5 mars 1975 - Seul le prononcé fait foi
ALLOCUTION DE MONSIEUR VALERY GISCARD D'ESTAING A LA RESIDENCE DE M. L'AMBASSADEUR DE FRANCE A BANGUI LE 5 MARS 1975
=POLITIQUE EXTERIEURE= MONSIEUR LE PRESIDENT A VIE, MESDAMES ET MESSIEURS LES MINISTRES, MESSIEURS LES AMBASSADEURS, MES CHERS COMPATRIOTES QUI SONT LES RESIDANTS EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE. JE VOUDRAIS VOUS DIRE QUE C'EST UNE GRANDE JOIE, MONSIEUR LE PRESIDENT A VIE, DE VOUS ACCUEILLIR SUR CETTE PARCELLE DE SOL FRANCAIS QUE CONSTITUE L'AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE A BANGUI. ET C'EST POUR MOI UN TRES GRAND PLAISIR QUE D'ACCUEILLIR LES FRANCAISES ET LES FRANCAIS RESIDANT EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE DONT JE SAIS D'AILLEURS QU'AU MOMENT OU IL S'EST AGIT DE CHOISIR EN MAI DERNIER LE NOUVEAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, ILS M'ONT FAIT LARGEMENT CONFIANCE. ET IL EST BIEN NATUREL QUE JE VOUS EN REMERCIE. MONSIEUR LE PRESIDENT A VIE, DANS LES DISCOURS QUE NOUS AVONS ECHANGE TOUT A L'HEURE A L'AERODROME ET QUI JAILLISSAIENT L'UN ET L'AUTRE DU FOND DU COEUR, JE VOUS AI DIT QUE CONFORMEMENT A LA LOI DE L'HISTOIRE, LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET LA REPUBLIQUE FRANCAISE DONT LES HISTOIRES ONT ETE LONGTEMPS ET ETROITEMENT MELEES, S'ETAIENT SEPAREES SANS JAMAIS CEPENDANT S'ELOIGNER. ELLES SE SONT SEPAREES EN-RAISON DE L'INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : INDEPENDANCE DONT VOUS SAVEZ QUE LA FRANCE ET MOI-MEME LA RESPECTONS PROFONDEMENT SANS AUCUNE ARRIERE-PENSEE D'AUCUNE SORTE. LE PEUPLE CENTRAFRICAIN DESORMAIS, PAR LA VOIX DE SON PRESIDENT A VIE, PAR CELLE DE SES MINISTRES, DE SES REPRESENTANTS, DE SON PARTI, CONDUIT SON PROPRE SORT COMME LE FONT LA PLUPART DES PEUPLES DU MONDE ET LA FRANCE CONSIDERE ET RESPECTE L'INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE. EN MEME TEMPS, CE QUI EST A LA FOIS UNE CHANCE ET, DANS UNE CERTAINE MESURE UN RESULTAT A METTRE A L'ACTIF DES DEUX PEUPLES. NOUS NE NOUS SOMMES PAS ELOIGNES A LA FOIS DANS LE TRES GRAND NOMBRE DE DIRIGEANTS DE VOTRE ADMINISTRATION, DE VOS ENTREPRISES, DE VOTRE ENSEIGNEMENT QUI SE FORMENT A L'HEURE ACTUELLE DANS NOTRE PAYS ET QUE NOUS SOMMES, VOUS LE SAVEZ, TRES HEUREUX D'Y ACCUEILLIR. ET J'EN VOIS AUSSI LA DEMONSTRATION DANS LA PRESENCE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE DE CES NOMBREUX RESIDENTS , FRANCAISES ET FRANCAIS, MES COMPATRIOTES QUI APPORTENT, VOUS LE SAVEZ, LEUR CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT DE VOTRE PAYS. ET AINSI, LA PRESENCE HUMAINE DES UNS ET DES AUTRES, DES CENTRAFRICAINS QUI SE FORMENT EN FRANCE, DES FRANCAIS QUI TRAVAILLENT EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, TEMOIGNE DU FAIT QUE NOS PAYS NE SE SONT PAS ELOIGNES\
