Le président de la République s’est entretenu le 3 avril 2018 avec une délégation de l’opposition vénézuélienne composée de l’ancien Président de l’Assemblée nationale du Venezuela, M. Julio Borges, de l’ancien maire de la ville de Caracas, M. Antonio Ledezma, et de M. Carlos Vecchio, coordinateur politique du parti Voluntad Popular.

Le président français a exprimé sa profonde préoccupation à l’égard de la crise politique, économique et humanitaire au Venezuela. Il a déploré les atteintes répétées à l’Etat de droit et aux droits de l’homme et a rappelé que les conditions d’organisation des élections présidentielles au Venezuela, le 20 mai, ne permettaient pas, en l’état, un scrutin juste, libre et transparent. Il a souligné l’inquiétude de la France face à la dégradation de la situation humanitaire au Venezuela et ses répercussions sur les pays voisins, regrettant que les autorités vénézuéliennes continuent à refuser toute aide internationale.

Le président de la République a souligné que la France se tenait prête, aux côtés de ses partenaires européens, à adopter de nouvelles mesures si les autorités vénézuéliennes ne permettaient pas la tenue d’élections démocratiques. Au demeurant, la France et l’Union européenne restaient convaincues que la solution à la crise au Venezuela ne pouvait être que pacifique et négociée.

À consulter également

Voir tous les articles et dossiers