4 octobre 1974 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. Valéry Giscard d'Estaing, Président de la République, à l'occasion de l'inauguration du 61eme salon de l'automobile, à Paris le 4 octobre 1974.
MONSIEUR LE PRESIDENT, MESSIEURS LES MINISTRES, MESDAMES, MESSIEURS, CE N'ETAIT PAS L'USAGE LORSQUE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE INAUGURAIT LE SALON DE L'AUTOMOBILE QU'IL Y PRENNE LA PAROLE. OU PLUS EXACTEMENT IL FAISAIT UN CERTAIN NOMBRE DE COMMENTAIRES, UN CERTAIN NOMBRE D'OBSERVATIONS, SUR LES STANDS QU'IL VISITAIT. MAIS, J'AI PENSE QUE CETTE ANNEE EN-RAISON DE LA SITUATION, EN-RAISON DES PREOCCUPATIONS, DU SECTEUR DE L'AUTOMOBILE, IL ETAIT BON QUE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE S'EXPRIME DEVANT VOUS. IL FAUT SAVOIR, EN EFFET, QUE LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE EST UN SECTEUR ESSENTIEL DE L'INDUSTRIE FRANCAISE. CETTE CONSTRUCTION REPRESENTE UN CHIFFRE D'AFFAIRES SUPERIEUR A 40 MILLIARDS DE FRANCS ET EMPLOIE DIRECTEMENT, A L'HEURE ACTUELLE, DANS NOTRE ECONOMIE, 450 000 PERSONNES. C'EST UN SECTEUR QUI EPROUVE UNE CERTAINE PREOCCUPATION A L'HEURE ACTUELLE, ET JE CROIS QU'IL FAUT DEPEINDRE CLAIREMENT LA SITUATION\
EN-MATIERE ECONOMIQUE, NOUS SOMMES EN-TRAIN DE PASSER D'UNE EPOQUE A UNE AUTRE. ET DONC CE QU'IL FAUT ATTENDRE DES POUVOIRS PUBLICS, CE N'EST PAS QU'ILS RETABLISSENT LES CIRCONSTANCES OU LES DONNEES DE L'EPOQUE ANTERIEURE DE CELLE DANS LAQUELLE NOUS AVONS VECU AU-COURS DES DIX DERNIERES ANNEES. CETTE EPOQUE, VOUS LE SAVEZ, PRESENTAIT D'AILLEURS UN CERTAIN NOMBRE D'INCONVENIENTS, PUISQUE C'ETAIT L'EPOQUE DU GASPILLAGE, C'ETAIT L'EPOQUE DE LA CROISSANCE SAUVAGE, C'ETAIT L'EPOQUE D'UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE QUI SECOUAIT LES STRUCTURES HUMAINES ET SOCIALES ET QUI TRES SOUVENT DESORGANISAIT LES ENTREPRISES. ET D'AILLEURS A L'HEURE ACTUELLE OU L'ON PENSE A CETTE PERIODE PASSEE, IL NE FAUT PAS OUBLIER NON PLUS QU'ELLE A ETE LA PERIODE DE LA MOROSITE ET LA PERIODE DE LA CONTESTATION. LE ROLE DES POUVOIRS PUBLICS A L'HEURE ACTUELLE C'EST D'ORGANISER L'ENTREE DE L'ECONOMIE FRANCAISE DANS CETTE PERIODE NOUVELLE. PERIODE DANS LAQUELLE, EN EFFET, LA RESSOURCE EXTERIEURE EST PLUS RARE, PERIODE DANS LAQUELLE IL NOUS FAUT REAPPRENDRE A MIEUX COMPTER, PERIODE PAR CONTRE DANS LAQUELLE CERTAINEMENT L'ECONOMIE SERA BEAUCOUP PLUS PROCHE DES BESOINS ET DES ASPIRATIONS DE L'HOMME. A CET EGARD QU'ELLE EST LA SITUATION DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE. VOUS DIREZ D'ABORD QU'ELLE A POUR ELLE EN FRANCE DES ATOUTS CONSIDERABLES. CEUX QUI ONT VISITE AVEC MOI CE SALON CE MATIN PEUVENT REALISER QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE EST PROBABLEMENT CELLE QUI PRESENTE A L'HEURE ACTUELLE DANS LE MONDE LA MEILLEURE GAMME DE PRODUITS. C'EST D'AUTRE_PART UN SECTEUR QUI A REORGANISE SES STRUCTURES, QUI DOIT D'AILLEURS ENCORE CONTINUER A LE FAIRE ET JE SOUHAITE QU'EN 1975 L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE TROUVE SES STRUCTURES DEFINITIVES AU-MOINS POUR UNE LONGUE PERIODE. C'EST ENFIN UNE INDUSTRIE QUI EST DEVENUE LARGEMENT EXPORTATRICE PUISQU'A L'HEURE ACTUELLE NOUS EXPORTONS ENVIRON 55 % DE NOTRE PRODUCTION\
=COMMERCE EXTERIEUR= POUR FAIRE FACE A CETTE ADAPTATION DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE A LA PERIODE ECONOMIQUE NOUVELLE, IL FAUT A LA FOIS UN EFFORT DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE ET IL FAUT BIEN ENTENDU UN APPUI DES POUVOIRS PUBLICS. UN EFFORT DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE, D'ABORD DANS LE DOMAINE DE L'EXPORTATION, DES EFFORTS CONSIDERABLES ONT ETE ACCOMPLIS MAIS IL RESTE ENCORE A FAIRE. JE DIRAI SIMPLEMENT QU'A L'HEURE ACTUELLE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE DE L'ALLEMAGNE FEDERALE EXPORTE EN POURCENTAGE ENVIRON 5 % DE PLUS DE SA PRODUCTION QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE. CONNAISSANT LA QUALITE DE NOS PRODUITS, DE TOURISME ET DE POIDS LOURDS, IL FAUT FAIRE UN EFFORT SUPPLEMENTAIRE A L'EXPORTATION ET NOTAMMENT EN DIRECTION DES GRANDS MARCHES NOUVEAUX QUI VIENNENT DE S'OUVRIR DANS LE MONDE, DU FAIT DE L'ACCROISSEMENT DES RESSOURCES DE CERTAINS PAYS, NOTAMMENT DES PAYS PETROLIERS. IL FAUT ENSUITE, NATURELLEMENT, CONTINUER A PERFECTIONNER LE PRODUIT. C'EST-A-DIRE PRESENTER DES VOITURES QUI DU POINT_DE_VUE DE LA SECURITE DES PASSAGERS, QUI DU POINT_DE_VUE DE LA POLLUTION, QUI DU POINT_DE_VUE DU COUT, SOIT D'ACHAT, SOIT D'ENTRETIEN, SOIENT DES PRODUITS QUI TEMOIGNENT CONSTAMMENT DU PROGRES TECHNIQUE DE NOTRE INDUSTRIE. MAIS IL FAUT AUSSI NATURELLEMENT QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE _COMPTE SUR L'APPUI DES POUVOIRS PUBLICS. QU'ELLE Y _COMPTE POUR SES TRAVAILLEURS, SES 450 000 TRAVAILLEURS, POUR SES CADRES, POUR SES TECHNICIENS, POUR SES RESEAUX DE DISTRIBUTION ET D'ENTRETIEN\
