29 septembre 2011 - Seul le prononcé fait foi

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Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur le futur TGV au Maroc et sur le vote par le Parlement allemand du plan de soutien à la Grèce, à Tanger (Maroc) le 29 septembre 2011.

Mesdames et Messieurs,
Je voudrais dire combien je suis heureux de cette nouvelle visite au Maroc dans ce grand pays ami de la France et vous remercier très chaleureusement sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour l'accueil exceptionnel qui a été réservé à la délégation française dans cette magnifique ville de Tanger.
Le Maroc se modernise sous l'impulsion du Roi Mohammed VI. La France a eu l'occasion, à de nombreuses reprises, de dire combien elle saluait la vision exprimée par le Roi, combien elle se réjouissait du succès exceptionnel du referendum portant réforme de la Constitution et de la marche continue du Maroc vers la démocratie. La France est décidée à accompagner le Maroc politiquement bien sûr, mais également économiquement et c'était pour nous extrêmement émouvant que de venir poser la première pierre du premier train à grande vitesse arabe construit par la France au Maroc, Tanger, Rabat, Casablanca, plus tard Marrakech.
C'est la technologie française qui réalise ce train à grande vitesse, c'est un témoignage de confiance qui est apporté aux entreprises françaises, c'est un engagement que nous avions pris avec Sa Majesté le Roi en 2007 et c'est la concrétisation de cette volonté politique des deux côtés de la Méditerranée.
C'était donc quelque chose d'important et les Français doivent savoir que ce TGV marocain, que ce premier TGV dans un pays arabe c'est de l'emploi pour les Français, puisque pour ALSTOM c'est 14 rames, près d'un demi-milliard d'euros de commandes. Cela veut dire qu'à Belfort, à la Rochelle et dans d'autres sites, ce sont des milliers d'heures de travail pour les ouvriers français. C'est donc une journée à marquer d'une pierre blanche et je tenais à en remercier très chaleureusement les autorités marocaines.
Si vous me permettez, je voudrais également vous dire que je viens d'avoir au téléphone la Chancelière Angela MERKEL. Nous avions convenu de ce rendez-vous téléphonique de façon à ce que je puisse la féliciter pour le succès que représente, pour l'Allemagne, pour l'Europe, le vote par le Bundestag, du plan qui a été adopté par l'Europe pour soutenir la Grèce.
J'ai dit à la Chancelière combien nous étions soulagés du choix des parlementaires allemands et je voudrais que chacun comprenne l'entente entre la France et l'Allemagne pour apporter de la stabilité à un monde et à une Europe qui en ont bien besoin est total.
Notre convergence de vue est parfaite et j'aurai l'occasion demain de la dire au Premier ministre grec PAPANDREOU lorsqu'il aura l'occasion de venir à Paris, donc demain en fin d'après-midi.
C'est très important que cet axe franco-allemand puisse s'exprimer dans l'application concrète des décisions qui ont été prises à la fin du mois de juillet.
J'aurai l'occasion demain, après avoir vu et rencontré le Premier ministre grec, de dire exactement quelle est notre stratégie, s'agissant du soutien que nous devons à un pays européen comme la Grèce.Je vous remercie.