15 avril 2010 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur les relations euro-israéliennes, à Paris le 15 avril 2010.
Monsieur le Président, Cher Shimon Peres,
Chère Simone Veil,
Cher Ami Semprun,
Madame la Présidente de la Fondation France-Israël, Chère Nicole Guedj,
Messieurs les Présidents des Commissions des Affaires étrangères et des Groupes d'amitié du Sénat et de l'Assemblée nationale, je vois Claude Goasguen que je félicite et que je salue,
Chère Valérie Offenberg, nous avons beaucoup parlé de ce que vous avez fait avec Christian Estrosi à Bethléem.
Je suis très heureux de vous accueillir à l'occasion du lancement de cette belle initiative, "Europe-Israël : la Maison commune". Je souhaite la bienvenue à nos amis venus d'Allemagne, de Belgique, de Bulgarie, d'Espagne, de Finlande, d'Italie, du Royaume-Uni, de Pologne, de Suisse, d'Ukraine qui ont immédiatement adhéré à ce projet auquel Shimon et moi croyons depuis l'origine.
Tant de grandes choses et tant de grands drames unissent l'Europe, Israël et l'histoire du peuple juif. Tant de grands noms illustrent l'apport essentiel de la culture et du génie juif à notre continent. Mais aussi, de terribles pages qui se nomment pogroms, Shoah, Holocauste.
L'Europe est aux côtés d'Israël parce que l'Europe est fidèle à la promesse d'après-guerre : donner un Etat à un peuple si longtemps martyrisé. L'Europe est aussi aux côtés de tous ceux qui souhaitent voir Israël vivre en paix et en sécurité dans sa région. Il n'y a pas d'autre option que d'aller au plus vite vers une paix négociée sur la base de paramètres que chacun connaît. Il est incompréhensible que l'on perde tant de temps alors qu'il y a déjà eu tant de souffrances.
Chacun sait combien j'admire le président Shimon Peres, son engagement, sa sagesse, son engagement en faveur d'un règlement équitable. Merci, Chère Nicole, d'avoir pris l'initiative de cette "Maison commune". Nous avons beaucoup parlé avec le président Shimon Peres. Il sait pouvoir compter sur la France mais, aussi vrai que la France est un allié fidèle d'Israël, profondément attaché à la défense de la sécurité de l'Etat d'Israël, la France souhaite voir reprendre les négociations pour que les Palestiniens aient un Etat démocratique, viable et moderne, qui est la condition de la sécurité d'Israël. Et c'est un ami qui le dit.
Je suis très heureux de constater combien nous sommes d'accord sur tout, Shimon, depuis si longtemps. Il va falloir que les artisans de paix prennent des initiatives pour qu'au moins les négociations reprennent, parce que franchement, quand il y a des négociations, ce n'est pas facile de se comprendre, mais s'il n'y a pas de négociations, cela devient impossible de se comprendre. Impossible.
La paix sera faite par les Israéliens et par les Palestiniens. Mais votre paix, elle nous concerne tous, parce que l'affrontement stérile nourrit les extrémistes et le terrorisme. La paix, vous la ferez ensemble, mais cette paix, elle ne concerne pas simplement vos deux Etats, elle concerne le monde entier.
Et vous savez combien, par ailleurs, la France est engagée dans l'adoption de sanctions à l'endroit du gouvernement iranien dont le comportement est inadmissible.
Voilà, en résumé, nous voulons des sanctions à l'endroit des dirigeants iraniens dans leur quête insensée vers l'armement atomique et nous voulons des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens pour que vos deux peuples puissent vivre en paix les uns à côté des autres. Voilà ce qui fut l'objet de notre déjeuner. Et le plaisir renouvelé qu'est pour moi le fait de me retrouver avec ce jeune homme. Il faut absolument qu'il nous donne son secret, parce que pour nous tous on vieillit et lui il rajeunit, cela devient problématique. Il doit y avoir un truc. Shimon si nous sommes si amis que tu le dis, il faut donner la recette et la donner tout de suite.
