TELEGRAMME DE M. GISCARD D'ESTAING A S.E. LE GENERAL OBASANJO, PRESIDENT DU NIGERIA, A L'OCCASION DE LA LIBERATION D'OTAGES FRANCAIS AU TCHAD, PARIS, LE 15 AVRIL 1978

`POLITIQUE ETRANGERE ` RELATIONS FRANCO - NIGERIANES` MONSIEUR LE PRESIDENT, A L'HEURE OU M. CHRISTIAN MASSE ET SON COMPAGNON RETROUVENT LA LIBERTE, JE TIENS A VOUS PRESENTER MES REMERCIEMENTS PERSONNELS POUR LE ROLE DECISIF QUE LE GOUVERNEMENT DU NIGERIA A JOUE DANS UNE AFFAIRE QUI GRACE-A SON INTERVENTION, A PU TROUVER UNE HEUREUSE ISSUE. JE TIENS EGALEMENT A VOUS ADRESSER LES PLUS VIVES FELICITATIONS DU GOUVERNEMENT FRANCAIS POUR L'EFFICACITE DONT ONT FAIT PREUVE LES SERVICES NIGERIANS. LEUR ACTION EST UN EXEMPLE DE CE QUE DOIT ETRE LA COOPERATION INTERNATIONALE LORSQU'IL S'AGIT DE LUTTER CONTRE DES ENLEVEMENTS DE PERSONNES OU DES PRISES D'OTAGES QUI SONT INACCEPTABLES QUELS QUE PUISSENT ETRE LES MOTIFS INVOQUES PAR LEURS AUTEURS `OPPOSANTS TCHADIENS`. JE ME FAIS, ENFIN, L'INTERPRETE DE LA RECONNAISSANCE DE LA FAMILLE, BIENTOT REUNIE, COMME DE L'ENSEMBLE DE L'OPINION PUBLIQUE FRANCAISE QUI A ACCUEILLI AVEC SOULAGEMENT L'ANNONCE DE LA LIBERATION DE NOTRE COMPATRIOTE. VEUILLEZ AGREER, MONSIEUR LE PRESIDENT, LES ASSURANCES DE MA TRES HAUTE CONSIDERATION
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