20 octobre 1976 - Seul le prononcé fait foi
ALLOCUTION DE M. VALERY GISCARD D'ESTAING, A SAINT-DENIS (ILE DE LA REUNION) MERCREDI 20 OCTOBRE 1976
`DOM` APRES LES PROPOS EMOUVANTS QUE NOUS VENONS D'ENTENDRE DE LA BOUCHE DE M. LE MAIRE DE SAINT-DENIS, DE CELLE DE M. LE DEPUTE DE L'ARRONDISSEMENT, JE VOUDRAIS VOUS DIRE, MESDAMES, MESSIEURS, VOUS QUI ETES DANS CETTE SALLE, VOUS QUI ETES SUR CETTE PLACE OU DANS CES RUES, QUE JE RESSENS CE SOIR COMME UN HONNEUR POUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE D'ETRE ACCUEILLI DANS LA MAISON MUNICIPALE DE SAINT-DENIS, C'EST-A-DIRE DANS LE CENTRE DE LA VIE CIVIQUE ET POLITIQUE DE CETTE CAPITALE HISTORIQUE DE LA_REUNION. QUAND JE DIS HISTORIQUE, JE PUIS AFFIRMER QUELQUE CHOSE D'EXCEPTIONNEL PARCE QUE, DEPUIS QUE LA_REUNION A UNE REELLE EXISTENCE, SAINT-DENIS EST SA CAPITALE. ET SI JE RESSENS CET ACCUEIL COMME UN HONNEUR, JE ME REJOUIS AUSSI QUE, GRACE-A LA DIFFUSION DES MOYENS DE COMMUNICATION, BEAUCOUP DE FRANCAISES ET DE FRANCAIS DE LA METROPOLE ASSISTENT EN REALITE, CE SOIR, A CET ACCUEIL ET A CETTE CEREMONIE. ET CE QUE L'ON LISAIT, TOUT A L'HEURE, SUR LES REGARDS, SUR LES SOURIRES, SUR LES MAINS TENDUES, IL N'EST PAS NECESSAIRE QUE JE LE DISE MOI-MEME CAR, AUJOURD'HUI, LES FRANCAIS ET LES FRANCAISES DE LA METROPOLE ONT PU EN ETRE EUX-MEMES LES TEMOINS. ILS ONT PU DECOUVRIR AVEC MOI, JE N'AI PAS DE SCRUPULE A DIRE DECOUVRIR, BIEN QUE NATURELLEMENT VOUS PENSIEZ QUE, POUR UN HOMME PUBLIC FRANCAIS, IL AURAIT PU VENIR PLUS TOT A LA_REUNION, MAIS JE N'AI PAS DE SCRUPULE A LE DIRE PARCE QUE JE SUIS, EN REALITE, COMME JE LE RAPPELAIS CE MATIN, AVEC LE GENERAL DE GAULLE, LE SEUL CHEF_DE_L'ETAT FRANCAIS QUI SOIT VENU EN TROIS SIECLES SUR CETTE TERRE. ET EN Y DEBARQUANT CE MATIN, J'AI REGARDE DE LOIN ET DE HAUT CETTE ILE, COMME SI ELLE ETAIT DESERTE, AVEC SES PRAIRIES ET SES ARBRES, ET PUIS, EN SE RAPPROCHANT, J'AI APERCU LA BLANCHEUR DE SAINT-DENIS, SON TRACE RECTANGULAIRE DE LA FRANCE DU XVIIEME SIECLE, SES MAISONS ET SES ARBRES, ET J'AI COMPRIS QUE C'ETAIT LA FRANCE QUI AVAIT APPRIVOISE CETTE NATURE. L'OEUVRE QUI A ETE _ENTREPRISE DEPUIS TROIS SIECLES S'EST ACCELEREE BRUSQUEMENT DEPUIS LA FIN DE LA GUERRE. SEULS, LES HISTORIENS POURRONT COMPARER LE CONTENU DES PERIODES QUE NOUS VIVONS MAIS IL EST VRAISEMBLABLE QUE, DE 1946 A 1976, LA_REUNION AURA PLUS CHANGE ET, A VRAI DIRE, PLUS PROGRESSE QUE DANS LES 270 PREMIERES ANNEES DE SON HISTOIRE. ET LES HOMMES QUI ONT CONTRIBUE A CETTE TRANSFORMATION ET A CE CHANGEMENT SONT DANS CETTE SALLEÕ\
