29 avril 2008 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur le développement de la ville de Tunis, à la mairie de Tunis le 29 avril 2008.
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil municipal,
Mesdames et Messieurs,
Et si vous le permettez, Chers Amis tunisois,
C'est avec un grand plaisir et je ne vous le cache pas et une forte émotion que je retrouve Tunis. Et c'est un très grand honneur pour moi de recevoir de vos mains, Monsieur le Maire, les clés de votre belle capitale. J'en ferai le meilleur usage.
Tunis est au coeur de la Méditerranée. Berbères, Phéniciens, Arabes, Andalous, Européens, tous ceux qui ont connu Tunis ont succombé à ses charmes. Et si vous saviez comme il était émouvant de voir le président Seguin dans l'avion qui l'emmenait vers Tunis nous rappeler ses souvenirs. Et je vois un certain nombre de visages, d'amis qui sont dans la délégation que j'ai l'honneur de conduire qui était ému aux larmes de retrouver cette ville que l'on n'oublie jamais. Chaque grande civilisation urbaine a laissé sa marque architecturale dans cette cité, dont la caractéristique est qu'elle ouverte sur l'Orient et sur l'Europe.
Je me réjouis de pouvoir visiter, avec mon épouse, la Médina ainsi que la Mosquée de la Zitouna, qui est le symbole de cet Islam ouvert et tolérant qui caractérise si bien la Tunisie et dont le monde a tant besoin. Je me réjouis d'avoir le grand rabbin Sitruk, ici parmi nous dont une partie du coeur est demeurée à Tunis. Et comme il était agréable de voir le président Ben Ali s'arrêter, saluer le grand rabbin.
Ce sont des marques de tolérance, d'ouverture qu'on aimerait voir dans tant d'autres pays. Et il m'arrive de penser que certains des observateurs sont bien sévères avec la Tunisie qui développe sur tant de points l'ouverture et la tolérance. Qu'il y ait des progrès à faire, mon Dieu, j'en suis conscient pour la France, et certainement aussi pour la Tunisie.
Monsieur le grand rabbin vous savez que c'est pour moi un grand honneur que de vous compter parmi nous.
Alors, Tunis est fière, elle est fière comme le sont les Tunisiens, fière, parce que Tunis est héritière d'un passé prestigieux, et en même temps votre ville est une métropole moderne et dynamique. J'ai pu m'en rendre compte depuis mon arrivée hier : de nouveaux quartiers se développent, de nouvelles infrastructures apparaissent. C'est un gigantesque chantier. Parfois vous devez recevoir quelques plaintes, mais cela prouve que cela bouge.
J'ai également pu mesurer l'implication active de la jeunesse et des femmes, mesdames, dans la vie de la Cité.
Oui, Monsieur le Maire, Tunis incarne cette civilisation méditerranéenne qui constitue notre patrimoine commun.
L'Europe a fait une grande erreur en s'imaginant qu'en tournant le dos à la Méditerranée, elle tournait le dos à son passé. En tournant le dos à la Méditerranée, on tourne le dos à notre avenir. Et c'est bien pourquoi, je porte les projets d'union pour la Méditerranée.
Ouverte au monde, Tunis l'est plus que jamais grâce à votre engagement, Monsieur le Maire, au sein de l'Association internationale des maires francophones, dont vous allez accueillir la réunion du bureau ici même dans quelques jours.
Je puis vous dire pour nous, Français, combien il est touchant de voir cette langue, le français que nous partageons, de la voir pratiquer par tant de jeunes, parce que cette langue elle porte nos valeurs.
Croyez, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs, à ma gratitude pour votre accueil si chaleureux, à ma gratitude pour le cadeau si personnel que vous avez bien voulu offrir à mon épouse. Certes, le luth, ce n'est pas tout à fait la guitare, mais la sculpture, c'est une artiste. Et c'est une marque très personnelle qui nous touche beaucoup.
Si vous le permettez, Monsieur le Maire, recevez mes voeux les plus confiants et les plus cordiaux pour vous-mêmes, pour cette magnifique ville de Tunis, pour ses succès et pour le bonheur de ses habitants, vous l'avez compris pour nous, venir en Tunisie, résider à Tunis, ce n'est pas tout à fait un voyage d'Etat comme les autres.