=POLITIQUE EXTERIEURE= JE VOUDRAIS VOUS DIRE, MES CHERS AMIS, EN TANT QUE PRESIDENT DE TOUS LES FRANCAIS, DONC LE PRESIDENT DES FRANCAIS DE BANGUI, ET DE CEUX QUI RESIDENT EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, QUE JE VOUS FAIS CONFIANCE POUR REPRESENTER NOTRE PAYS DANS CETTE NOUVELLE PAGE DE SON HISTOIRE ET DE SA PRESENCE. JE SAIS PARFAITEMENT QUE VOUS COMPRENEZ, QUE VOUS RESPECTEZ L'ESPRIT ET LES LOIS DU PAYS QUI VOUS ACCUEILLE. JE SAIS EN MEME TEMPS QUE VOUS APPORTEZ VOTRE CONTRIBUTION PERSONNELLE ET ACTIVE A CES PROBLEMES DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET DE PROMOTION SOCIALE, ET JE SAIS, PARCE QU'IL ME L'A DIT, QUE LE PRESIDENT A VIE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE APPRECIE COMME JE LE FAIS LA CONTRIBUTION QUE VOUS APPORTEZ AU DEVELOPPEMENT DE SON PAYS. TOUT A L'HEURE, PARLANT DE MON ELECTION, JE VOUS EXPRIMAIS MA RECONNAISSANCE. A L'INSTANT, M'ADRESSANT COMME VOTRE PRESIDENT, JE VOUS EXPRIME MA CONFIANCE. JE SUIS SUR QUE VOUS REPRESENTEZ ET REPRESENTEREZ LA FRANCE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE COMME ELLE _COMPTE SUR VOUS POUR QUE VOUS LE FASSIEZ. ET AINSI, CE RAPPROCHEMENT MAINTENU ENTRE NOS DEUX PEUPLES, MONSIEUR LE PRESIDENT A VIE, NE SERA PAS SEULEMENT UN LEG DE L'HISTOIRE, IL SERA LE TEMOIGNAGE D'UNE NOUVELLE AVENTURE A LAQUELLE NOUS VOULONS CONTRIBUER LES UNS ET LES AUTRES, ET QUI EST CELLE DU RAPPROCHEMENT SI NECESSAIRE DES PEUPLES DE L'UNIVERS. C'EST POURQUOI NOUS ALLONS CIRCULER TOUT A L'HEURE PARMI VOUS, NOUS NE POURRONS MALHEUREUSEMENT PAS SALUER INDIVIDUELLEMENT CHACUNE ET CHACUN COMME NOUS EN AURIONS LE DESIR, MAIS JE TIENS A VOUS EXPRIMER AU NOM DE LA FRANCE, UN PEU LOINTAINE MAIS APRES TOUT PAS SI LOINTAINE, LE TEMOIGNAGE DE SA SOLIDARITE ET DE SA CONFIANCE\
=POLITIQUE EXTERIEURE= JE VOUDRAIS VOUS DIRE, MES CHERS AMIS, EN TANT QUE PRESIDENT DE TOUS LES FRANCAIS, DONC LE PRESIDENT DES FRANCAIS DE BANGUI, ET DE CEUX QUI RESIDENT EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, QUE JE VOUS FAIS CONFIANCE POUR REPRESENTER NOTRE PAYS DANS CETTE NOUVELLE PAGE DE SON HISTOIRE ET DE SA PRESENCE. JE SAIS PARFAITEMENT QUE VOUS COMPRENEZ, QUE VOUS RESPECTEZ L'ESPRIT ET LES LOIS DU PAYS QUI VOUS ACCUEILLE. JE SAIS EN MEME TEMPS QUE VOUS APPORTEZ VOTRE CONTRIBUTION PERSONNELLE ET ACTIVE A CES PROBLEMES DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET DE PROMOTION SOCIALE, ET JE SAIS, PARCE QU'IL ME L'A DIT, QUE LE PRESIDENT A VIE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE APPRECIE COMME JE LE FAIS LA CONTRIBUTION QUE VOUS APPORTEZ AU DEVELOPPEMENT DE SON PAYS. TOUT A L'HEURE, PARLANT DE MON ELECTION, JE VOUS EXPRIMAIS MA RECONNAISSANCE. A L'INSTANT, M'ADRESSANT COMME VOTRE PRESIDENT, JE VOUS EXPRIME MA CONFIANCE. JE SUIS SUR QUE VOUS REPRESENTEZ ET REPRESENTEREZ LA FRANCE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE COMME ELLE _COMPTE SUR VOUS POUR QUE VOUS LE FASSIEZ. ET AINSI, CE RAPPROCHEMENT MAINTENU ENTRE NOS DEUX PEUPLES, MONSIEUR LE PRESIDENT A VIE, NE SERA PAS SEULEMENT UN LEG DE L'HISTOIRE, IL SERA LE TEMOIGNAGE D'UNE NOUVELLE AVENTURE A LAQUELLE NOUS VOULONS CONTRIBUER LES UNS ET LES AUTRES, ET QUI EST CELLE DU RAPPROCHEMENT SI NECESSAIRE DES PEUPLES DE L'UNIVERS. C'EST POURQUOI NOUS ALLONS CIRCULER TOUT A L'HEURE PARMI VOUS, NOUS NE POURRONS MALHEUREUSEMENT PAS SALUER INDIVIDUELLEMENT CHACUNE ET CHACUN COMME NOUS EN AURIONS LE DESIR, MAIS JE TIENS A VOUS EXPRIMER AU NOM DE LA FRANCE, UN PEU LOINTAINE MAIS APRES TOUT PAS SI LOINTAINE, LE TEMOIGNAGE DE SA SOLIDARITE ET DE SA CONFIANCE\