30 octobre 2004 - Seul le prononcé fait foi
Lettre de félicitations de M. Jacques Chirac, Président de la République, adressée à M. Paul Biya, Président de la République du Cameroun, à l'occasion de sa réélection, Paris le 30 octobre 2004.
Monsieur le Président, Cher Paul,
Permettez-moi tout d'abord de vous renouveler mes plus sincères félicitations pour votre réélection à la magistrature suprême du Cameroun.
Je suis certain que ce nouveau mandat permettra au développement de votre pays de connaître une impulsion nouvelle, et qu'il donnera au Cameroun et à la France l'occasion de renforcer encore les relations d'amitié et de coopération qui les unissent depuis si longtemps.
Je sais que le Cameroun s'apprête à mener un dialogue constructif avec les organisations monétaires et financières internationales £ je tenais à vous assurer de tout notre appui, dès lors qu'un accord avec le FMI, qui nous semble possible, aura été mis en oeuvre.
S'agissant des relations entre le Cameroun et le Nigeria, je me réjouis que vous-même et le Président OBASANJO ayez souhaité entretenir le dialogue sur la question de Bakassi. La France, comme vous le savez, souhaite un règlement de cette question qui soit conforme aux décisions de la Cour Internationale de Justice £ je l'ai personnellement confirmé au secrétaire général des Nations Unies.
En vous exprimant à nouveau tous mes v¿ux de réussite, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération.
Bien amicalement à toi, mon cher Paul,
Permettez-moi tout d'abord de vous renouveler mes plus sincères félicitations pour votre réélection à la magistrature suprême du Cameroun.
Je suis certain que ce nouveau mandat permettra au développement de votre pays de connaître une impulsion nouvelle, et qu'il donnera au Cameroun et à la France l'occasion de renforcer encore les relations d'amitié et de coopération qui les unissent depuis si longtemps.
Je sais que le Cameroun s'apprête à mener un dialogue constructif avec les organisations monétaires et financières internationales £ je tenais à vous assurer de tout notre appui, dès lors qu'un accord avec le FMI, qui nous semble possible, aura été mis en oeuvre.
S'agissant des relations entre le Cameroun et le Nigeria, je me réjouis que vous-même et le Président OBASANJO ayez souhaité entretenir le dialogue sur la question de Bakassi. La France, comme vous le savez, souhaite un règlement de cette question qui soit conforme aux décisions de la Cour Internationale de Justice £ je l'ai personnellement confirmé au secrétaire général des Nations Unies.
En vous exprimant à nouveau tous mes v¿ux de réussite, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération.
Bien amicalement à toi, mon cher Paul,