=EMPLOI= ET SI J'AI TENU A PRENDRE LA PAROLE, MONSIEUR LE PRESIDENT, MESSIEURS, C'EST POUR QUE VOUS SACHIEZ QUE DANS LES CIRCONSTANCES QUE, TRAVERSE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE ELLE POURRA _COMPTER SUR UN SOUTIEN ACTIF DES POUVOIRS PUBLICS£ CE SOUTIEN PRENDRA UN CERTAIN NOMBRE DE FORMES QUI SERONT ADAPTEES A LA CONJONCTURE£ CE SOUTIEN COMMENCERA D'ABORD PAR NE PAS COMPORTER DE MESURES QUI DANS LES CIRCONSTANCES ACTUELLES PUISSENT APPORTER UN EBRANLEMENT SUPPLEMENTAIRE OU UNE DIFFICULTE SUPPLEMENTAIRE AU SECTEUR DE L'AUTOMOBILE£ ET DANS L'AVENIR IL EST CERTAIN QUE NOUS DEVRONS RECONSIDERER NOTRE POLITIQUE DE CHARGES ET EN-PARTICULIER NOTRE POLITIQUE DE CHARGES FISCALES£ EN EFFET LA FISCALITE FRANCAISE DANS LE PASSE A ETE BATIE SUR L'IDEE QUE NOUS IMPOSIONS TRES PEU LES MATIERES IMPORTEES ET QUE PAR CONTRE NOUS FRAPPIONS LOURDEMENT LA PRODUCTION NATIONALE£ OR, A L'HEURE ACTUELLE, A-PARTIR DU MOMENT OU LES MATIERES IMPORTEES SONT PLUS CHERES ET SUPPORTENT DE CE FAIT UNE FISCALITE PLUS LOURDE, IL EST EVIDENT QUE LORSQUE NOUS SERONS SORTIS DE LA PHASE ACTUELLE NECESSAIRE DE LUTTE CONTRE L'INFLATION, UN CERTAIN TRANSFERT, UN CERTAIN DEVELOPPEMENT DE NOS CHARGES FISCALES, DEVRA ETRE ORGANISE PAR LES POUVOIRS PUBLICS AU_FUR_ET_A-MESURE DU DEVELOPPEMENT DE NOS CAPACITES FINANCIERES. JE LIS, J'ECOUTE QUE L'ECONOMIE FRANCAISE EPROUVE A L'HEURE ACTUELLE UNE CERTAINE PREOCCUPATION. CETTE PREOCCUPATION EST LEGITIME A-PARTIR DU MOMENT OU ELLE NE PREND PAS LA FORME MALSAINE ET NON FRANCAISE DU DECOURAGEMENT. EN REALITE NOUS AVONS A NOUS ADAPTER A UNE EPOQUE NOUVELLE ET JE SUIS CONVAINCU QUE LA FRANCE, QUE SON INDUSTRIE, QUE SES TRAVAILLEURS ONT LA CAPACITE DE REALISER CETTE ADAPTATION. JE SOUHAITE, POUR MA PART, QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE CONSERVE LA CONFIANCE. ET JE DIRAI QUE POUR MOI LA MEILLEURE REGLE POUR CONSERVER LA CONFIANCE, C'EST L'EFFORT\
EN-MATIERE ECONOMIQUE, NOUS SOMMES EN-TRAIN DE PASSER D'UNE EPOQUE A UNE AUTRE. ET DONC CE QU'IL FAUT ATTENDRE DES POUVOIRS PUBLICS, CE N'EST PAS QU'ILS RETABLISSENT LES CIRCONSTANCES OU LES DONNEES DE L'EPOQUE ANTERIEURE DE CELLE DANS LAQUELLE NOUS AVONS VECU AU-COURS DES DIX DERNIERES ANNEES. CETTE EPOQUE, VOUS LE SAVEZ, PRESENTAIT D'AILLEURS UN CERTAIN NOMBRE D'INCONVENIENTS, PUISQUE C'ETAIT L'EPOQUE DU GASPILLAGE, C'ETAIT L'EPOQUE DE LA CROISSANCE SAUVAGE, C'ETAIT L'EPOQUE D'UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE QUI SECOUAIT LES STRUCTURES HUMAINES ET SOCIALES ET QUI TRES SOUVENT DESORGANISAIT LES