Le Président de la République a pris part à une réunion de travail consacrée à la redéfinition du mandat de la Banque mondiale et du FMI, aux côtés du Président de la Banque mondiale M. Ajay BANGA et de la Directrice générale du FMI Mme Kristalina GEORGIEVA, et en présence du Président de la République du Kenya M. William RUTO, et de Mme Melinda FRENCH GATES. Cette réunion intervenait en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris.

La question de la réforme des missions des institutions financières internationales héritées des accords de Bretton Woods il y a près de 80 ans, est en effet au cœur du sommet, qui vise à mobiliser davantage de ressources et à mieux les utiliser, afin de créer le choc de financement nécessaire pour permettre à toutes les économies d’investir dans une transition juste, au service des populations et de la planète.

Ainsi lors de cette réunion, le Président de la République a insisté sur l’indispensable prise en compte des vulnérabilités aux effets du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, en complément des indicateurs économiques traditionnels, dans les analyses par ces institutions de la viabilité des dettes, dans l'allocation des financements, ou encore dans les réponses en cas de catastrophe naturelle. 


Cet appel partagé avec d’autres participants donnera lieu à de nouvelles annonces au cours du sommet, avec pour objectif central la formulation conjointe d’un mandat de réforme des missions des institutions financières internationales. 

Le Président de la République a insisté sur le fait que ces institutions devaient respecter des cibles clefs pour stimuler au maximum l'investissement privé via un effet de levier plus important. 

De même, la Banque mondiale a profité de cette session de travail pour annoncer le lancement du Private investment lab afin de trouver des solutions pour débloquer les investissements du secteur privé dans les pays en voie de développement.

Enfin la conversation a aussi porté sur les opportunités de nouvelles taxes innovantes à l'échelle internationale, sur les secteurs les plus profitables. La Président a rappelé à cette occasion que la France a mis en œuvre une taxe sur les services financiers et une taxe sur l'aviation, qui contribuent à notre action de solidarité internationale. Il a appelé ses partenaires à s'engager dans cette voie.

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