Le 11 mars 2020, lors de la première journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, le Président de la République a annoncé la création du Musée-mémorial du terrorisme à la suite du premier rapport de la mission de préfiguration présidée par l’historien Henry Rousso et des travaux menés par Elisabeth Pelsez, ancienne déléguée interministérielle à l’aide aux victimes. 

Un an après, une étape décisive en vue de la réalisation d’un musée d’histoire et de société inédit et unique dans sa conception est franchie : le Chef de l’Etat a retenu une implantation à Suresnes, à l’immédiate proximité du Mémorial de la France combattante. Ce nouveau musée, s’inscrivant ainsi dans un parcours mémoriel, prendra place dans les locaux actuels de l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA) qui doit prochainement déménager à Saint-Germain-en-Laye. 

Le site correspond de manière idéale aux préconisations de la mission de préfiguration, laquelle se réjouit que les recherches actives qu’elle mène depuis un an aient pu ainsi aboutir. 

La symbolique du site répond à la volonté de créer à la fois un lieu de résilience et de résistance. 

La résilience est en effet inscrite dans l’origine de ce bâtiment moderniste construit pour l’enfance en difficulté dans les années 30. La résistance est inhérente à sa localisation même car le bâtiment est au Mont-Valérien, haut lieu de notre mémoire nationale. Le site offre ainsi un lieu de sensibilisation pédagogique à l’histoire récente qui est au cœur du projet. 

Entrant dans la phase concrète de sa réalisation, l’État continuera à apporter à la mission de préfiguration, en liaison notamment avec la ville de Suresnes, son concours pour l’accomplissement de toutes les dimensions de ce projet. 

Aux côtés des associations de victimes du terrorisme et de nombreux acteurs parties prenantes, la mobilisation de tous en faveur de la reconnaissance aux victimes de ces tragédies et la volonté de transmettre aux générations futures se poursuivent dans la perspective d’une première pierre à poser en mars 2022. 

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