17 octobre 1988 - Seul le prononcé fait foi
Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, lors de la cérémonie d'accueil de M. Haïm Herzog, président d'Israël, Orly, le 17 octobre 1988.
Monsieur le Président,
- Nous sommes heureux de vous recevoir en France. Cette France que vous connaissez déjà pour avoir pris part à sa libération. C'est un événement important pour nos deux pays, que celui qui vous voit parmi nous. C'est la première fois qu'un chef d'Etat d'Israël est reçu en visite de cette sorte, dans mon pays.
- Cela comporte une signification que ressentent tous ceux et celles qui sont ici réunis autour de vous. Nous aurons l'occasion, ce soir et au cours des journées qui vont suivre, d'exprimer les sentiments, les idées, les projets qui viennent naturellement à l'esprit quand on se retrouve, Israéliens et Français.
- Je suis très sensible à votre présence et au fait que précisément, je puisse à mon tour vous entendre et savoir de votre bouche comment vous considérez les affaires du monde.
- Nous connaissons votre vie personnelle, les actes que vous avez accompli et qui ont marqué votre existence et la nôtre. Et maintenant que vous avez la charge première d'un peuple et d'un Etat, j'attends de cette rencontre, des avis, des informations, et surtout la réflexion d'un homme qui a vu comment le monde évoluait depuis plus de quarante ans, et comment un peuple et un Etat s'étaient rassemblés, le vôtre, et comment se posent les problèmes qui aujourd'hui l'assaillent.
- Vous savez que la France est pour vous un pays ami. Et c'est dans cet esprit que nos conversations prendront tout leur sens.
- En vous souhaitant la bienvenue, monsieur le Président, après un voyage que je crois beau, d'un bout à l'autre de la Méditerranée, je voudrais que cette bienvenue soit partagée par madame Herzog qui vous accompagne et que nous avons grande joie à connaître en ce jour.
- Je forme des voeux pour vous madame, et vous monsieur le Président, pour votre pays et pour votre peuple. Que dire d'autre que la paix et ce qui en découle : la prospérité et l'harmonie des hommes. Mais voilà bien la tâche si difficile des responsables des Etats, puisse ce voyage s'avancer sur cette route.
- Je vous remercie, monsieur le Président.\
- Nous sommes heureux de vous recevoir en France. Cette France que vous connaissez déjà pour avoir pris part à sa libération. C'est un événement important pour nos deux pays, que celui qui vous voit parmi nous. C'est la première fois qu'un chef d'Etat d'Israël est reçu en visite de cette sorte, dans mon pays.
- Cela comporte une signification que ressentent tous ceux et celles qui sont ici réunis autour de vous. Nous aurons l'occasion, ce soir et au cours des journées qui vont suivre, d'exprimer les sentiments, les idées, les projets qui viennent naturellement à l'esprit quand on se retrouve, Israéliens et Français.
- Je suis très sensible à votre présence et au fait que précisément, je puisse à mon tour vous entendre et savoir de votre bouche comment vous considérez les affaires du monde.
- Nous connaissons votre vie personnelle, les actes que vous avez accompli et qui ont marqué votre existence et la nôtre. Et maintenant que vous avez la charge première d'un peuple et d'un Etat, j'attends de cette rencontre, des avis, des informations, et surtout la réflexion d'un homme qui a vu comment le monde évoluait depuis plus de quarante ans, et comment un peuple et un Etat s'étaient rassemblés, le vôtre, et comment se posent les problèmes qui aujourd'hui l'assaillent.
- Vous savez que la France est pour vous un pays ami. Et c'est dans cet esprit que nos conversations prendront tout leur sens.
- En vous souhaitant la bienvenue, monsieur le Président, après un voyage que je crois beau, d'un bout à l'autre de la Méditerranée, je voudrais que cette bienvenue soit partagée par madame Herzog qui vous accompagne et que nous avons grande joie à connaître en ce jour.
- Je forme des voeux pour vous madame, et vous monsieur le Président, pour votre pays et pour votre peuple. Que dire d'autre que la paix et ce qui en découle : la prospérité et l'harmonie des hommes. Mais voilà bien la tâche si difficile des responsables des Etats, puisse ce voyage s'avancer sur cette route.
- Je vous remercie, monsieur le Président.\