5 février 1992 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, lors de la cérémonie d'accueil de M. Boris Eltsine, Président de la Fédération de Russie, Orly, le 5 février 1992.
Monsieur le Président,
- Madame,
- Nous sommes heureux de vous accueillir cet après-midi sur le sol de France.
- Nous étions il y a quelques jours réunis pour débattre de problèmes mondiaux lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies et nous avons pu commencer le dialogue qui va maintenant se poursuivre pendant ces trois jours.
- J'avais pu vous recevoir déjà à Paris et depuis lors de grands événements se sont produits qui ont donné à votre pays un destin nouveau, placé dans le fil d'une longue et grande histoire. Nous avions pu communiquer difficilement mais utilement au moment le plus difficile qui dut à votre courage et à votre autorité de voir la liberté s'affirmer au moment même où elle était le plus menacée à Moscou.
- Nous aurons l'occasion d'évoquer en particulier ce soir lorsque nous prononcerons les allocutions officielles, les différents éléments qui donnent à notre rencontre, la rencontre entre la Russie et la France toute sa signification. Mais dès maintenant je souhaite que vous ressentiez la force et la chaleur de l'accueil que la France entend vous réserver ainsi qu'à madame Eltsine et qu'à vos compagnons de voyage.
- L'une des constances de l'histoire de l'Europe depuis de nombreux siècles a été la bonne entente entre votre pays et le nôtre. Il s'agit maintenant de continuer d'approfondir et de réussir ensemble une entreprise immense qui fera que l'Europe, notre continent, prendra forme et structure.
- Monsieur le Président, je vous souhaite la bienvenue.\
- Madame,
- Nous sommes heureux de vous accueillir cet après-midi sur le sol de France.
- Nous étions il y a quelques jours réunis pour débattre de problèmes mondiaux lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies et nous avons pu commencer le dialogue qui va maintenant se poursuivre pendant ces trois jours.
- J'avais pu vous recevoir déjà à Paris et depuis lors de grands événements se sont produits qui ont donné à votre pays un destin nouveau, placé dans le fil d'une longue et grande histoire. Nous avions pu communiquer difficilement mais utilement au moment le plus difficile qui dut à votre courage et à votre autorité de voir la liberté s'affirmer au moment même où elle était le plus menacée à Moscou.
- Nous aurons l'occasion d'évoquer en particulier ce soir lorsque nous prononcerons les allocutions officielles, les différents éléments qui donnent à notre rencontre, la rencontre entre la Russie et la France toute sa signification. Mais dès maintenant je souhaite que vous ressentiez la force et la chaleur de l'accueil que la France entend vous réserver ainsi qu'à madame Eltsine et qu'à vos compagnons de voyage.
- L'une des constances de l'histoire de l'Europe depuis de nombreux siècles a été la bonne entente entre votre pays et le nôtre. Il s'agit maintenant de continuer d'approfondir et de réussir ensemble une entreprise immense qui fera que l'Europe, notre continent, prendra forme et structure.
- Monsieur le Président, je vous souhaite la bienvenue.\