4 octobre 2007 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur les relations franco-bulgares et sur la présidence française de l'Union européenne, à Sofia le 4 octobre 2007.
LE PRESIDENT - Avec le Premier ministre, nous avons donc essentiellement parlé des dossiers économiques et nous avons convenu que nous allions négocier, avant la fin de l'année, un accord-cadre qui devrait permettre de nous mettre d'accord sur la livraison des quatre corvettes. Un groupe de haut niveau va discuter, entre la Bulgarie et la France, des conditions de financement et de la répartition des chantiers de construction, entre le chantier de Varna et la France, de façon à ce que le gouvernement bulgare puisse prendre la meilleure décision possible. Par ailleurs, nos amis bulgares sont favorables au nucléaire et nous avons de grands projets pour implanter la technologie française nucléaire en Bulgarie. J'ai également proposé à nos amis bulgares de réfléchir ensemble à l'avenir de la politique agricole commune dans le cadre de la Présidence française et, enfin, nous allons travailler à des accords de défense, à des coopérations militaires entre nos deux pays. Je dois vous dire que je suis très heureux d'avoir trouvé des partenaires qui ont vraiment la volonté de mettre en oeuvre des réalisations concrètes pour développer des coopérations économiques, agricoles, politiques, institutionnelles, militaires entre la France et la Bulgarie. Cela sera notre travail d'ici à la fin de l'année. Je vais repartir de Bulgarie avec beaucoup d'optimisme sur la qualité de la coopération entre nos deux pays.
QUESTION - M. le Président, comment la France prépare-t-elle la Présidence française de l'Union européenne et sur quelle question pensez-vous consulter la Bulgarie ? Est-ce que vous envisagez que la Bulgarie puisse être incluse dans le groupe des Sages ? Est-ce que vous allez demander notre avis sur la situation au Kosovo ?
LE PRESIDENT - Je pense que la Bulgarie peut être d'une aide très positive pour l'Europe sur toutes les questions régionales. La Bulgarie est voisine de la Serbie qui est préoccupée par la situation au Kosovo. Cela a fait l'objet de discussions ce matin et l'expertise bulgare est une expertise importante. Je dois d'ailleurs dire qu'il y a une convergence de vues entre la Bulgarie et la France sur la nécessité que l'Europe reste unie sur cette question si difficile du Kosovo. Deuxièmement, sur la Présidence française, je vous ai indiqué déjà un premier territoire de coopération, la politique agricole et la politique de l'énergie. Je souhaite que nous travaillions main dans la main avec nos amis bulgares qui ont des choses à dire, qui ont un message à porter et qui ont une aspiration européenne qui n'est plus à démontrer. La Présidence française, croyez-moi, sera très attentive aux demandes, aux préoccupations, aux soucis de l'Europe centrale et de l'Europe de l'Est. C'est pour moi une priorité majeure, c'est quelque chose d'extrêmement important. Les nouveaux pays membres ne sont pas rentrés pour jouer les utilités. Ils sont rentrés pour être des piliers de la nouvelle Europe. Et cela, c'est la politique de la France. Une alliance très claire et très forte. Je crois qu'il n'y a pas deux catégories en Europe et, de ce point de vue, je vais continuer ma tournée parce que je pense vraiment que se jouera là une partie de l'identité de la future Europe.
QUESTION - Tout le monde semble content du dénouement du drame des infirmières bulgares sauf les socialistes français, il me semble. Etes-vous prêt à témoigner devant la commission d'enquête qui va être formée ces jours-ci si elle vous le demande ? Merci.LE PRESIDENT - Si tout le monde est content du dénouement, sauf les socialistes français, cela doit être inquiétant pour les socialistes français qui ne sont pas contents. Pour le reste, rentré en France, le moment venu, j'aurai l'occasion de dire tout ce que je pense de cette question. De ce pas, je m'en vais à notre Ambassade pour recevoir les infirmières. Je vous remercie
QUESTION - M. le Président, comment la France prépare-t-elle la Présidence française de l'Union européenne et sur quelle question pensez-vous consulter la Bulgarie ? Est-ce que vous envisagez que la Bulgarie puisse être incluse dans le groupe des Sages ? Est-ce que vous allez demander notre avis sur la situation au Kosovo ?
LE PRESIDENT - Je pense que la Bulgarie peut être d'une aide très positive pour l'Europe sur toutes les questions régionales. La Bulgarie est voisine de la Serbie qui est préoccupée par la situation au Kosovo. Cela a fait l'objet de discussions ce matin et l'expertise bulgare est une expertise importante. Je dois d'ailleurs dire qu'il y a une convergence de vues entre la Bulgarie et la France sur la nécessité que l'Europe reste unie sur cette question si difficile du Kosovo. Deuxièmement, sur la Présidence française, je vous ai indiqué déjà un premier territoire de coopération, la politique agricole et la politique de l'énergie. Je souhaite que nous travaillions main dans la main avec nos amis bulgares qui ont des choses à dire, qui ont un message à porter et qui ont une aspiration européenne qui n'est plus à démontrer. La Présidence française, croyez-moi, sera très attentive aux demandes, aux préoccupations, aux soucis de l'Europe centrale et de l'Europe de l'Est. C'est pour moi une priorité majeure, c'est quelque chose d'extrêmement important. Les nouveaux pays membres ne sont pas rentrés pour jouer les utilités. Ils sont rentrés pour être des piliers de la nouvelle Europe. Et cela, c'est la politique de la France. Une alliance très claire et très forte. Je crois qu'il n'y a pas deux catégories en Europe et, de ce point de vue, je vais continuer ma tournée parce que je pense vraiment que se jouera là une partie de l'identité de la future Europe.
QUESTION - Tout le monde semble content du dénouement du drame des infirmières bulgares sauf les socialistes français, il me semble. Etes-vous prêt à témoigner devant la commission d'enquête qui va être formée ces jours-ci si elle vous le demande ? Merci.LE PRESIDENT - Si tout le monde est content du dénouement, sauf les socialistes français, cela doit être inquiétant pour les socialistes français qui ne sont pas contents. Pour le reste, rentré en France, le moment venu, j'aurai l'occasion de dire tout ce que je pense de cette question. De ce pas, je m'en vais à notre Ambassade pour recevoir les infirmières. Je vous remercie