ENTREPRISES. ET D'AILLEURS A L'HEURE ACTUELLE OU L'ON PENSE A CETTE PERIODE PASSEE, IL NE FAUT PAS OUBLIER NON PLUS QU'ELLE A ETE LA PERIODE DE LA MOROSITE ET LA PERIODE DE LA CONTESTATION. LE ROLE DES POUVOIRS PUBLICS A L'HEURE ACTUELLE C'EST D'ORGANISER L'ENTREE DE L'ECONOMIE FRANCAISE DANS CETTE PERIODE NOUVELLE. PERIODE DANS LAQUELLE, EN EFFET, LA RESSOURCE EXTERIEURE EST PLUS RARE, PERIODE DANS LAQUELLE IL NOUS FAUT REAPPRENDRE A MIEUX COMPTER, PERIODE PAR CONTRE DANS LAQUELLE CERTAINEMENT L'ECONOMIE SERA BEAUCOUP PLUS PROCHE DES BESOINS ET DES ASPIRATIONS DE L'HOMME. A CET EGARD QU'ELLE EST LA SITUATION DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE. VOUS DIREZ D'ABORD QU'ELLE A POUR ELLE EN FRANCE DES ATOUTS CONSIDERABLES. CEUX QUI ONT VISITE AVEC MOI CE SALON CE MATIN PEUVENT REALISER QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE EST PROBABLEMENT CELLE QUI PRESENTE A L'HEURE ACTUELLE DANS LE MONDE LA MEILLEURE GAMME DE PRODUITS. C'EST D'AUTRE_PART UN SECTEUR QUI A REORGANISE SES STRUCTURES, QUI DOIT D'AILLEURS ENCORE CONTINUER A LE FAIRE ET JE SOUHAITE QU'EN 1975 L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE TROUVE SES STRUCTURES DEFINITIVES AU-MOINS POUR UNE LONGUE PERIODE. C'EST ENFIN UNE INDUSTRIE QUI EST DEVENUE LARGEMENT EXPORTATRICE PUISQU'A L'HEURE ACTUELLE NOUS EXPORTONS ENVIRON 55 % DE NOTRE PRODUCTION\
=COMMERCE EXTERIEUR= POUR FAIRE FACE A CETTE ADAPTATION DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE A LA PERIODE ECONOMIQUE NOUVELLE, IL FAUT A LA FOIS UN EFFORT DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE ET IL FAUT BIEN ENTENDU UN APPUI DES POUVOIRS PUBLICS. UN EFFORT DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE, D'ABORD DANS LE DOMAINE DE L'EXPORTATION, DES EFFORTS CONSIDERABLES ONT ETE ACCOMPLIS MAIS IL RESTE ENCORE A FAIRE. JE DIRAI SIMPLEMENT QU'A L'HEURE ACTUELLE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE DE L'ALLEMAGNE FEDERALE EXPORTE EN POURCENTAGE ENVIRON 5 % DE PLUS DE SA PRODUCTION QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE. CONNAISSANT LA QUALITE DE NOS PRODUITS, DE TOURISME ET DE POIDS LOURDS, IL FAUT FAIRE UN EFFORT SUPPLEMENTAIRE A L'EXPORTATION ET NOTAMMENT EN DIRECTION DES GRANDS MARCHES NOUVEAUX QUI VIENNENT DE S'OUVRIR DANS LE MONDE, DU FAIT DE L'ACCROISSEMENT DES RESSOURCES DE CERTAINS PAYS, NOTAMMENT DES PAYS PETROLIERS. IL FAUT ENSUITE, NATURELLEMENT, CONTINUER A PERFECTIONNER LE PRODUIT. C'EST-A-DIRE