Le Président de la République s'est rendu, vendredi 2 juin, sur la base aérienne de la sécurité civile de Nîmes-Garons, dans le Gard, pour échanger avec les acteurs mobilisés sur la prévention et la lutte contre les feux de forêt.

Lors de la réception des représentants des forces vives engagées pendant la précédente campagne contre les feux de forêts, en octobre dernier à l’Élysée, le Chef de l’État a annoncé une série de mesures pour prévenir les incendies et renforcer les moyens de lutte, qu’ils soient matériels ou humains.

Ces annonces, parmi lesquelles la création d’une météo des forêts, le renouvellement et l’acquisition de nouveaux équipements, le doublement de colonnes de renforts de sapeurs-pompiers, vont permettre à la sécurité civile de monter en puissance pour faire face à de futures menaces sur le territoire national ou chez nos voisins, notamment européens. 

Ce déplacement dans une base aérienne de la sécurité civile a été l’occasion pour le Président Elmmanuel Macron d’échanger avec l’ensemble des acteurs mobilisés sur le terrain pour préparer l’été 2023.

Revoir la prise de parole du Président :

2 juin 2023 - Seul le prononcé fait foi

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PRISE DE PAROLE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE LORS D’ECHANGES AVEC DES ACTEURS DE LA SÉCURITÉ CIVILE ET DE LA LUTTE CONTRE LES FEUX DE FORÊT.

Mesdames, Messieurs les ministres, 
Mesdames, Messieurs les parlementaires, 
Monsieur le préfet de région, 
Madame la préfète, 
Mesdames et Messieurs les élus, 
Monsieur le directeur général, 
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités, 

D’abord, je veux dire le plaisir sincère, le bonheur que j’ai d’être parmi vous aujourd’hui. J’ai le souvenir d’être venu dans cette même base, en décembre 2019. Je pense que plusieurs d'entre vous s'en souviennent. La circonstance était beaucoup plus dramatique et j'étais venu présider la cérémonie d'hommage aux trois secouristes tués dans le crash de leur hélicoptère. Cette mémoire pour ces héros du quotidien, j'ai eu l'occasion, malheureusement encore de la poursuivre et de rendre hommage la semaine dernière à Roubaix, pour nos policiers. 

Une nouvelle fois, je veux ici, en commençant mon propos devant vous, saluer justement toutes celles et ceux, qui au quotidien, pour protéger et pour sauver des vies, prennent des risques conséquents parce qu’ils ont choisi la protection des Français et d’y consacrer leur vie, et qui en protégeant, en accompagnant, sauvent, parfois au péril de leur vie. Merci à vous d’être aussi engagés dans cette mission. 

Alors, cette responsabilité de protéger nos compatriotes, c’est la nôtre collectivement, et les circonstances, je dirai, nous l’imposent encore plus quand on parle des grands risques et en particulier, de faire face à la sécheresse, aux incendies, et aux grands risques naturels, ce qui est votre quotidien. C’est pourquoi d’ailleurs, le 28 octobre dernier, j’avais réuni à l’Elysée tous les acteurs de la lutte contre les feux de forêts, à la fois pour remercier pour la mobilisation de l’été 2022, et pour prendre de nouvelles perspectives. 

Je veux ici rappeler les chiffres de ce que nous avons vécu collectivement il y a un an : 72 000 hectares brûlés, 50 départements concernés, ce qui est inédit, 60 000 personnes évacuées ; 3,3 millions de tonnes de CO2 relâchées dans l'atmosphère. Mais malgré tout cela, pas un seul tué, grâce à votre travail à tous, à votre mobilisation, à votre professionnalisme. Mais nous avons à ce moment-là compris qu'au-delà de ce qui avait déjà été engagé, il nous fallait passer à une étape supérieure ; au-delà de ce qui a été engagé parce que depuis 2017, nous avons engagé des moyens considérables. 

