5 septembre 1977 - Seul le prononcé fait foi
ALLOCUTION PRONONCEE PAR M. VALERY GISCARD D'ESTAING A L'OCCASION DU DINER OFFERT EN L'HONNEUR DE SA MAJESTE HUSSEIN IBN TALAL ROI DE JORDANIE HACHEMITE AU PALAIS DE L'ELYSEE, LE 5 SEPTEMBRE 1977
`POLITIQUE ETRANGERE ` RELATIONS FRANCO - JORDANIENNES` SIRE, PARIS A EU, A PLUSIEURS REPRISES, L'HONNEUR DE VOTRE VISITE. CHAQUE FOIS, VOUS LE SAVEZ, VOUS ETES POUR LA FRANCE, UN HOTE BIENVENU, ET POUR SES DIRIGEANTS, UN INTERLOCUTEUR RESPECTE ET ECOUTE. JE GARDE POUR MA PART LE SOUVENIR DES ENTRETIENS QUE J'AI EUS AVEC VOTRE MAJESTE, IL Y A DEUX ANS. LES CIRCONSTANCES DONNENT A VOTRE PRESENCE, CE SOIR, UNE SIGNIFICATION PARTICULIERE. VOTRE MAJESTE VIENT DE FETER LE VINGT CINQUIEME ANNIVERSAIRE DE SON ACCESSION AU TRONE. LA FRANCE EST HEUREUSE DE S'ASSOCIER A LA JOIE DE VOTRE PEUPLE EN VOUS EXPRIMANT SA CONSIDERATION ET SON AMITIE. ELLE SAIT COMBIEN VOUS VOUS ETES IDENTIFIE AU DESTIN DE VOTRE PAYS, AVEC QUEL SUCCES VOUS ALLIEZ AUX TRADITIONS D'UNE DES PLUS ANCIENNES DYNASTIES DE L'ISLAM LE SOUCI D'OUVERTURE SUR LE MONDE MODERNE, AVEC QUEL COURAGE ENFIN, VOUS AVEZ AFFRONTE LES EPREUVES DONT CE QUART DE SIECLE N'A MENAGE LES COUPS, NI A VOTRE ROYAUME, NI A VOTRE PERSONNE, ET POUR LESQUELS, EN PENSANT AU DERNIER D'ENTRE EUX, JE VOUS EXPRIME A NOUVEAU MES PROFONDES CONDOLEANCES. VOTRE VISITE EST AUSSI L'OCCASION, SIRE, DE MESURER LE CHEMIN PARCOURU DEPUIS QUE NOS DEUX PAYS ONT APPRIS A MIEUX SE CONNAITRE ET DECIDE DE COOPERER. QU'IL S'AGISSE DE LA CROISSANCE DE NOS ECHANGES COMMERCIAUX, DE LA COLLABORATION QUI S'INSTAURE ENTRE NOS UNIVERSITES, DU _CONCOURS QUE VOUS AVEZ DEMANDE A NOTRE COMMISSAIRE_GENERAL_AU-PLAN `JEAN RIPERT` D'APPORTER A VOS PROPRES REFLEXIONS SUR L'AVENIR DE VOTRE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, LE BILAN EST A LA MESURE DES REMARQUABLES PROGRES ACCOMPLIS PAR LE ROYAUME DE JORDANIE. PAR LEUR IMPORTANCE ET PAR LES PERSPECTIVES QU'ILS OUVRENT, LES PROJETS EN-COURS D'EXAMEN ENTRE NOS DEUX PAYS JUSTIFIENT LA CONFIANCE QUE NOUS PLACONS DANS L'AVENIR DE NOS RELATIONS
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`POLITIQUE ETRANGERE ` RELATIONS FRANCO - JORDANIENNES` MAIS, EN EVOQUANT TOUT A L'HEURE LES CIRCONSTANCES DE VOTRE VISITE, JE PENSAIS AVANT TOUT, ET VOUS EGALEMENT, SIRE, J'EN SUIS PERSUADE, AU CONFLIT QUI SE PROLONGE AU PROCHE-ORIENT ET QUI DEMEURE, POUR LA FRANCE COMME POUR LA JORDANIE, UN SUJET DE CONSTANTE ET SERIEUSE PREOCCUPATION. SI VOTRE PAYS EST L'UN DES PREMIERS A EN SUBIR LES