20 novembre 1996 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. Jacques Chirac, Président de la République, sur le renforcement des relations économiques franco-japonaises dans le cadre du système de préférence généralisée accordée à la Polynésie française, Tokyo le 20 novembre 1996.
Mes chers amis,
- Je voudrais d'abord saluer le Président du gouvernement de Polynésie française, Monsieur Gaston Flosse, son épouse Tonita, et la délégation qui l'accompagne et qui sont pour moi des amis pour qui j'ai beaucoup d'estime, et je dirais d'affection.
- Je voudrais saluer les Polynésiens présents dans cette salle et surtout les personnalités japonaises qui ont répondu à l'invitation du Président Flosse et qui marquent ainsi leur intérêt à promouvoir, à renforcer, à lancer des relations fortes entre ce superbe pays qu'est la Polynésie française, une terre de France dans le Pacifique Sud, et le Japon.
- C'est vrai qu'il y a là des liens naturels. Nous avons engagé déjà depuis quelques temps, une action déterminée de renforcement des liens entre la France et le Japon. Nous avons pris un certain nombre de décisions avec le Premier ministre Hashimoto pour renforcer cette action et ceci, je le répète, avec une grande volonté de faire progresser les choses, le dialogue politique et culturel bien sûr, mais aussi et peut-être surtout - car les premiers étaient déjà bons - nos échanges commerciaux, industriels, économiques.
- Or, la France c'est naturellement notre hexagone, en Europe avec toutes ses capacités, son art de vivre, sa haute technologie, son industrie puissante, sa capacité d'exporter, la France est un des premiers exportateurs du monde et même le deuxième par tête d'habitant, avant le Japon. C'est dire que nous avons la compétence de le faire mais la France n'est pas réduite à l'espace européen. La France est présente un peu partout sur la planète. Elle l'est en Amérique du sud, dans la Caraïbe, aux Antilles, elle l'est dans l'Océan Indien, avec la Réunion, avec Mayotte et elle l'est dans le Pacifique Sud, avec la Calédonie, avec Wallis et Futuna et puis bien sûr avec la Polynésie.
- La Polynésie qui a engagé sous l'autorité de son Président, une action déterminée pour maintenir son acquis économique et social qui est déjà très important. La Polynésie est l'un des Territoires du Pacifique où la richesse par tête d'habitant est la plus élevée, mais également pour améliorer encore sa capacité de développement, et ceci suppose bien sûr des liens avec son environnement, des liens qui se renforcent sans cesse avec son environnement, la Polynésie a de fortes capacités. Elle a d'abord, il faut le dire, un environnement, des sites, un climat tout à fait exceptionnels et qui naturellement suggèrent le tourisme.\
On vient du monde entier en Polynésie où l'accueil, les capacités hôtelières, les sites sont tout à fait remarquables. Et on doit venir du Japon. Il y a naturellement une certaine distance, une dizaine d'heures de vol, mais c'est un peu le paradis terrestre pour le touriste, d'où qu'il vienne. Je ne saurais trop engager ceux qui ici s'occupent d'organiser le développement du tourisme, d'organiser les transports, de jouer cette carte polynésienne. Ils ne regretteront pas.
- J'ajoute que l'industrie hôtelière dans cette région est une industrie performante et qui améliore, je dirais chaque jour, les prestations qu'elle offre à ses clients. Puis, il y a bien entendu sa richesse halieutique, ses poissons qui peuvent être exportés. Nous avons discuté d'ailleurs, le ministre des finances a discuté avec son homologue ou plus exactement avec le ministre japonais du Miti, dans le cadre de l'accord que nous a donné le gouvernement japonais pour donner à la Polynésie française le système de préférence généralisée, ce qui facilitera ses échanges avec le Japon. Nous avons beaucoup insisté sur l'importance qu'il y avait à autoriser, à permettre, à susciter les exportations de Polynésie, les exportations de poissons de Polynésie vers le Japon.
- Et puis enfin, il y a cette richesse que l'on ne trouve qu'en Polynésie et qui n'existe nulle part ailleurs dans le monde et qui est la perliculture. Une perliculture qui porte très très haut le niveau de l'excellence en matière de beauté. Je sais que les ventes de perles au Japon qui représentent pour la Polynésie un revenu important, substantiel, croissent sans cesse et je m'en réjouis. Eh bien, je dirais qu'il y a quelque chose de naturel à marier la perle blanche dont le Japon est le représentant le plus éminent et la perle noire de Tahiti. C'est pourquoi je souhaite que les efforts qui sont faits pour la promotion de ce produit de grand luxe soient couronnés de succès. Et je remercie ceux, qui en Polynésie, s'y consacrent.
- Je souhaite, mon cher président, mon cher Gaston, je souhaite que les efforts engagés par les autorités Polynésiennes pour le développement du travail, de l'activité économique, des revenus, de la richesse, un des objectifs prioritaires de l'action de ces autorités soient couronné de succès, s'agissant des échanges avec le Japon.
- Voilà pourquoi j'ai tenu à vous dire en tant que Président de la République française, dont la Polynésie est un élément, que j'appréciais, que j'étais reconnaissant à chacune et chacun des efforts qu'ils font dans ce domaine et que je faisais confiance au dynamisme et à la qualité des Polynésiens pour accroître sans cesse leurs relations avec le Japon.