Le budget de la Sécurité civile a été augmenté de 40 % ; il n'y a pas de précédent. Et au-delà des douze Canadair que nous avons et je reviendrai sur la suite, on est passé de deux Dash à huit, plus un maintenant qui est loué. On est passé de zéro hélicoptère à dix, dont six lourds. On a donc complètement transformé ces six dernières années les moyens qui sont à notre disposition, qu'ils soient terrestres ou aériens, et on a complètement transformé le budget. Je veux ici rendre hommage au ministre de l'Intérieur et à ses prédécesseurs, au directeur général et à ses prédécesseurs, mais également à tous nos sapeurs-pompiers, le président ALLIONE est parmi nous, il y a beaucoup contribué : et aux parlementaires qui ont beaucoup œuvré sur ce sujet, je pense à la PPL Matras et beaucoup d'autres textes qui nous ont permis d'avancer durant ces dernières années. 

Je le disais, l'été dernier a été un moment d'accélération et de réveil à cause de cette sécheresse, et je parle ici dans un département, à un moment où vous l'avez tous présent à l'esprit. Le Gard est placé en grande partie en niveau de crise le plus élevé. Vous êtes tous très vigilants sur le territoire. Nos agriculteurs doivent d'ores et déjà faire des efforts importants et nous savons que la sécheresse cumulée avec des épisodes de canicule sont des facteurs aggravants des départs de feu. Et c'est cette transformation que le ministre BÉCHU et le ministre FESNEAU en particulier, pilotent, pour justement planifier les moyens, faire face, mettre en place le plan sécheresse, convertir notre modèle agricole. 

Alors, face au changement climatique, nous avons décidé d'agir et depuis le 28 octobre dernier, sous l'autorité de la Première ministre et des ministres DARMANIN, FAURE, BÉCHU et FESNEAU, un travail sans précédent a été engagé en plus de ce que je viens de décrire et aux côtés de tous nos parlementaires. 

D'abord, il y a un travail de mise à plat de nos habitudes, de nos moyens, de ce qu'on pouvait mieux faire en termes de coordination. Hubert FALCO, monsieur le ministre, cher Hubert, merci infiniment pour ce travail. Hubert FALCO m'a remis ce matin son rapport. Il comporte 116 préconisations ambitieuses pour moderniser notre sécurité civile en matière de prévention, de réponse opérationnelle, d'organisation institutionnelle. Une partie est d'ores et déjà en train d'être mise en œuvre et une autre partie va continuer d'alimenter le travail interministériel. 

Très concrètement, le protocole Héphaïstos a été signé pour l'ensemble du territoire et va permettre une bien meilleure coordination avec nos armées, ce qui, on le sait, vous étiez un peu en avance de phase ici, va permettre d’être encore plus efficaces. Ce travail et ce rapport vont nous permettre justement d’améliorer la coordination, de simplifier les moyens et permettre aussi à nos élus auxquels je veux rendre ici hommage, en particulier le travail que font les maires sur le terrain, que font les SDIS et présidents des SDIS, d’être beaucoup en souplesse et d’optimiser l’organisation avec celles et ceux qui, justement, œuvrent face à ces grands risques et à ces feux. 

Au-delà de ce travail et de ce rapport, je voudrais insister sur trois éléments très simples, ont suivi en quelque sorte mon discours d’octobre dernier : les moyens, la meilleure anticipation et le reboisement. 

Les moyens, je le disais, on a beaucoup monté en capacité ces dernières années, et ils ont été encore renforcés pour l'été 2023. Nous passons de 38 à 47 appareils. J'ai vu une partie des hélicoptères qui, depuis quelques jours, sont pleinement mobilisables. C'était l’un des engagements de l'été dernier et un centre de coordination des moyens aériens a été mis en place ici à Nîmes. Et donc, nous continuerons la montée en puissance des moyens aériens sur la base de ce travail et de ce qui a déjà été fait, je dirais, d'un été l'autre et grâce à ce centre de coordination qui est une première et qui va nous permettre d'être beaucoup plus efficaces au plus près du terrain. 

