17 décembre 1998 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. Jacques Chirac, Président de la République, sur le risque d'une nouvelle crise entre l'Irak et les Nations Unies et la menace de nouvelles frappes aériennes après l'avis négatif du rapport Butler sur la reprise de la coopération des inspecteurs de l'UNSCOM avec les autorités irakiennes, Paris le 17 décembre 1998.
Une fois de plus l'Irak est dans l'actualité. Une fois de plus, c'est la population irakienne qui souffre, qui va souffrir et il faut penser à elle. Une fois de plus, la responsabilité incombe clairement au Président irakien. A partir de là, l'essentiel va être de régler les problèmes. Les problèmes qui ne seront pas réglés par des frappes, bien entendu. Par conséquent, le rôle et la volonté de la France, c'est de tout faire pour faciliter la sortie de cette crise.
C'est dans cet esprit que j'ai pris un certain nombre de contacts, notamment avec le Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Kofi Annan et d'autres responsables du monde d'aujourd'hui, pour évoquer les moyens pour sortir de la crise, et le moment venu, et le plus vite possible, je l'espère, permettre une sortie convenable de cette crise.\
C'est dans cet esprit que j'ai pris un certain nombre de contacts, notamment avec le Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Kofi Annan et d'autres responsables du monde d'aujourd'hui, pour évoquer les moyens pour sortir de la crise, et le moment venu, et le plus vite possible, je l'espère, permettre une sortie convenable de cette crise.\