PRESENTER DES VOITURES QUI DU POINT_DE_VUE DE LA SECURITE DES PASSAGERS, QUI DU POINT_DE_VUE DE LA POLLUTION, QUI DU POINT_DE_VUE DU COUT, SOIT D'ACHAT, SOIT D'ENTRETIEN, SOIENT DES PRODUITS QUI TEMOIGNENT CONSTAMMENT DU PROGRES TECHNIQUE DE NOTRE INDUSTRIE. MAIS IL FAUT AUSSI NATURELLEMENT QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE _COMPTE SUR L'APPUI DES POUVOIRS PUBLICS. QU'ELLE Y _COMPTE POUR SES TRAVAILLEURS, SES 450 000 TRAVAILLEURS, POUR SES CADRES, POUR SES TECHNICIENS, POUR SES RESEAUX DE DISTRIBUTION ET D'ENTRETIEN\
=EMPLOI= ET SI J'AI TENU A PRENDRE LA PAROLE, MONSIEUR LE PRESIDENT, MESSIEURS, C'EST POUR QUE VOUS SACHIEZ QUE DANS LES CIRCONSTANCES QUE, TRAVERSE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE ELLE POURRA _COMPTER SUR UN SOUTIEN ACTIF DES POUVOIRS PUBLICS£ CE SOUTIEN PRENDRA UN CERTAIN NOMBRE DE FORMES QUI SERONT ADAPTEES A LA CONJONCTURE£ CE SOUTIEN COMMENCERA D'ABORD PAR NE PAS COMPORTER DE MESURES QUI DANS LES CIRCONSTANCES ACTUELLES PUISSENT APPORTER UN EBRANLEMENT SUPPLEMENTAIRE OU UNE DIFFICULTE SUPPLEMENTAIRE AU SECTEUR DE L'AUTOMOBILE£ ET DANS L'AVENIR IL EST CERTAIN QUE NOUS DEVRONS RECONSIDERER NOTRE POLITIQUE DE CHARGES ET EN-PARTICULIER NOTRE POLITIQUE DE CHARGES FISCALES£ EN EFFET LA FISCALITE FRANCAISE DANS LE PASSE A ETE BATIE SUR L'IDEE QUE NOUS IMPOSIONS TRES PEU LES MATIERES IMPORTEES ET QUE PAR CONTRE NOUS FRAPPIONS LOURDEMENT LA PRODUCTION NATIONALE£ OR, A L'HEURE ACTUELLE, A-PARTIR DU MOMENT OU LES MATIERES IMPORTEES SONT PLUS CHERES ET SUPPORTENT DE CE FAIT UNE FISCALITE PLUS LOURDE, IL EST EVIDENT QUE LORSQUE NOUS SERONS SORTIS DE LA PHASE ACTUELLE NECESSAIRE DE LUTTE CONTRE L'INFLATION, UN CERTAIN TRANSFERT, UN CERTAIN DEVELOPPEMENT DE NOS CHARGES FISCALES, DEVRA ETRE ORGANISE PAR LES POUVOIRS PUBLICS AU_FUR_ET_A-MESURE DU DEVELOPPEMENT DE NOS CAPACITES FINANCIERES. JE LIS, J'ECOUTE QUE L'ECONOMIE FRANCAISE EPROUVE A L'HEURE ACTUELLE UNE CERTAINE PREOCCUPATION. CETTE PREOCCUPATION EST LEGITIME A-PARTIR DU MOMENT OU ELLE NE PREND PAS LA FORME MALSAINE ET NON FRANCAISE DU DECOURAGEMENT. EN REALITE NOUS AVONS A NOUS ADAPTER A UNE EPOQUE NOUVELLE ET JE SUIS CONVAINCU QUE LA FRANCE, QUE SON INDUSTRIE, QUE SES TRAVAILLEURS ONT LA CAPACITE DE REALISER CETTE ADAPTATION. JE SOUHAITE, POUR MA PART, QUE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANCAISE CONSERVE LA CONFIANCE. ET JE DIRAI QUE POUR MOI LA MEILLEURE REGLE POUR CONSERVER LA CONFIANCE, C'EST L'EFFORT\