De manière très concrète, qu'est-ce que ça va nous permettre de faire ? Et qu'est-ce que nous allons faire ? Comme je l'ai dit en octobre dernier, on a relancé la filière des Canadair. Plusieurs d'entre vous ici m'avaient alerté sur ce sujet et ils sont ô combien intéressés. Le Canadair qui est une fierté française, vous le savez, c'était la fin d'une histoire industrielle. Nous l'avons relancée avec notre partenaire Havilland. On reprend la chaîne de production. On a un simulateur qui sera installé à Nîmes et qui permettra de faire ici l'avant-poste, l'avant-garde justement de l'industrialisation. Et on aura les deux premiers qui seront déployés au plus tard pour 2027 et ensuite, on va essayer d'accélérer la montée en charge. En parallèle, on travaille pour les bombardiers d'eau et pour pouvoir diversifier l'offre industrielle avec nos grands industriels français, pour avoir aussi des modèles qu'on adapte et qui nous permettront de compléter ainsi cette offre dans la durée. 

Les financements des deux premiers Canadair seront européens et j'insiste sur ce point ici même. L'engagement que j'avais pris en 2019, c'est de faire de cette base une vraie base européenne. Nous l'avons fait grâce à votre mobilisation à tous. Cette base est un trésor de notre sécurité civile française. Elle est devenue une première européenne et elle nous a permis dès 2020, encore plus en 2021 et puis sous la Présidence française de l'Union européenne, d'être un partenaire incontournable pour l'ensemble des autres pays européens, de faire de cette base une vraie base européenne, de nous mobiliser, qui pour la Grèce, qui pour l'Algérie et ailleurs, lors des grands feux de l'été 2021, vous vous en souvenez. D'avoir aussi la solidarité européenne, l'année dernière à nos côtés, -nos amis allemands et méditerranéens également-, ce qui nous a mis aux avant-postes de cette solidarité et ce qui nous a permis, pour ces deux Canadairs que j'évoque, d'avoir un financement européen. Je le dis parce que c'est aussi une chance, c'est une force. Quand la France lance des avancées fortes en Europe, on a une Europe où nous sommes utiles et qui nous est utile et je crois que c'est ainsi qu'il faut la faire avancer. 

Les autres appareils, quant à eux, sont d'ores et déjà budgétés dans la LOPMI. Alors Nîmes restera et va rester l'épicentre de nos moyens là où nous avons une maintenance exceptionnelle, et je le dis parce que je connais vos chiffres qui peuvent rendre jaloux beaucoup d'autres de nos composants. 

Enfin, MCO est très performant ici et donc on va garder cela. On le renforce avec le centre de coordination, mais on a aussi beaucoup travaillé, je vous remercie, sur le pré-positionnement et le développement des moyens à travers tout le territoire et je le dis pour les élus à travers la France. On aura donc du pré-positionnement d'hélicoptères et de Dash qui seront possibles sur Bordeaux et qui vont nous permettre d'être plus efficaces quand la plaque Sud-Ouest sera sous pression. 

Et puis, vous avez identifié vingt-deux pélicandromes qui, sur tout le territoire, sont équipés. Ils vont nous permettre là aussi de stocker du matériel, les retardant ou autres, et d'être plus efficaces lorsqu'il y a des opérations coup de poing à mener, y compris sur les territoires sur lesquels nous n’avions pas l’habitude d’intervenir ; de la Bretagne au Jura, on l’a vécu l’année dernière. 

Pour que cette efficacité soit au rendez-vous, il nous fallait mieux prévoir les choses. À côté de ces moyens et justement de ce déploiement, ce sont aussi les colonnes de renforts qui ont été augmentées. Je veux juste rappeler des chiffres tout simples. En 2021, on avait vingt colonnes. L'année dernière, sous la pression des événements, on est passé à quarante-quatre. On les passe désormais à 51 colonnes, ce qui est, vous voyez, plus qu'un doublement entre 2021 et maintenant ; avec un renfort de 3 660 sapeurs-pompiers. C'est de la mobilisation collective, c'est l'optimisation du temps, c'est de la mobilisation de femmes et d'hommes ; c'est aussi un autre travail avec nos réserves, les entreprises qui contribuent et je veux ici le dire : mobilisation de toutes et tous. Mais c'est ce qui va nous rendre plus efficace et je le mets en parallèle de ce que j'évoquais sur les moyens. 

