12 avril 1989 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Mitterrand, Président de la République, en Conseil des ministres, sur la position de la France à propos de la crise libanaise, Paris mercredi 12 avril 1989.
La France est et se veut l'amie des Libanais de toutes confessions, de toutes les communautés. Pour elle il n'y a pas lieu de choisir entre les victimes des affrontements qui se déroulent au Liban. Toutes valent d'être secourues. L'aide humanitaire qui leur est destinée est un signe d'amitié et de solidarité pour le peuple libanais. Rien d'autre, mais tout cela.
- Dans cet esprit la France appuie les démarches de la Ligue arabe et forme des voeux pour le succès de sa mission. Elle approuvera et, le cas échéant, contribuera à toute mesure qui permettra d'apaiser les souffrances et de restaurer le dialogue au sein d'une population depuis trop longtemps livrée à la violence. Elle souhaite que les nations amies du Liban disent avec elle qu'il appartient aux Libanais de refaire l'unité de leur pays sur la base des réformes qui leur paraîtront nécessaires.\
- Dans cet esprit la France appuie les démarches de la Ligue arabe et forme des voeux pour le succès de sa mission. Elle approuvera et, le cas échéant, contribuera à toute mesure qui permettra d'apaiser les souffrances et de restaurer le dialogue au sein d'une population depuis trop longtemps livrée à la violence. Elle souhaite que les nations amies du Liban disent avec elle qu'il appartient aux Libanais de refaire l'unité de leur pays sur la base des réformes qui leur paraîtront nécessaires.\