7 juin 1999 - Seul le prononcé fait foi
Message de M. Jacques Chirac, Président de la République, adressé à M. Nelson Mandela, Président de la République d'Afrique du Sud sur son rôle dans la réconciliation nationale en Afrique du Sud, Paris le 7 juin 1999.
Monsieur le Président,
Au moment où vous vous apprêtez à quitter vos éminentes fonctions, il m'est agréable de vous transmettre, en mon nom et celui du peuple français, mes sentiments d'amitié sincère et de profonde admiration.
Avec vous, l'Afrique du Sud résonne, au c¿ur du monde, comme le symbole d'un destin exceptionnel consacré à la liberté et à la justice entre les hommes. Vous resterez, à jamais, l'homme de la réconciliation entre Sud-africains, incarnant le renouveau de votre pays et la tolérance entre les peuples. En cela, vous avez incarné les valeurs dans lesquelles la France républicaine se reconnaît, la passion de la liberté, la promotion de l'égalité et l'espérance de la fraternité.
Je ne doute pas que vos successeurs sauront, à leur tour, porter ces messages d'espoir sur le continent africain et dans le monde.
Enfin, je me réjouis de ce que les relations d'amitié entre la France et l'Afrique du Sud, auxquelles je veille tout particulièrement, se resserrent chaque jour un peu plus.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération.
Au moment où vous vous apprêtez à quitter vos éminentes fonctions, il m'est agréable de vous transmettre, en mon nom et celui du peuple français, mes sentiments d'amitié sincère et de profonde admiration.
Avec vous, l'Afrique du Sud résonne, au c¿ur du monde, comme le symbole d'un destin exceptionnel consacré à la liberté et à la justice entre les hommes. Vous resterez, à jamais, l'homme de la réconciliation entre Sud-africains, incarnant le renouveau de votre pays et la tolérance entre les peuples. En cela, vous avez incarné les valeurs dans lesquelles la France républicaine se reconnaît, la passion de la liberté, la promotion de l'égalité et l'espérance de la fraternité.
Je ne doute pas que vos successeurs sauront, à leur tour, porter ces messages d'espoir sur le continent africain et dans le monde.
Enfin, je me réjouis de ce que les relations d'amitié entre la France et l'Afrique du Sud, auxquelles je veille tout particulièrement, se resserrent chaque jour un peu plus.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération.