10 octobre 2013 - Seul le prononcé fait foi
Point de presse conjoint de MM. François Hollande, Président de la République, et Zoran Milanovic, Premier ministre de la République de Croatie, sur les relations franco-croates, la construction européenne et sur l'enlèvement du Premier ministre libyen, à Paris le 10 octobre 2013.
LE PRESIDENT : Mesdames, Messieurs, jai reçu le Premier ministre de Croatie, mon ami Zoran. Javais déjà accueilli deux fois le Président de la Croatie. Une fois lors de lhiver 2012 et puis ensuite, le 14 juillet, où il y a eu un défilé des troupes croates en même temps que les troupes françaises pour la fête Nationale.
Aujourdhui, nous avons évoqué lavenir de lEurope, puisque la Croatie est maintenant membre à part entière. Nous avons des rendez-vous qui nous attendent, celui sur lénergie £ le numérique dont nous allons parler bientôt au niveau européen £ la question de lemploi des jeunes puisquà Paris se tiendra au mois de novembre une réunion des ministres du Travail dabord et ensuite des chefs dEtats et de Gouvernements.
Nous avons aussi cette perspective des élections européennes que nous devons préparer en offrant un espoir à lEurope.
Nous sortons dune crise, celle de la zone euro, nous connaissons maintenant une reprise encore fragile que nous devons conforter. Il y a eu des disciplines qui ont été posées, nous devons maintenant soutenir encore davantage lactivité pour avoir plus demploi.
Nous avons ensuite évoqué nos relations bilatérales qui sont excellentes entre la France et la Croatie. Sur le plan économique ou il y a des coopérations en matière dinfrastructure, dénergie mais aussi de culture, de francophonie et nous avons à cur de promouvoir la culture en Europe.
Nous avons ensuite abordé les Balkans. Vous savez que javais été invité en Slovénie cet été pour ce que lon appelle le processus de Brdo qui a été lancé à linitiative de la Slovénie et de la Croatie et nous, nous voulons nous y associer. Nous considérons que les Balkans doivent être à la fois stabilisés, et en même temps quil y ait cette perspective européenne qui puisse être ouverte.
Mais nous avons aussi une vigilance qui ne vaut pas dailleurs simplement pour les Balkans, davoir des contrôles aux frontières, des règles qui soient respectées pour que le moment venu, un pays comme la Croatie puisse aussi entrer dans lespace Schengen.
A cet égard, nous allons organiser une coopération entre nos deux pays pour améliorer la sécurité, les contrôles aussi bien pour les frontières terrestres que pour les frontières maritimes.
Voilà le sens de ce que nous avons développé tout au long de cet échange et avec Zoran, nous avons des relations de grande confiance. Merci.
M. ZORAN MILANOVIC - Cher François, encore une fois, je tiens à te remercier de ton accueil. Tu es un très bon homme politique étant donné que tu as retenu tous les sujets dont nous avons discuté. Je nai donc pas beaucoup de choses à rajouter. Je le pense vraiment, je nai pas grand-chose à rajouter. Après cet entretien, je vais également mentretenir avec le Premier ministre. Encore une fois, cétait un grand honneur pour moi dêtre ici et, bien évidemment, si vous avez des questions, je suis à votre disposition pour y répondre.
QUESTION - Monsieur le Président, daprès vous, quand la Croatie peut-elle être prête pour rejoindre lespace Schengen ?
LE PRESIDENT - Cest la question que jai posée au Premier ministre. Je pense que si nous coopérons bien, si nous travaillons ensemble sur le respect des frontières, le contrôle, les sécurités quil convient de mettre en place, les efforts quengagera la Croatie, je pense que cela peut se faire dans un délai raisonnable. De toute façon, il faut deux ans après lentrée dans lUnion européenne pour déposer sa candidature. Après, il y aura des processus de vérification et, si les conditions sont réunies, il y aura, à ce moment-là, louverture de lespace Schengen à la Croatie.
QUESTION - Inaudible
LE PRESIDENT - Nous avions déjà de grandes inquiétudes par rapport à la situation en Libye. Ce quil sest produit, lenlèvement du Premier ministre, même sil vient dêtre libéré, renforce encore notre inquiétude. La France, depuis ce qui sest produit en Libye, cest-à-dire leffondrement du régime de KADHAFI et son remplacement par des gouvernements élus, a toujours dit sa disponibilité pour apporter sa coopération en matière de sécurité. Et cest plus que jamais nécessaire.