`DOM` ILS EN ONT ETE SOIT LES ANIMATEURS, S'ILS SONT DES RESPONSABLES POLITIQUES, SOIT LES ARTISANS, S'ILS SONT DES CHEFS DE SERVICE ADMINISTRATIFS, SOIT LES CREATEURS, S'ILS PARTICIPENT A LA VIE ECONOMIQUE LOCALE. VOUS AVEZ DIT TOUT A L'HEURE, MONSIEUR LE MAIRE, VOUS AVEZ DIT TOUT A L'HEURE, MONSIEUR LE DEPUTE `DEBRE MICHEL`, CE QU'IL CONVENAIT, SELON VOUS, DE FAIRE. ET JE VOUDRAIS VOUS REPONDRE EN VOUS DISANT QUEL EST, A CET EGARD, LA VISION ET L'ENGAGEMENT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. D'ABORD, IL EST TOUT A FAIT CLAIR QU'IL N'EST POSSIBLE NI DE S'ARRETER, NI MOINS ENCORE DE RECULER ET DONC QUE L'OEUVRE DOIT ETRE POURSUIVIE. C'EST POURQUOI IL Y A DES MOTS QU'IL FAUT RAYER DU VOCABULAIRE REUNIONNAIS, COMME IL FAUDRAIT D'AILLEURS LES RAYER DU VOCABULAIRE DE LA METROPOLE, QUI SONT LES TERMES DE DOUTE, LES TERMES D'INQUIETUDE, LES TERMES DE DECOURAGEMENT, C'EST-A-DIRE L'EXPRESSION DE TOUTES CES FORCES NEGATIVES QUE NOUS CONTINUONS A TRAINER DERRIERE NOUS ET PARFOIS EN NOUS. IL FAUT, AU CONTRAIRE, CONTINUER ET PROGRESSER. PROGRESSER DANS QUELLE DIRECTION ? VOUS PENSIEZ TOUT A L'HEURE, MONSIEUR LE MAIRE, QUE LA_REUNION ETAIT TRES LOIN DE LA METROPOLE. ELLE S'EN EST AU CONTRAIRE SINGULIEREMENT RAPPROCHEE. LE FAIT QU'IL SUFFISE ACTUELLEMENT DE QUELQUES HEURES POUR Y VENIR, LE FAIT QU'IL SUFFISE DE TOURNER UN CADRAN DE SON DOIGT, CE QUE J'AI FAIT TOUT A L'HEURE POUR AVOIR UNE COMMUNICATION TELEPHONIQUE AVEC LA CAPITALE, MONTRE QU'AU CONTRAIRE LE GRAND MOUVEMENT DE NOTRE EPOQUE VOUS RAPPROCHE DE LA METROPOLE ET QUE CETTE DISTANCE, QUI EST NATURELLEMENT OBJECTIVEMENT LA VOTRE, C'EST PLUS LE TEMOIGNAGE D'UNE PRESENCE DE LA FRANCE DANS LE MONDE QU'UNE DISTANCE QUI SEPARERAIT DEUX ENSEMBLES FRANCAIS. IL FAUT DONC CONTINUER CE PROGRES ET IL FAUT LE CONTINUER DANS LA SOLIDARITEÕ¿\
