22 juin 2008 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur les relations franco-israéliennes, à Tel-Aviv le 22 juin 2008.
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Votre accueil et vos mots chaleureux me touchent profondément et je vous en remercie vivement.
Vous le savez, je ne m'en suis jamais caché, je suis depuis toujours un ami d'Israël.
Et c'est pour la France et pour moi un très grand honneur que d'être reçu ici pour cette visite, en Israël et dans les Territoires palestiniens, et en particulier à quelques jours du début d'une tâche bien difficile, celle de la Présidence française de l'Union européenne.
Si je suis ici, c'est d'abord pour célébrer les liens humains sans équivalent qui existent entre nos deux pays.
Ces liens on les doit, mais pas seulement, à la communauté juive de France, et à la communauté française et francophone d'Israël. Et ce sont ces liens humains, mais aussi économiques, culturels et, bien sûr, politiques, entre nos deux pays et entre nos deux peuples, que je souhaite renforcer.
Mais si je suis ici, c'est aussi parce qu'il y a un peu plus de 60 ans, le 29 novembre 1947, la France a voté à l'ONU en faveur du plan de partage de la Palestine. La France a voulu la naissance de l'Etat d'Israël. La France a voulu cet acte majeur du XXème siècle qu'est la création d'Israël, après deux millénaires d'exil, après l'abomination de la Shoah, pour que le peuple juif renaisse dans son Etat, indépendant et démocratique.
Si je suis ici, c'est parce que je suis plus que jamais convaincu que la sécurité d'Israël ne sera vraiment assurée qu'avec la naissance du deuxième Etat, l'Etat palestinien. Et parce que je crois que le chemin de la paix est là, devant nous, que le chemin de la paix n'est pas bloqué, que je suis venu apporter mon soutien, celui de la France et celui de l'Union européenne, aux partenaires de la négociation. Un accord est possible demain ! Et cet accord permettra aux deux peuples de vivre côte à côte dans la paix et la sécurité.
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Carla se joint à moi pour vous exprimer toute notre joie d'être ici, tous nos remerciements les plus chaleureux pour votre invitation, et notre désir de vivre maintenant, avec vous, un moment rare, un moment exceptionnel de la relation entre nos deux peuples que tant de liens unissent.
Monsieur le Premier Ministre,
Votre accueil et vos mots chaleureux me touchent profondément et je vous en remercie vivement.
Vous le savez, je ne m'en suis jamais caché, je suis depuis toujours un ami d'Israël.
Et c'est pour la France et pour moi un très grand honneur que d'être reçu ici pour cette visite, en Israël et dans les Territoires palestiniens, et en particulier à quelques jours du début d'une tâche bien difficile, celle de la Présidence française de l'Union européenne.
Si je suis ici, c'est d'abord pour célébrer les liens humains sans équivalent qui existent entre nos deux pays.
Ces liens on les doit, mais pas seulement, à la communauté juive de France, et à la communauté française et francophone d'Israël. Et ce sont ces liens humains, mais aussi économiques, culturels et, bien sûr, politiques, entre nos deux pays et entre nos deux peuples, que je souhaite renforcer.
Mais si je suis ici, c'est aussi parce qu'il y a un peu plus de 60 ans, le 29 novembre 1947, la France a voté à l'ONU en faveur du plan de partage de la Palestine. La France a voulu la naissance de l'Etat d'Israël. La France a voulu cet acte majeur du XXème siècle qu'est la création d'Israël, après deux millénaires d'exil, après l'abomination de la Shoah, pour que le peuple juif renaisse dans son Etat, indépendant et démocratique.
Si je suis ici, c'est parce que je suis plus que jamais convaincu que la sécurité d'Israël ne sera vraiment assurée qu'avec la naissance du deuxième Etat, l'Etat palestinien. Et parce que je crois que le chemin de la paix est là, devant nous, que le chemin de la paix n'est pas bloqué, que je suis venu apporter mon soutien, celui de la France et celui de l'Union européenne, aux partenaires de la négociation. Un accord est possible demain ! Et cet accord permettra aux deux peuples de vivre côte à côte dans la paix et la sécurité.
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Carla se joint à moi pour vous exprimer toute notre joie d'être ici, tous nos remerciements les plus chaleureux pour votre invitation, et notre désir de vivre maintenant, avec vous, un moment rare, un moment exceptionnel de la relation entre nos deux peuples que tant de liens unissent.