1 mars 1989 - Seul le prononcé fait foi
Avant-propos de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'ouvrage du Cercle Denis Diderot intitulé "Un projet politique pour dépasser la crise", Paris, mars 1989.
La France, comme les autres pays industrialisés, cherche les moyens du dépassement de la crise et du retour à la croissance. La coopération sur les grands programmes technologiques est, à n'en pas douter, l'un d'entre eux. Je me souviens d'avoir obtenu de nos partenaires que la trilogie "technologie, croissance, emploi" fût inscrite à l'ordre du jour du sommet des sept pays industrialisés qui s'est tenu à Versailles en 1982.
- Depuis 1982 nous avons exploré deux directions, d'une part en faisant travailler ensemble, sur une vingtaine de thèmes, des experts de différents pays pour qu'apparaisse une idée commune du futur £ d'autre part, en lançant le programme Eureka pour favoriser la coopération internationale sur des projets de haute technologie initiés par des industriels.
- La démarche des Etats à la recherche d'une vision commune de l'avenir est en effet complémentaire de la démarche des entreprises lorsqu'elles développent en commun les produits du futur. L'une et l'autre connaissent un grand succès.
- Les réflexions du cercle Denis Diderot me paraissent s'inscrire dans cette philosophie du rôle de l'Etat : orienter les forces de notre économie et stimuler les acteurs individuels. Je souhaite que ce même type de réflexions soit engagé chez nos partenaires, de manière que la maîtrise de notre propre destin nous fasse avancer du même coup dans la voie de la construction de l'Europe.\
- Depuis 1982 nous avons exploré deux directions, d'une part en faisant travailler ensemble, sur une vingtaine de thèmes, des experts de différents pays pour qu'apparaisse une idée commune du futur £ d'autre part, en lançant le programme Eureka pour favoriser la coopération internationale sur des projets de haute technologie initiés par des industriels.
- La démarche des Etats à la recherche d'une vision commune de l'avenir est en effet complémentaire de la démarche des entreprises lorsqu'elles développent en commun les produits du futur. L'une et l'autre connaissent un grand succès.
- Les réflexions du cercle Denis Diderot me paraissent s'inscrire dans cette philosophie du rôle de l'Etat : orienter les forces de notre économie et stimuler les acteurs individuels. Je souhaite que ce même type de réflexions soit engagé chez nos partenaires, de manière que la maîtrise de notre propre destin nous fasse avancer du même coup dans la voie de la construction de l'Europe.\