LA NOUVELLE PHASE DU DEVELOPPEMENT DE LA_REUNION SUPPOSE CE QU'ON APPELLE LE DECOLLAGE ECONOMIQUE. CE DECOLLAGE ECONOMIQUE, IL A ETE PREPARE, IL A FAIT L'OBJET DE BEAUCOUP D'EFFORTS, IL NE S'EST PAS ENCORE NETTEMENT DECLENCHE ET JE SOUHAITE QU'A L'IMAGE DE CE QUI S'EST ACCOMPLI DEPUIS 25 ANS, LES 25 PROCHAINES ANNEES APPORTENT A TOUTES LES ACTIVITES REUNIONNAISES ET A LA JEUNESSE LE SENTIMENT POSITIF ET EXALTANT DE CE DECOLLAGE ECONOMIQUE. LA METROPOLE PEUT ET DOIT Y CONTRIBUER. MAIS ELLE PEUT ET DOIT Y CONTRIBUER DANS UN ESPRIT DE SOLIDARITE. EN DEHORS DE LA SOLIDARITE IL N'Y A QUE L'ASSISTANCE ET JE NE CONSIDERE PAS QU'IL SOIT DIGNE NI DES REUNIONNAIS NI DES FRANCAIS DE LA METROPOLE DE FONDER UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT SUR L'ASSISTANCE. IL FAUT LA FONDER SUR LA SOLIDARITE ET C'EST POURQUOI NOUS RECHERCHERONS, NOUS DECIDERONS ET ANNONCERONS LES MESURES QUI, DANS-LE-CADRE DE LA SOLIDARITE FRANCAISE, POURRONT PREPARER ET PROVOQUER CE DECOLLAGE ECONOMIQUE DE LA_REUNION. ET D'AILLEURS, DANS LES PROCHAINES SEMAINES, M. LE DEPUTE `DEBRE MICHEL`, REPONDANT A CERTAINES DE VOS SUGGESTIONS, LE GOUVERNEMENT ACCROITRA LES FACILITES QUI SONT ACTUELLEMENT OFFERTES DANS LA METROPOLE AUX JEUNES REUNIONNAIS QUI VEULENT Y TROUVER UN EMPLOI ET Y COMPLETER UNE FORMATION, CAR AU _CONCOURS QUI S'AJOUTE AINSI A LA SOLUTION DU PROBLEME DE L'EMPLOI, S'AJOUTE PEUT-ETRE UNE REALITE PLUS FORTE QUI EST D'INTENSIFIER, DE RESSERRER LES LIENS HUMAINS QUI SE TISSENT DE PLUS EN PLUS ENTRE LA POPULATION METROPOLITAINE ET LA POPULATION REUNIONNAISEÕ¿\
`DOM` VOUS VOUS ETONNEREZ PEUT-ETRE DE CE QUE JE VAIS VOUS DIRE MAINTENANT. APRES VOUS AVOIR PARLE DE CETTE UNITE QUI EST LA NOTRE, DE CETTE SOLIDARITE QUI DOIT ETRE LE PRINCIPE DU DEVELOPPEMENT, JE VOUDRAIS VOUS CONSEILLER DE BIEN GARDER LA_REUNION. VOUS VIVEZ SUR UNE TERRE EXCEPTIONNELLE QUI A GARDE SA PERSONNALITE, QUI A ETE PEU ALTEREE PAR LES SIECLES, QUI A SA FACON DE VIVRE, QUI A SA FORME DE CULTURE, SA FORME DE POESIE, TOUT CECI DOIT ETRE PRESERVE. S'IL Y A UNE ILE A LAQUELLE JE NE SOUHAITE PAS LA CROISSANCE SAUVAGE, C'EST BIEN L'ILE DE LA_REUNION. ET MAINTENANT QUE NOUS SAVONS MIEUX DOMINER LE DEVELOPPEMENT DES SOCIETES HUMAINES, JE CROIS QUE NOUS DEVONS ETRE CAPABLES, DANS CETTE ILE, DE PRESERVER LA_REUNION ET EN MEME TEMPS DE CONDUIRE LE PROGRES NECESSAIRE DE SON NIVEAU_DE_VIE ET DE