Merci à tous.
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil municipal,
Mesdames et Messieurs,
Et si vous le permettez, Chers Amis tunisois,
C'est avec un grand plaisir et je ne vous le cache pas et une forte émotion que je retrouve Tunis. Et c'est un très grand honneur pour moi de recevoir de vos mains, Monsieur le Maire, les clés de votre belle capitale. J'en ferai le meilleur usage.
Tunis est au coeur de la Méditerranée. Berbères, Phéniciens, Arabes, Andalous, Européens, tous ceux qui ont connu Tunis ont succombé à ses charmes. Et si vous saviez comme il était émouvant de voir le président Seguin dans l'avion qui l'emmenait vers Tunis nous rappeler ses souvenirs. Et je vois un certain nombre de visages, d'amis qui sont dans la délégation que j'ai l'honneur de conduire qui était ému aux larmes de retrouver cette ville que l'on n'oublie jamais. Chaque grande civilisation urbaine a laissé sa marque architecturale dans cette cité, dont la caractéristique est qu'elle ouverte sur l'Orient et sur l'Europe.
Je me réjouis de pouvoir visiter, avec mon épouse, la Médina ainsi que la Mosquée de la Zitouna, qui est le symbole de cet Islam ouvert et tolérant qui caractérise si bien la Tunisie et dont le monde a tant besoin. Je me réjouis d'avoir le grand rabbin Sitruk, ici parmi nous dont une partie du coeur est demeurée à Tunis. Et comme il était agréable de voir le président Ben Ali s'arrêter, saluer le grand rabbin.
Ce sont des marques de tolérance, d'ouverture qu'on aimerait voir dans tant d'autres pays. Et il m'arrive de penser que certains des observateurs sont bien sévères avec la Tunisie qui développe sur tant de points l'ouverture et la tolérance. Qu'il y ait des progrès à faire, mon Dieu, j'en suis conscient pour la France, et certainement aussi pour la Tunisie.
Monsieur le grand rabbin vous savez que c'est pour moi un grand honneur que de vous compter parmi nous.
Alors, Tunis est fière, elle est fière comme le sont les Tunisiens, fière, parce que Tunis est héritière d'un passé prestigieux, et en même temps votre ville est une métropole moderne et dynamique. J'ai pu m'en rendre compte depuis mon arrivée hier : de nouveaux quartiers se développent, de nouvelles infrastructures apparaissent. C'est un gigantesque chantier. Parfois vous devez recevoir quelques plaintes, mais cela prouve que cela bouge.
J'ai également pu mesurer l'implication active de la jeunesse et des femmes, mesdames, dans la vie de la Cité.
Oui, Monsieur le Maire, Tunis incarne cette civilisation méditerranéenne qui constitue notre patrimoine commun.
L'Europe a fait une grande erreur en s'imaginant qu'en tournant le dos à la Méditerranée, elle tournait le dos à son passé. En tournant le dos à la Méditerranée, on tourne le dos à notre avenir. Et c'est bien pourquoi, je porte les projets d'union pour la Méditerranée.
Ouverte au monde, Tunis l'est plus que jamais grâce à votre engagement, Monsieur le Maire, au sein de l'Association internationale des maires francophones, dont vous allez accueillir la réunion du bureau ici même dans quelques jours.
Je puis vous dire pour nous, Français, combien il est touchant de voir cette langue, le français que nous partageons, de la voir pratiquer par tant de jeunes, parce que cette langue elle porte nos valeurs.
Croyez, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs, à ma gratitude pour votre accueil si chaleureux, à ma gratitude pour le cadeau si personnel que vous avez bien voulu offrir à mon épouse. Certes, le luth, ce n'est pas tout à fait la guitare, mais la sculpture, c'est une artiste. Et c'est une marque très personnelle qui nous touche beaucoup.
Si vous le permettez, Monsieur le Maire, recevez mes voeux les plus confiants et les plus cordiaux pour vous-mêmes, pour cette magnifique ville de Tunis, pour ses succès et pour le bonheur de ses habitants, vous l'avez compris pour nous, venir en Tunisie, résider à Tunis, ce n'est pas tout à fait un voyage d'Etat comme les autres.
Merci à tous.