- Je vous remercie.\
- Je voudrais d'abord saluer le Président du gouvernement de Polynésie française, Monsieur Gaston Flosse, son épouse Tonita, et la délégation qui l'accompagne et qui sont pour moi des amis pour qui j'ai beaucoup d'estime, et je dirais d'affection.
- Je voudrais saluer les Polynésiens présents dans cette salle et surtout les personnalités japonaises qui ont répondu à l'invitation du Président Flosse et qui marquent ainsi leur intérêt à promouvoir, à renforcer, à lancer des relations fortes entre ce superbe pays qu'est la Polynésie française, une terre de France dans le Pacifique Sud, et le Japon.
- C'est vrai qu'il y a là des liens naturels. Nous avons engagé déjà depuis quelques temps, une action déterminée de renforcement des liens entre la France et le Japon. Nous avons pris un certain nombre de décisions avec le Premier ministre Hashimoto pour renforcer cette action et ceci, je le répète, avec une grande volonté de faire progresser les choses, le dialogue politique et culturel bien sûr, mais aussi et peut-être surtout - car les premiers étaient déjà bons - nos échanges commerciaux, industriels, économiques.
- Or, la France c'est naturellement notre hexagone, en Europe avec toutes ses capacités, son art de vivre, sa haute technologie, son industrie puissante, sa capacité d'exporter, la France est un des premiers exportateurs du monde et même le deuxième par tête d'habitant, avant le Japon. C'est dire que nous avons la compétence de le faire mais la France n'est pas réduite à l'espace européen. La France est présente un peu partout sur la planète. Elle l'est en Amérique du sud, dans la Caraïbe, aux Antilles, elle l'est dans l'Océan Indien, avec la Réunion, avec Mayotte et elle l'est dans le Pacifique Sud, avec la Calédonie, avec Wallis et Futuna et puis bien sûr avec la Polynésie.
- La Polynésie qui a engagé sous l'autorité de son Président, une action déterminée pour maintenir son acquis économique et social qui est déjà très important. La Polynésie est l'un des Territoires du Pacifique où la richesse par tête d'habitant est la plus élevée, mais également pour améliorer encore sa capacité de développement, et ceci suppose bien sûr des liens avec son environnement, des liens qui se renforcent sans cesse avec son environnement, la Polynésie a de fortes capacités. Elle a d'abord, il faut le dire, un environnement, des sites, un climat tout à fait exceptionnels et qui naturellement suggèrent le tourisme.\
On vient du monde entier en Polynésie où l'accueil, les capacités hôtelières, les sites sont tout à fait remarquables. Et on doit venir du Japon. Il y a naturellement une certaine distance, une dizaine d'heures de vol, mais c'est un peu le paradis terrestre pour le touriste, d'où qu'il vienne. Je ne saurais trop engager ceux qui ici s'occupent d'organiser le développement du tourisme, d'organiser les transports, de jouer cette carte polynésienne. Ils ne regretteront pas.
- J'ajoute que l'industrie hôtelière dans cette région est une industrie performante et qui améliore, je dirais chaque jour, les prestations qu'elle offre à ses clients. Puis, il y a bien entendu sa richesse halieutique, ses poissons qui peuvent être exportés. Nous avons discuté d'ailleurs, le ministre des finances a discuté avec son homologue ou plus exactement avec le ministre japonais du Miti, dans le cadre de l'accord que nous a donné le gouvernement japonais pour donner à la Polynésie française le système de préférence généralisée, ce qui facilitera ses échanges avec le Japon. Nous avons beaucoup insisté sur l'importance qu'il y avait à autoriser, à permettre, à susciter les exportations de Polynésie, les exportations de poissons de Polynésie vers le Japon.
- Et puis enfin, il y a cette richesse que l'on ne trouve qu'en Polynésie et qui n'existe nulle part ailleurs dans le monde et qui est la perliculture. Une perliculture qui porte très très haut le niveau de l'excellence en matière de beauté. Je sais que les ventes de perles au Japon qui représentent pour la Polynésie un revenu important, substantiel, croissent sans cesse et je m'en réjouis. Eh bien, je dirais qu'il y a quelque chose de naturel à marier la perle blanche dont le Japon est le représentant le plus éminent et la perle noire de Tahiti. C'est pourquoi je souhaite que les efforts qui sont faits pour la promotion de ce produit de grand luxe soient couronnés de succès. Et je remercie ceux, qui en Polynésie, s'y consacrent.
- Je souhaite, mon cher président, mon cher Gaston, je souhaite que les efforts engagés par les autorités Polynésiennes pour le développement du travail, de l'activité économique, des revenus, de la richesse, un des objectifs prioritaires de l'action de ces autorités soient couronné de succès, s'agissant des échanges avec le Japon.
- Voilà pourquoi j'ai tenu à vous dire en tant que Président de la République française, dont la Polynésie est un élément, que j'appréciais, que j'étais reconnaissant à chacune et chacun des efforts qu'ils font dans ce domaine et que je faisais confiance au dynamisme et à la qualité des Polynésiens pour accroître sans cesse leurs relations avec le Japon.
- Je vous remercie.\