30 mars 1988 - Seul le prononcé fait foi
Télégramme de condoléances adressé par M. François Mitterrand, Président de la République, à Mme Edgar Faure, mercredi 30 mars 1988.
J'exprime mon affliction personnelle à l'annonce de la mort d'Edgar Faure, cet homme remarquable qui a marqué l'histoire de notre République.
- Durant la fin de la dernière guerre mondiale et pendant une grande carrière dans notre vie publique, il a mis un talent exceptionnel au service de la paix. Il a été un des plus lucides à concevoir la nécessité de la décolonisation, à prôner le désarmement et l'instauration de meilleures relations entre l'Est et l'Ouest. En France, il souhaitait passionnément un nouveau contrat social. Comment ne pas voir un symbole dans la dernière mission qui lui fut confiée : veiller au Bicentenaire de la Révolution française. Il s'en est acquitté dans l'esprit qui fut toujours le sien. J'adresse à sa mémoire le salut de la Nation et je partage la peine des siens.\
- Durant la fin de la dernière guerre mondiale et pendant une grande carrière dans notre vie publique, il a mis un talent exceptionnel au service de la paix. Il a été un des plus lucides à concevoir la nécessité de la décolonisation, à prôner le désarmement et l'instauration de meilleures relations entre l'Est et l'Ouest. En France, il souhaitait passionnément un nouveau contrat social. Comment ne pas voir un symbole dans la dernière mission qui lui fut confiée : veiller au Bicentenaire de la Révolution française. Il s'en est acquitté dans l'esprit qui fut toujours le sien. J'adresse à sa mémoire le salut de la Nation et je partage la peine des siens.\