CONSEQUENCES, CELLES-CI NE S'ARRETENT PAS AUX FRONTIERES DE LA REGION. ELLES MENACENT L'EQUILIBRE, ET, COMME ON L'A CONSTATE, LA PROSPERITE DU MONDE. AUCUN ETAT NE SAURAIT Y ETRE INDIFFERENT. LA POSITION DE LA FRANCE SUR CE SUJET DECOULE D'UNE CONVICTION SIMPLE : CELLE QUE L'ETABLISSEMENT DE LA PAIX SERAIT LA SOLUTION LA PLUS AVANTAGEUSE, ET DE LOIN, POUR TOUS LES ETATS DE LA REGION. JE N'APERCOIS PAS D'ALTERNATIVE SUR LAQUELLE PUISSE SE FONDER DURABLEMENT LA SECURITE ET LA PROSPERITE DES ETATS DU PROCHE-ORIENT. PUISQUE NOTRE CHOIX EST CELUI DE LA PAIX, IL FAUT ACCEPTER LA LOGIQUE DE LA PAIX, ET EXAMINER EN PROFONDEUR LES POINTS EN DISCUSSION. C'EST POURQUOI LA FRANCE A ESTIME DE SON DEVOIR DE FAIRE CONNAITRE LES CONDITIONS QU'ELLE JUGE INDISPENSABLES A L'ABOUTISSEMENT D'UN REGLEMENT GLOBAL, JUSTE ET DURABLE. ELLE L'A FAIT SANS PARTI-PRIS NI SOUCI DE PLAIRE, MAIS EN PLEINE CONSCIENCE DE SES RESPONSABILITES. L'EVOLUTION DES ESPRITS AUSSI BIEN QUE LE _COURS DES EVENEMENTS QUE NOUS OBSERVONS ME CONFIRMENT DANS LA CONVICTION QUE CETTE VOIE EST LA SEULE QUI REPONDE AUX EXIGENCES DE LA SITUATION. EN DEFINISSANT LES PRINCIPES D'UN REGLEMENT, LA FRANCE NE FAIT QUE TRADUIRE, AVANT D'AUTRES, LE SENTIMENT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS SON ENSEMBLE, COMME EN TEMOIGNE LE TRES LARGE CONSENSUS QUI S'EST ETABLI A LEUR SUJET. ET, ON LE VOIT BIEN, SELON QU'ON SE RAPPROCHE OU QU'ON S'ECARTE DE CES CONDITIONS, LES PERSPECTIVES S'ECLAIRENT OU S'ASSOMBRISSENT, L'ESPOIR DE LA PAIX RENAIT OU S'ELOIGNE. CE N'EST PAS DEVANT VOTRE MAJESTE QUE J'AI BESOIN DE LE SOULIGNER : QUELS QUE SOIENT LES AVANTAGES APPARENTS DU STATU QUO, LA PAIX, MEME SI ELLE COMPORTE DES SACRIFICES, REPOND SEULE A L'INTERET VERITABLE DE TOUS LES PAYS DE LA REGION. JE SUIS PERSUADE, SIRE, QUE VOUS PARTAGEZ CETTE CONVICTION
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`POLITIQUE ETRANGERE ` RELATIONS FRANCO - JORDANIENNES` AUSSI, EST-CE AVEC UN VIF INTERET QUE J'ATTENDS DE M'ENTRETENIR DEMAIN AVEC VOUS DE CES DIFFERENTS SUJETS, ET DE LA CONTRIBUTION QUE NOS DEUX PAYS PEUVENT APPORTER A LA RECHERCHE DE LA PAIX. EN VOUS REDISANT LE PLAISIR QUE J'AI A VOUS ACCUEILLIR, JE LEVE MON VERRE, SIRE, EN L'HONNEUR DE VOTRE MAJESTE ET JE FORME DES VOEUX POUR L'HEUREUX AVENIR DU PEUPLE JORDANIEN\