Chère Simone Veil,
Cher Ami Semprun,
Madame la Présidente de la Fondation France-Israël, Chère Nicole Guedj,
Messieurs les Présidents des Commissions des Affaires étrangères et des Groupes d'amitié du Sénat et de l'Assemblée nationale, je vois Claude Goasguen que je félicite et que je salue,
Chère Valérie Offenberg, nous avons beaucoup parlé de ce que vous avez fait avec Christian Estrosi à Bethléem.
Je suis très heureux de vous accueillir à l'occasion du lancement de cette belle initiative, "Europe-Israël : la Maison commune". Je souhaite la bienvenue à nos amis venus d'Allemagne, de Belgique, de Bulgarie, d'Espagne, de Finlande, d'Italie, du Royaume-Uni, de Pologne, de Suisse, d'Ukraine qui ont immédiatement adhéré à ce projet auquel Shimon et moi croyons depuis l'origine.
Tant de grandes choses et tant de grands drames unissent l'Europe, Israël et l'histoire du peuple juif. Tant de grands noms illustrent l'apport essentiel de la culture et du génie juif à notre continent. Mais aussi, de terribles pages qui se nomment pogroms, Shoah, Holocauste.
L'Europe est aux côtés d'Israël parce que l'Europe est fidèle à la promesse d'après-guerre : donner un Etat à un peuple si longtemps martyrisé. L'Europe est aussi aux côtés de tous ceux qui souhaitent voir Israël vivre en paix et en sécurité dans sa région. Il n'y a pas d'autre option que d'aller au plus vite vers une paix négociée sur la base de paramètres que chacun connaît. Il est incompréhensible que l'on perde tant de temps alors qu'il y a déjà eu tant de souffrances.
Chacun sait combien j'admire le président Shimon Peres, son engagement, sa sagesse, son engagement en faveur d'un règlement équitable. Merci, Chère Nicole, d'avoir pris l'initiative de cette "Maison commune". Nous avons beaucoup parlé avec le président Shimon Peres. Il sait pouvoir compter sur la France mais, aussi vrai que la France est un allié fidèle d'Israël, profondément attaché à la défense de la sécurité de l'Etat d'Israël, la France souhaite voir reprendre les négociations pour que les Palestiniens aient un Etat démocratique, viable et moderne, qui est la condition de la sécurité d'Israël. Et c'est un ami qui le dit.
Je suis très heureux de constater combien nous sommes d'accord sur tout, Shimon, depuis si longtemps. Il va falloir que les artisans de paix prennent des initiatives pour qu'au moins les négociations reprennent, parce que franchement, quand il y a des négociations, ce n'est pas facile de se comprendre, mais s'il n'y a pas de négociations, cela devient impossible de se comprendre. Impossible.
La paix sera faite par les Israéliens et par les Palestiniens. Mais votre paix, elle nous concerne tous, parce que l'affrontement stérile nourrit les extrémistes et le terrorisme. La paix, vous la ferez ensemble, mais cette paix, elle ne concerne pas simplement vos deux Etats, elle concerne le monde entier.
Et vous savez combien, par ailleurs, la France est engagée dans l'adoption de sanctions à l'endroit du gouvernement iranien dont le comportement est inadmissible.
Voilà, en résumé, nous voulons des sanctions à l'endroit des dirigeants iraniens dans leur quête insensée vers l'armement atomique et nous voulons des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens pour que vos deux peuples puissent vivre en paix les uns à côté des autres. Voilà ce qui fut l'objet de notre déjeuner. Et le plaisir renouvelé qu'est pour moi le fait de me retrouver avec ce jeune homme. Il faut absolument qu'il nous donne son secret, parce que pour nous tous on vieillit et lui il rajeunit, cela devient problématique. Il doit y avoir un truc. Shimon si nous sommes si amis que tu le dis, il faut donner la recette et la donner tout de suite.