SON EMPLOI. MONSIEUR LE MAIRE, JE VOUS AI DIT, TOUT A L'HEURE, QUE JE RESSENTAIS L'HONNEUR D'ETRE ACCUEILLI DANS CETTE SALLE ET JE VAIS RESSENTIR TOUT A L'HEURE A VOS COTES LE PLAISIR QUE LA VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE SOIT UNE FETE POUR LES REUNIONNAIS CAR JE NE SUIS PAS VENU VISITER UN PAYSAGE, JE NE SUIS PAS VENU RENCONTRER UNE ADMINISTRATION, JE SUIS VENU RENCONTRER LES HABITANTES ET LES HABITANTS DE LA_REUNION ET JE SOUHAITE QUE CETTE RENCONTRE SOIT POUR EUX UNE FETE. NOUS ALLONS TRAVERSER LA VILLE ET, EN LA TRAVERSANT, JE SOUHAITE QUE CE SOIT A LA FOIS LA FETE DE LA LIBERTE, LA FETE DE LA FRATERNITE ET LA FETE DE LA DEMOCRATIE FRANCAISE. VOUS M'AVEZ DEMANDE, MONSIEUR LE MAIRE, MONSIEUR LE DEPUTE `DEBRE MICHEL`, DE GARDER UN SOUVENIR DE CETTE RENCONTRE. VOUS SAVEZ COMME MOI QUE LE SOUVENIR NE SE MESURE PAS A LA DUREE DU TEMPS, IL SE MESURE A L'INTENSITE DE CE QUE L'ON RESSENT. J'AI ETE HEUREUX AUJOURD'HUI, JE SERAI HEUREUX DEMAIN DE CONNAITRE PERSONNELLEMENT LES REUNIONNAISES ET LES REUNIONNAIS QUE J'AI RENCONTRES ET QUE JE RENCONTRERAI ET JE SOUHAITE QU'ILS AIENT SENTI DANS MON ATTITUDE, DANS MES PROPOS, DANS MON MESSAGE, LA CHALEUR, L'AMITIE ET LA SIMPLICITE DE L'AFFECTION QUE VOUS PORTE LE PEUPLE FRANCAISÕ\
`DOM` ILS EN ONT ETE SOIT LES ANIMATEURS, S'ILS SONT DES RESPONSABLES POLITIQUES, SOIT LES ARTISANS, S'ILS SONT DES CHEFS DE SERVICE ADMINISTRATIFS, SOIT LES CREATEURS, S'ILS PARTICIPENT A LA VIE ECONOMIQUE LOCALE. VOUS AVEZ DIT TOUT A L'HEURE, MONSIEUR LE MAIRE, VOUS AVEZ DIT TOUT A L'HEURE, MONSIEUR LE DEPUTE `DEBRE MICHEL`, CE QU'IL CONVENAIT, SELON VOUS, DE FAIRE. ET JE VOUDRAIS VOUS REPONDRE EN VOUS DISANT QUEL EST, A CET EGARD, LA VISION ET L'ENGAGEMENT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. D'ABORD, IL EST TOUT A FAIT CLAIR QU'IL N'EST POSSIBLE NI DE S'ARRETER, NI MOINS ENCORE DE RECULER ET DONC QUE L'OEUVRE DOIT ETRE POURSUIVIE. C'EST POURQUOI IL Y A DES MOTS QU'IL FAUT RAYER DU VOCABULAIRE REUNIONNAIS, COMME IL FAUDRAIT D'AILLEURS LES RAYER DU VOCABULAIRE DE LA METROPOLE, QUI SONT LES TERMES DE DOUTE, LES TERMES D'INQUIETUDE, LES TERMES DE DECOURAGEMENT, C'EST-A-DIRE L'EXPRESSION DE TOUTES CES FORCES NEGATIVES QUE NOUS CONTINUONS A TRAINER