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`POLITIQUE ETRANGERE ` RELATIONS FRANCO - JORDANIENNES` MAIS, EN EVOQUANT TOUT A L'HEURE LES CIRCONSTANCES DE VOTRE VISITE, JE PENSAIS AVANT TOUT, ET VOUS EGALEMENT, SIRE, J'EN SUIS PERSUADE, AU CONFLIT QUI SE PROLONGE AU PROCHE-ORIENT ET QUI DEMEURE, POUR LA FRANCE COMME POUR LA JORDANIE, UN SUJET DE CONSTANTE ET SERIEUSE PREOCCUPATION. SI VOTRE PAYS EST L'UN DES PREMIERS A EN SUBIR LES CONSEQUENCES, CELLES-CI NE S'ARRETENT PAS AUX FRONTIERES DE LA REGION. ELLES MENACENT L'EQUILIBRE, ET, COMME ON L'A CONSTATE, LA PROSPERITE DU MONDE. AUCUN ETAT NE SAURAIT Y ETRE INDIFFERENT. LA POSITION DE LA FRANCE SUR CE SUJET DECOULE D'UNE CONVICTION SIMPLE : CELLE QUE L'ETABLISSEMENT DE LA PAIX SERAIT LA SOLUTION LA PLUS AVANTAGEUSE, ET DE LOIN, POUR TOUS LES ETATS DE LA REGION. JE N'APERCOIS PAS D'ALTERNATIVE SUR LAQUELLE PUISSE SE FONDER DURABLEMENT LA SECURITE ET LA PROSPERITE DES ETATS DU PROCHE-ORIENT. PUISQUE NOTRE CHOIX EST CELUI DE LA PAIX, IL FAUT ACCEPTER LA LOGIQUE DE LA PAIX, ET EXAMINER EN PROFONDEUR LES POINTS EN DISCUSSION. C'EST POURQUOI LA FRANCE A ESTIME DE SON DEVOIR DE FAIRE CONNAITRE LES CONDITIONS QU'ELLE JUGE INDISPENSABLES A L'ABOUTISSEMENT D'UN REGLEMENT GLOBAL, JUSTE ET DURABLE. ELLE L'A FAIT SANS PARTI-PRIS NI SOUCI DE PLAIRE, MAIS EN PLEINE CONSCIENCE DE SES RESPONSABILITES. L'EVOLUTION DES ESPRITS AUSSI BIEN QUE LE _COURS DES EVENEMENTS QUE NOUS OBSERVONS ME CONFIRMENT DANS LA CONVICTION QUE CETTE VOIE EST LA SEULE QUI REPONDE AUX EXIGENCES DE LA SITUATION. EN DEFINISSANT LES PRINCIPES D'UN REGLEMENT, LA FRANCE NE FAIT QUE TRADUIRE, AVANT D'AUTRES, LE SENTIMENT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS SON ENSEMBLE, COMME EN TEMOIGNE LE TRES LARGE CONSENSUS QUI S'EST ETABLI A LEUR SUJET. ET, ON LE VOIT BIEN, SELON QU'ON SE RAPPROCHE OU QU'ON S'ECARTE DE CES CONDITIONS, LES PERSPECTIVES S'ECLAIRENT OU S'ASSOMBRISSENT, L'ESPOIR DE LA PAIX RENAIT OU S'ELOIGNE. CE N'EST PAS DEVANT VOTRE MAJESTE QUE J'AI BESOIN DE LE SOULIGNER : QUELS QUE SOIENT LES AVANTAGES APPARENTS DU STATU QUO, LA PAIX, MEME SI ELLE COMPORTE DES SACRIFICES, REPOND SEULE A L'INTERET VERITABLE DE TOUS LES PAYS DE LA REGION. JE SUIS PERSUADE, SIRE, QUE VOUS PARTAGEZ CETTE CONVICTION
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`POLITIQUE ETRANGERE ` RELATIONS FRANCO - JORDANIENNES` AUSSI, EST-CE AVEC UN VIF INTERET QUE J'ATTENDS DE M'ENTRETENIR DEMAIN AVEC VOUS DE CES DIFFERENTS SUJETS, ET DE LA CONTRIBUTION QUE NOS DEUX PAYS PEUVENT APPORTER A LA RECHERCHE DE LA PAIX. EN VOUS REDISANT LE PLAISIR QUE J'AI A VOUS ACCUEILLIR, JE LEVE MON VERRE, SIRE, EN L'HONNEUR DE VOTRE MAJESTE ET JE FORME DES VOEUX POUR L'HEUREUX AVENIR DU PEUPLE JORDANIEN\