14 décembre 1991 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion de la cérémonie officielle de l'arrivée de la flamme olympique à Paris, Paris, le 14 décembre 1991.
Mesdames et messieurs,
- En accueillant la flamme olympique à la présidence de la République en présence des membres du gouvernement et des plus hautes personnalités du monde sportif, j'ai voulu marquer l'importance de l'événement et le prix que nous attachons au privilège de recevoir sur notre sol les jeux olympiques d'hiver.
- Ces jeux olympiques sont le fruit de traditions et d'innovations. Depuis la journée du 25 mars 1896 où la flamme fut rallumée après deux millénaires, les jeux n'ont cessé de se développer et d'évoluer. Le parcours de la flamme est de création récente puisqu'il remonte à quelque vingt ans. Mais c'est déjà une tradition et c'est cette tradition qui nous réunit ici ce soir. Et tant mieux ! Le parcours de la flamme à travers le pays organisateur, comme la mobilisation de milliers de volontaires permet d'associer plus profondément le pays à la célébration des jeux. C'est une grande fête populaire qui commencera ce soir à Paris et qui recommencera chaque soir pendant deux mois dans une soixantaine de villes de France. Mais c'est avant tout une fête de la jeunesse. Cinq mille cinq cents jeunes gens se relaieront jusqu'à Albertville à la suite de ceux que nous avons le plaisir d'accueillir parmi nous. Les deux haies d'enfants entre lesquelles la flamme est entrée dans le parc de l'Elysée en sont le témoignage. Je crois que les jeux olympiques ont comme nous tous le plus grand besoin de rester en relation directe avec notre jeunesse d'abord parce qu'ils en vivent mais aussi parce que cette énorme machine un peu sophistiquée, coûteuse, sponsorisée, médiatisée, risque à tout instant de déraper et il faut la fermeté de conviction, la foi sportive des dirigeants nationaux et internationaux et l'élan de cette jeunesse pour l'éviter. Je ne veux pas disserter davantage sur l'olympisme, ce n'est pas le moment, beaucoup l'ont fait, le font et le feront encore. Je veux dire seulement qu'il est nécessaire d'élargir constamment le cercle des participants, et qu'il faut empêcher qu'un fossé ne se creuse entre ceux qui donnent le spectacle et ceux qui le regardent. Ce sont des réflexions que je livre aux responsables de l'olympisme. Je connais leur enthousiasme et leur sagesse.
- A vous, mesdames et messieurs qui portez la responsabilité de l'organisation des jeux d'hiver, je souhaite que vos efforts connaissent le succès qu'ils méritent. Je vous ai vus à l'oeuvre et je sais que vous porterez loin, jusqu'à leur terme, la réussite et l'enthousiasme des jeux d'hiver. Aux jeunes, qui pendant ces deux mois vont se relayer pour porter la flamme qui passera de main en main comme pour montrer que l'effort de chacun s'intègre dans un vaste mouvement collectif, à vous tous je souhaite bonne route ! Je vous adresse mes voeux de réussite et mes remerciements pour cette visite, à vrai dire inhabituelle, et qui a été très agréable pour moi.\
- En accueillant la flamme olympique à la présidence de la République en présence des membres du gouvernement et des plus hautes personnalités du monde sportif, j'ai voulu marquer l'importance de l'événement et le prix que nous attachons au privilège de recevoir sur notre sol les jeux olympiques d'hiver.
- Ces jeux olympiques sont le fruit de traditions et d'innovations. Depuis la journée du 25 mars 1896 où la flamme fut rallumée après deux millénaires, les jeux n'ont cessé de se développer et d'évoluer. Le parcours de la flamme est de création récente puisqu'il remonte à quelque vingt ans. Mais c'est déjà une tradition et c'est cette tradition qui nous réunit ici ce soir. Et tant mieux ! Le parcours de la flamme à travers le pays organisateur, comme la mobilisation de milliers de volontaires permet d'associer plus profondément le pays à la célébration des jeux. C'est une grande fête populaire qui commencera ce soir à Paris et qui recommencera chaque soir pendant deux mois dans une soixantaine de villes de France. Mais c'est avant tout une fête de la jeunesse. Cinq mille cinq cents jeunes gens se relaieront jusqu'à Albertville à la suite de ceux que nous avons le plaisir d'accueillir parmi nous. Les deux haies d'enfants entre lesquelles la flamme est entrée dans le parc de l'Elysée en sont le témoignage. Je crois que les jeux olympiques ont comme nous tous le plus grand besoin de rester en relation directe avec notre jeunesse d'abord parce qu'ils en vivent mais aussi parce que cette énorme machine un peu sophistiquée, coûteuse, sponsorisée, médiatisée, risque à tout instant de déraper et il faut la fermeté de conviction, la foi sportive des dirigeants nationaux et internationaux et l'élan de cette jeunesse pour l'éviter. Je ne veux pas disserter davantage sur l'olympisme, ce n'est pas le moment, beaucoup l'ont fait, le font et le feront encore. Je veux dire seulement qu'il est nécessaire d'élargir constamment le cercle des participants, et qu'il faut empêcher qu'un fossé ne se creuse entre ceux qui donnent le spectacle et ceux qui le regardent. Ce sont des réflexions que je livre aux responsables de l'olympisme. Je connais leur enthousiasme et leur sagesse.
- A vous, mesdames et messieurs qui portez la responsabilité de l'organisation des jeux d'hiver, je souhaite que vos efforts connaissent le succès qu'ils méritent. Je vous ai vus à l'oeuvre et je sais que vous porterez loin, jusqu'à leur terme, la réussite et l'enthousiasme des jeux d'hiver. Aux jeunes, qui pendant ces deux mois vont se relayer pour porter la flamme qui passera de main en main comme pour montrer que l'effort de chacun s'intègre dans un vaste mouvement collectif, à vous tous je souhaite bonne route ! Je vous adresse mes voeux de réussite et mes remerciements pour cette visite, à vrai dire inhabituelle, et qui a été très agréable pour moi.\