DERRIERE NOUS ET PARFOIS EN NOUS. IL FAUT, AU CONTRAIRE, CONTINUER ET PROGRESSER. PROGRESSER DANS QUELLE DIRECTION ? VOUS PENSIEZ TOUT A L'HEURE, MONSIEUR LE MAIRE, QUE LA_REUNION ETAIT TRES LOIN DE LA METROPOLE. ELLE S'EN EST AU CONTRAIRE SINGULIEREMENT RAPPROCHEE. LE FAIT QU'IL SUFFISE ACTUELLEMENT DE QUELQUES HEURES POUR Y VENIR, LE FAIT QU'IL SUFFISE DE TOURNER UN CADRAN DE SON DOIGT, CE QUE J'AI FAIT TOUT A L'HEURE POUR AVOIR UNE COMMUNICATION TELEPHONIQUE AVEC LA CAPITALE, MONTRE QU'AU CONTRAIRE LE GRAND MOUVEMENT DE NOTRE EPOQUE VOUS RAPPROCHE DE LA METROPOLE ET QUE CETTE DISTANCE, QUI EST NATURELLEMENT OBJECTIVEMENT LA VOTRE, C'EST PLUS LE TEMOIGNAGE D'UNE PRESENCE DE LA FRANCE DANS LE MONDE QU'UNE DISTANCE QUI SEPARERAIT DEUX ENSEMBLES FRANCAIS. IL FAUT DONC CONTINUER CE PROGRES ET IL FAUT LE CONTINUER DANS LA SOLIDARITEÕ¿\
LA NOUVELLE PHASE DU DEVELOPPEMENT DE LA_REUNION SUPPOSE CE QU'ON APPELLE LE DECOLLAGE ECONOMIQUE. CE DECOLLAGE ECONOMIQUE, IL A ETE PREPARE, IL A FAIT L'OBJET DE BEAUCOUP D'EFFORTS, IL NE S'EST PAS ENCORE NETTEMENT DECLENCHE ET JE SOUHAITE QU'A L'IMAGE DE CE QUI S'EST ACCOMPLI DEPUIS 25 ANS, LES 25 PROCHAINES ANNEES APPORTENT A TOUTES LES ACTIVITES REUNIONNAISES ET A LA JEUNESSE LE SENTIMENT POSITIF ET EXALTANT DE CE DECOLLAGE ECONOMIQUE. LA METROPOLE PEUT ET DOIT Y CONTRIBUER. MAIS ELLE PEUT ET DOIT Y CONTRIBUER DANS UN ESPRIT DE SOLIDARITE. EN DEHORS DE LA SOLIDARITE IL N'Y A QUE L'ASSISTANCE ET JE NE CONSIDERE PAS QU'IL SOIT DIGNE NI DES REUNIONNAIS NI DES FRANCAIS DE LA METROPOLE DE FONDER UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT SUR L'ASSISTANCE. IL FAUT LA FONDER SUR LA SOLIDARITE ET C'EST POURQUOI NOUS RECHERCHERONS, NOUS DECIDERONS ET ANNONCERONS LES MESURES QUI, DANS-LE-CADRE DE LA SOLIDARITE FRANCAISE, POURRONT PREPARER ET PROVOQUER CE DECOLLAGE ECONOMIQUE DE LA_REUNION. ET D'AILLEURS, DANS LES PROCHAINES SEMAINES, M. LE DEPUTE `DEBRE MICHEL`, REPONDANT A CERTAINES DE VOS SUGGESTIONS, LE GOUVERNEMENT ACCROITRA LES FACILITES QUI SONT ACTUELLEMENT OFFERTES DANS LA METROPOLE AUX JEUNES REUNIONNAIS QUI VEULENT Y TROUVER UN EMPLOI ET Y COMPLETER UNE FORMATION, CAR AU _CONCOURS QUI S'AJOUTE AINSI A LA SOLUTION DU PROBLEME DE L'EMPLOI, S'AJOUTE PEUT-ETRE UNE REALITE PLUS FORTE QUI EST D'INTENSIFIER, DE RESSERRER LES LIENS HUMAINS QUI SE TISSENT DE PLUS EN PLUS ENTRE LA POPULATION METROPOLITAINE ET LA POPULATION REUNIONNAISEÕ¿\
