29 janvier 1981 - Seul le prononcé fait foi

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Allocution de M. Valéry Giscard d'Estaing à l'occasion de la présentation des lettres de créance de S.E.M. Armando Chavez Viaud, ambassadeur du El Salvador en France, Paris, Palais de l'Élysée, jeudi 29 janvier 1981

`Politique étrangère ` relations franco - el salvadoriennes`
- Monsieur l'ambassadeur,
- C'est bien volontiers que je reçois les lettres qui vous accréditent auprès de moi-même et de mon Gouvernement en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d'El Salvador.
- Les relations entre la France et El Salvador sont anciennes et elle nous ont conduits, au fil des générations, à nouer des liens dont vous offrez vous-même, monsieur l'ambassadeur,l'illustration. Je ne peux que me féliciter du choix que le gouvernement salvadorien a fait en vous désignant pour le représenter en France, pays auquel vous attachent vos origines familiales et une partie de votre formation.
- J'ai écouté avec une grande attention ce que vous m'avez dit de la situation actuelle dans votre pays. Vous savez la préoccupation qu'elle suscite ici en-raison, notamment, du climat de violence qui s'est développé et des souffrances qui en résultent pour la population salvadorienne.\
`Politique étrangère ` relations franco - el salvadoriennes`
- Vous avez fait appel à l'amitié et à la sympathie de la France dans des circonstances difficiles. Vous connaissez suffisamment nos principes et nos traditions pour avoir l'assurance que notre pays est acquis à toute solution permettant de restaurer la paix sociale par la promotion des libertés démocratiques, le respect de la personne humaine et un programme de réforme des structures, tel que vous l'avez mentionné, afin que le développement économique et social bénéficie à l'ensemble de la population.
- Je souhaite très vivement la mise en oeuvre de cette solution qui mettrait un terme aux épreuves que connaît votre pays. Elle permettraitaussi à notre coopération économique et culturelle de reprendre un cours normal et de connaître les développements qu'elle laissait entrevoir.
- Soyez assuré, monsieur l'ambassadeur, que vous trouverez tant auprès du Gouvernement français que de moi-même le -concours qui vous permette de mener à bien votre haute mission.
- Je vous prie de transmettre au président DUARTE les assurances de ma haute considération auxquelles je joins les voeux que je forme pour l'avenir dupeuple salvadorien.\