’Etat a souligné la détermination de la France à continuer de déployer tous les efforts diplomatiques nécessaires, en lien avec l'ensemble de la communauté internationale, pour parvenir à une paix juste et durable, dans le respect des droits légitimes de l'Ukraine et des principes fondamentaux du droit international.

 

Le Président de la République et le Président Erdogan ont ensuite abordé la situation au Proche-Orient. Le chef de l’Etat a rappelé les priorités de la France qui consistent en la libération de tous les otages, la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat et durable permettant l’acheminement massif et la distribution de l’aide  humanitaire aux populations civiles en toute sécurité, et la relance des efforts de paix pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats. Les deux Présidents ont affirmé que la solution à deux Etats impliquait le retour d’une Autorité palestinienne renforcée dans la bande de Gaza, avec le soutien de la communauté internationale. Ils ont également appelé toutes les parties à la responsabilité et à la plus grande retenue sur la Ligne bleue entre le Liban et Israël, afin d’éviter un embrasement régional qui aurait des conséquences dramatiques pour les deux pays et pour la région. Seule une solution diplomatique sur la base de la résolution 1701 pourra permettre le retour des déplacés israéliens et libanais et il est urgent que les parties s'y engagent pleinement.

 

Le Président de la République a redit notre soutien au dialogue en cours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan en vue de parvenir, dans les meilleurs délais, à un traité de paix qui puisse permettre d'ouvrir une page nouvelle dans la région.

 

Le Président de la République a également rappelé la disponibilité de la France à développer un agenda bilatéral positif avec la Turquie.

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