C'est ce qui nous permet de développer un modèle qui est une force française : solidarité territoriale, solidarité européenne. On est solidaire avec l'Europe, on se projette, elle est solidaire, elle nous finance des matériels et vient à nos côtés. Mais quand il y a un coup de grisou et un moment difficile dans quelques endroits du territoire, on a une capacité de mobiliser nos forces qui est exceptionnelle et que nous allons donc encore renforcer. 

Enfin sur les moyens. C'est le pacte capacitaire qui se met en place sur lequel je m'étais engagé en octobre dernier. Ça représente 150 millions d'euros et je veux remercier les ministères de l'Intérieur et de la Transition environnementale. Les départements ont fait remonter leurs besoins en matériel et l'Etat, grâce à ce pacte, co-financera les investissements à hauteur de 66 % en moyenne. Ce sont, pour être très concrets, 1 100 engins supplémentaires : camions, véhicules de surveillance, etc., qui seront achetés avec ces moyens et qui permettront aux départements de mieux équiper leurs SDIS, d’accompagner aussi beaucoup de communes, de mieux s'équiper. Je reconnais ici des maires amis qui ont été confrontés à ces événements. Ce sont ainsi 44 colonnes de secours et 66 groupes feu qui viendront compléter notre dispositif. Ce pacte capacitaire, il se déploie, on est au rendez-vous et c'est un accompagnement très conséquent de nos collectivités. 

Ensuite à côté de ces moyens et c'est le deuxième axe sur lequel je voulais insister : il faut mieux anticiper. Alors, je le redis, les chiffres m'étaient donnés par le directeur général encore tout à l'heure : 95 % des feux sont éteints avant qu'ils n'atteignent les cinq hectares. Donc tout se joue, évidemment si on évite les feux, mais si on anticipe et si on arrive à intervenir le plus tôt possible. Pour ça, nous avons, là aussi, déployé de plus en plus de choses. 

D'abord pour prévenir, avec un travail qui a été fait par le ministère, pour informer les propriétaires mais également les élus des communes les plus exposées, rappeler les responsabilités de débroussaillage. On va continuer ce travail d'information parce que c'est la meilleure des préventions, on l'a vécu sur beaucoup de territoires l'année dernière. 

Accompagner aussi beaucoup des élus avec le Fonds vert qui a d'ores et déjà permis d'équiper en caméras thermiques ou en drones, qui sont des moyens, on le sait bien, d'alerte et qui, au plus tôt sur le terrain, permettent de repérer des débuts de feux et d'intervenir le plus rapidement possible et donc le plus efficacement possible. On va donc continuer d'accompagner l'ensemble de nos collectivités les plus à risque pour, je dirai, à la fois la prévention, mais également ces capacités de détection les plus précoces des feux qui sont en train de partir. 

Ensuite, il y a le dispositif d'analyse météorologique qui est la météo des feux de forêt. Celle-ci, qui existe dans la zone Sud, nous l’avons étendue aux zones Sud-Ouest et Ouest avec des renforcements de moyens humains, de l’ONF et de Météo France que je remercie. Ce sont dix ETP à Météo France et 100 équivalents temps plein dédiés à l’ONF. Ces dispositifs, ce sont ceux qui vont nous permettre, intégrés aux États-majors de zone, là aussi, de beaucoup mieux prévenir et accompagner le travail qui est le vôtre ; actions de prévention mais aussi de lutte dès les départs de feu. 