`DOM` VOUS VOUS ETONNEREZ PEUT-ETRE DE CE QUE JE VAIS VOUS DIRE MAINTENANT. APRES VOUS AVOIR PARLE DE CETTE UNITE QUI EST LA NOTRE, DE CETTE SOLIDARITE QUI DOIT ETRE LE PRINCIPE DU DEVELOPPEMENT, JE VOUDRAIS VOUS CONSEILLER DE BIEN GARDER LA_REUNION. VOUS VIVEZ SUR UNE TERRE EXCEPTIONNELLE QUI A GARDE SA PERSONNALITE, QUI A ETE PEU ALTEREE PAR LES SIECLES, QUI A SA FACON DE VIVRE, QUI A SA FORME DE CULTURE, SA FORME DE POESIE, TOUT CECI DOIT ETRE PRESERVE. S'IL Y A UNE ILE A LAQUELLE JE NE SOUHAITE PAS LA CROISSANCE SAUVAGE, C'EST BIEN L'ILE DE LA_REUNION. ET MAINTENANT QUE NOUS SAVONS MIEUX DOMINER LE DEVELOPPEMENT DES SOCIETES HUMAINES, JE CROIS QUE NOUS DEVONS ETRE CAPABLES, DANS CETTE ILE, DE PRESERVER LA_REUNION ET EN MEME TEMPS DE CONDUIRE LE PROGRES NECESSAIRE DE SON NIVEAU_DE_VIE ET DE SON EMPLOI. MONSIEUR LE MAIRE, JE VOUS AI DIT, TOUT A L'HEURE, QUE JE RESSENTAIS L'HONNEUR D'ETRE ACCUEILLI DANS CETTE SALLE ET JE VAIS RESSENTIR TOUT A L'HEURE A VOS COTES LE PLAISIR QUE LA VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE SOIT UNE FETE POUR LES REUNIONNAIS CAR JE NE SUIS PAS VENU VISITER UN PAYSAGE, JE NE SUIS PAS VENU RENCONTRER UNE ADMINISTRATION, JE SUIS VENU RENCONTRER LES HABITANTES ET LES HABITANTS DE LA_REUNION ET JE SOUHAITE QUE CETTE RENCONTRE SOIT POUR EUX UNE FETE. NOUS ALLONS TRAVERSER LA VILLE ET, EN LA TRAVERSANT, JE SOUHAITE QUE CE SOIT A LA FOIS LA FETE DE LA LIBERTE, LA FETE DE LA FRATERNITE ET LA FETE DE LA DEMOCRATIE FRANCAISE. VOUS M'AVEZ DEMANDE, MONSIEUR LE MAIRE, MONSIEUR LE DEPUTE `DEBRE MICHEL`, DE GARDER UN SOUVENIR DE CETTE RENCONTRE. VOUS SAVEZ COMME MOI QUE LE SOUVENIR NE SE MESURE PAS A LA DUREE DU TEMPS, IL SE MESURE A L'INTENSITE DE CE QUE L'ON RESSENT. J'AI ETE HEUREUX AUJOURD'HUI, JE SERAI HEUREUX DEMAIN DE CONNAITRE PERSONNELLEMENT LES REUNIONNAISES ET LES REUNIONNAIS QUE J'AI RENCONTRES ET QUE JE RENCONTRERAI ET JE SOUHAITE QU'ILS AIENT SENTI DANS MON ATTITUDE, DANS MES PROPOS, DANS MON MESSAGE, LA CHALEUR, L'AMITIE ET LA SIMPLICITE DE L'AFFECTION QUE VOUS PORTE LE PEUPLE FRANCAISÕ\