28 octobre 1983 - Seul le prononcé fait foi

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Message de M. François Mitterrand, Président de la République, au congrès du Parti socialiste à Bourg-en-Bresse, vendredi 28 octobre 1983.

Je veux par ce message vous adressez ma pensée fidèle et les voeux que je forme pour votre action et pour vous-mêmes. Je n'oublie rien des années passées, des luttes menées en commun, des espoirs partagés, des amitiés vécues au service d'une même cause. Sachez que la même conviction m'habite maintenant que les Français m'ont confié la charge la plus haute. Au plus fort de la crise qui secoue le monde où nous sommes, nous continuerons, comme nous n'avons jamais cessé de le faire depuis mai 1981, de corriger les injustices et les inégalités, de réformer les structures vieillies, inadaptées, de restituer leurs droits aux travailleurs, leur liberté aux citoyens, de combattre pour la paix et de rendre au pays le rayonnement qui doit être le sien.
- Les premiers signes du redressement national apparaissent. Ils sont le -prix de l'effort auquel, une fois de plus, je vous appelle. C'est dans la tourmente que la France nous a choisis pour vaincre les forces du déclin. C'est dans la tourmente que nous lui apporterons ce qu'elle attend de nous. Viendront alors les jours meilleurs. La nation saura reconnaître, soyez-en sûrs, ceux qui l'auront servie pour le présent et pour l'avenir.
- Ce n'est pas aujourd'hui que vous apprendrez mon attachement aux choix qui sont les vôtres. J'ai besoin, et les Français avec moi, de votre imagination, de votre liberté d'esprit et de votre unité.
- Vous redire mon amitié n'enlève rien à ce que je dois à tous. Je vous souhaite de grand coeur un beau et bon congrès.\