Et puis enfin, en matière de prévention, c'est la météo des forêts, engagements pris en octobre que nous lançons aujourd'hui. C'est extrêmement important et je remercie Météo France pour sa mobilisation. Météo France publiera chaque jour sur son site internet, pour la période estivale, un bilan du lendemain et du jour d'après. Ce qui va permettre de manière gratuite, accessible à tous, évidemment à nos élus, évidemment à nos préfectures et à l'ensemble de nos moyens mais, si je puis dire, surtout à nos compatriotes de savoir le degré de risque de leurs forêts et d'avoir aussi une pédagogie sur les comportements à tenir et de rappeler les risques dans le département où on vit et parfois encore de manière plus fine ; et les bons comportements à tenir et évidemment, tout ce qui est à éviter parce qu'il y a, parfois, il faut bien le dire, de la négligence, du manque d'information, de la méconnaissance. 

Et donc, ce travail de transparence, d'information, de prévention est absolument clé pour responsabiliser chacun et nous allons en parallèle— et je veux remercier les maires qui sont déjà impliqués dans ce travail — continuer le travail de sensibilisation avec nos écoles pour que les plus jeunes et leurs familles soient là aussi dûment informés, pour que les bons gestes soient adoptés. 

Et puis enfin, il y a l'effort de reboisement. Je l'avais dit, nous avons un objectif d'un milliard d'arbres replantés à horizon 2030. 150 millions d'euros ont déjà été mobilisés par France 2030. L'ONF a eu sa part avec 40 millions parmi ces 150 et a commencé déjà le travail et je veux dire ici à tous les agents ma confiance dans cette mission qui sera conduite. Et puis l’ADEME gère les fonds pour tous les partenaires privés pour financer des projets de reboisement à la fois dans les forêts touchées par les incendies mais aussi dans les forêts qui souffrent du changement climatique. Là aussi, les ministres sont très vigilants : forêts qui sont touchées par les éléments de sécheresse, de scolytes et qui, aujourd'hui, sont en train de fragiliser beaucoup de nos bassins et notre filière bois se faisant. 

Voilà les quelques éléments en quelque sorte, les points avant le début de la saison que je voulais rappeler sur les engagements tenus, ce que nous sommes en train de déployer et les moyens qui vous sont donnés pour pouvoir aborder la saison qui vient. Elle aura sans doute des caractéristiques différentes de celles de l'année dernière, parce qu'on le voit bien, on a une sécheresse encore plus forte et des rythmes qui sont sans doute plus concentrés sur la zone sud. 

Enfin, il nous faudra être, comme toujours, mobilisés, vigilants, adaptables. C'est, je le sais, votre quotidien et je vous en remercie. À côté de cela, nous savons qu'il nous reste encore beaucoup à faire. Une quatrième unité militaire de sécurité civile verra le jour pour la zone de défense Sud-Ouest. Le ministre de l'Intérieur des Outre-mer avec le directeur général, auront à faire ces annonces dans les semaines qui viennent. Il y a un texte de loi en cours d'examen au Parlement qui permettra de renforcer les obligations légales de débroussaillement des forêts, ce qui est un point important, et la plantation d'un milliard d'arbres que j'évoquais se poursuit. 

Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que je voulais vous dire aujourd'hui. En vous disant surtout, si je puis dire, à hauteur d'homme, mes remerciements pour votre engagement du quotidien. Je sais les risques que vous prenez, l'engagement qui est le vôtre dès que le pire advient. Et quels que soient les grands risques naturels auxquels nous sommes confrontés et en particulier nos grands feux, nos incendies, vous êtes là pour protéger et pour sauver. Vous faites partie de ces héros du quotidien. Nous les célébrons lorsqu'ils tombent. Je voulais aujourd'hui aussi vous dire que j'étais à vos côtés pour vous donner les moyens d'avancer, de tenir, de faire votre travail et de protéger. Et donc merci de cet engagement qui est le vôtre, de ce travail du quotidien et de la tâche que vous remplissez avec beaucoup de fierté à juste titre. Je vous fais confiance. 

Vive la République et vive la France ! 

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