La communauté internationale ne doit pas attendre. Il y a eu, en son temps, une intervention pour en terminer avec le régime de KADHAFI mais cela ne peut pas suffire. Nous avons absolument besoin daccompagner ce pays, à condition aussi quil fasse les efforts nécessaires pour éradiquer les groupes qui nacceptent pas les autorités légitimes de Libye. Il y a ensuite un foyer terroriste qui existe dans ce pays. Nous en connaissons les retombées ou les agissements et nous devons, là aussi, avoir une coopération internationale avec la Libye pour en terminer avec ces groupes.
Aujourdhui, nous avons évoqué lavenir de lEurope, puisque la Croatie est maintenant membre à part entière. Nous avons des rendez-vous qui nous attendent, celui sur lénergie £ le numérique dont nous allons parler bientôt au niveau européen £ la question de lemploi des jeunes puisquà Paris se tiendra au mois de novembre une réunion des ministres du Travail dabord et ensuite des chefs dEtats et de Gouvernements.
Nous avons aussi cette perspective des élections européennes que nous devons préparer en offrant un espoir à lEurope.
Nous sortons dune crise, celle de la zone euro, nous connaissons maintenant une reprise encore fragile que nous devons conforter. Il y a eu des disciplines qui ont été posées, nous devons maintenant soutenir encore davantage lactivité pour avoir plus demploi.
Nous avons ensuite évoqué nos relations bilatérales qui sont excellentes entre la France et la Croatie. Sur le plan économique ou il y a des coopérations en matière dinfrastructure, dénergie mais aussi de culture, de francophonie et nous avons à cur de promouvoir la culture en Europe.
Nous avons ensuite abordé les Balkans. Vous savez que javais été invité en Slovénie cet été pour ce que lon appelle le processus de Brdo qui a été lancé à linitiative de la Slovénie et de la Croatie et nous, nous voulons nous y associer. Nous considérons que les Balkans doivent être à la fois stabilisés, et en même temps quil y ait cette perspective européenne qui puisse être ouverte.
Mais nous avons aussi une vigilance qui ne vaut pas dailleurs simplement pour les Balkans, davoir des contrôles aux frontières, des règles qui soient respectées pour que le moment venu, un pays comme la Croatie puisse aussi entrer dans lespace Schengen.
A cet égard, nous allons organiser une coopération entre nos deux pays pour améliorer la sécurité, les contrôles aussi bien pour les frontières terrestres que pour les frontières maritimes.
Voilà le sens de ce que nous avons développé tout au long de cet échange et avec Zoran, nous avons des relations de grande confiance. Merci.
M. ZORAN MILANOVIC - Cher François, encore une fois, je tiens à te remercier de ton accueil. Tu es un très bon homme politique étant donné que tu as retenu tous les sujets dont nous avons discuté. Je nai donc pas beaucoup de choses à rajouter. Je le pense vraiment, je nai pas grand-chose à rajouter. Après cet entretien, je vais également mentretenir avec le Premier ministre. Encore une fois, cétait un grand honneur pour moi dêtre ici et, bien évidemment, si vous avez des questions, je suis à votre disposition pour y répondre.
QUESTION - Monsieur le Président, daprès vous, quand la Croatie peut-elle être prête pour rejoindre lespace Schengen ?
LE PRESIDENT - Cest la question que jai posée au Premier ministre. Je pense que si nous coopérons bien, si nous travaillons ensemble sur le respect des frontières, le contrôle, les sécurités quil convient de mettre en place, les efforts quengagera la Croatie, je pense que cela peut se faire dans un délai raisonnable. De toute façon, il faut deux ans après lentrée dans lUnion européenne pour déposer sa candidature. Après, il y aura des processus de vérification et, si les conditions sont réunies, il y aura, à ce moment-là, louverture de lespace Schengen à la Croatie.
QUESTION - Inaudible
LE PRESIDENT - Nous avions déjà de grandes inquiétudes par rapport à la situation en Libye. Ce quil sest produit, lenlèvement du Premier ministre, même sil vient dêtre libéré, renforce encore notre inquiétude. La France, depuis ce qui sest produit en Libye, cest-à-dire leffondrement du régime de KADHAFI et son remplacement par des gouvernements élus, a toujours dit sa disponibilité pour apporter sa coopération en matière de sécurité. Et cest plus que jamais nécessaire.
La communauté internationale ne doit pas attendre. Il y a eu, en son temps, une intervention pour en terminer avec le régime de KADHAFI mais cela ne peut pas suffire. Nous avons absolument besoin daccompagner ce pays, à condition aussi quil fasse les efforts nécessaires pour éradiquer les groupes qui nacceptent pas les autorités légitimes de Libye. Il y a ensuite un foyer terroriste qui existe dans ce pays. Nous en connaissons les retombées ou les agissements et nous devons, là aussi, avoir une coopération internationale avec la Libye pour en terminer avec ces groupes.