18 avril 1996 - Seul le prononcé fait foi
Lettre de M. Jacques Chirac, Président de la République, adressée à M. Elias Hraoui, Président de la République Libanaise, après le bombardement du quartier général de la FINUL à Cana et la mort de civils libanais, Paris le 18 avril 1996.
Monsieur le Président,
- Cher Ami
- C'est avec une profonde émotion que je viens d'apprendre le terrible bombardement qui a frappé aujourd'hui le quartier général des forces fidjiennes de la force intérimaire des Nations unies au Liban à Cana et qui a coûté la vie à des dizaines de civils libanais totalement innocents.
- La France est atterrée par cette attaque et estime qu'il nous faut plus que jamais poursuivre nos efforts en faveur de la paix. C'est pourquoi je viens de lancer un appel solennel à toutes les parties concernées par ce conflit à cesser immédiatement le feu dans l'attente d'un accord qui devrait, je l'espère, intervenir sur la base des initiatives en cours.
- Je vous prie de transmettre mes condoléances personnelles aux familles des victimes de ce drame et de leur exprimer la sympathie de la France.
- Dans ces moments difficiles, je tiens à vous dire que la France se sent solidaire du Liban et restera à ses côtés.
- Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de ma haute considération.
- Avec ma très grande peine.\
- Cher Ami
- C'est avec une profonde émotion que je viens d'apprendre le terrible bombardement qui a frappé aujourd'hui le quartier général des forces fidjiennes de la force intérimaire des Nations unies au Liban à Cana et qui a coûté la vie à des dizaines de civils libanais totalement innocents.
- La France est atterrée par cette attaque et estime qu'il nous faut plus que jamais poursuivre nos efforts en faveur de la paix. C'est pourquoi je viens de lancer un appel solennel à toutes les parties concernées par ce conflit à cesser immédiatement le feu dans l'attente d'un accord qui devrait, je l'espère, intervenir sur la base des initiatives en cours.
- Je vous prie de transmettre mes condoléances personnelles aux familles des victimes de ce drame et de leur exprimer la sympathie de la France.
- Dans ces moments difficiles, je tiens à vous dire que la France se sent solidaire du Liban et restera à ses côtés.
- Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de ma haute considération.
- Avec ma très grande peine.\