3 septembre 2013 - Seul le prononcé fait foi

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Déclaration de M. Fançois Hollande, Président de la République, sur les efforts en faveur de l'Education nationale, à Denain le 3 septembre 2013.

Madame la Députée-Maire,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs qui représentez la communauté éducative ici,
Je suis venu faire ma rentrée à Denain, Ma rentrée scolaire. Je suis venu accompagné des ministres responsables, le ministre de lEducation, la ministre déléguée à la Réussite éducative, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de lEducation populaire et de la Vie associative parce quils sont tous concernés. Et si javais dû mobiliser tous les ministres concernés par lambition que nous portons pour la jeunesse, ils seraient tous venus. Mais la salle aurait été sans doute trop petite car cest tout le gouvernement qui doit avoir cette volonté : mettre la jeunesse dans la situation de pouvoir espérer un avenir meilleur.
Alors pourquoi je suis venu à Denain ?
Il y a une raison affective dabord. Parce que cétait la commune de Patrick ROY qui fut, lorsque jétais député, un collègue. Il est resté dans les mémoires, ici, à Denain, mais bien au-delà de cette ville.
Je suis venu aussi pour vous, Madame la Députée-Maire. Parce que vous vous êtes impliquée très tôt, dans votre vie professionnelle, pour les enfants. Parce que vous avez compris plus tôt que dautres que pour une ville comme Denain, cétait votre richesse.
Je suis venu aussi à Denain parce que sil y a un lieu où lambition éducative a un sens, cest bien là. Le ministre de lEducation a dit que vous nétiez pas la ville la plus riche de France. On peut même dire que vous êtes une commune défavorisée sur le plan social. Dans cette commune-là, il faut que vous soyez les plus favorisés au plan scolaire parce que cest le message que nous devons porter. Cest le symbole que toute ville de France qui a à affronter un désordre industriel, des déconvenues économiques et des inégalités sociales puisse se dire quelle va être la plus promue sur le plan de laction éducative. Cest le sens de ma présence.
Cest la rentrée. Nous devons donc envoyer un message à tous les parents mais aussi aux enfants qui nous ont accueillis. Cette rentrée doit être réussie. Cest dailleurs la première véritable rentrée pour le gouvernement puisque cest à travers des choix que nous avons assumés, des décisions que nous avons prises, des lois que nous avons fait voter que nous pouvons nous présenter pour cette rentrée. Elle aura sûrement ici ou là des problèmes nous ne pouvons pas tout régler mais nous avons mis la priorité.
Priorité dabord dans les recrutements. Tout ne se réduit pas au nombre denseignants. Mais, comme je le dis souvent, sans enseignant cest difficile de faire lécole. Il y a eu des suppressions de postes pendant des années. Nous avons mis non seulement un coup darrêt à cette logique mais nous avons voulu aussi envoyer à tous ces jeunes qui sont à luniversité, un message : il est maintenant possible de se présenter au concours.
Il y a eu 43 00 recrutements sur deux concours. Beaucoup il y a toujours des sceptiques, dans tous les domaines, toujours des inquiets sur tout sujet, toujours ceux qui voient le risque et qui ne voient pas la chance nous disaient pour la question des recrutements : « jamais vous ne trouverez autant de candidats ! ». La meilleure preuve cest que quand les mêmes organisaient des concours, ils ne trouvaient pas de postulants. Cest bien logique puisquil y avait de moins en moins de places aux concours. Pourquoi à ce moment-là sy préparer et sy présenter ? Et quand nous avons affirmé quil était maintenant possible nous lavons dit suffisamment tôt à des étudiants de se présenter, à deux moments différents dailleurs, de leur cursus pour devenir enseignant, ils sont venus.
Il y aura encore beaucoup à faire, notamment pour certaines disciplines comme les mathématiques et langlais. Ce nest pas tout à fait un hasard : ceux qui sont bons dans ces disciplines peuvent avoir un certain nombre de propositions dans le secteur privé. Nous devons encore faire un effort pour quil y ait plus de candidats encore qui se présentent aux concours. Mais quand même ! 43 000 étudiants aujourdhui sont destinés à être enseignants. Pas tout de suite, mais sy préparent.
Pour cette rentrée, nous avons créé 6 700 postes denseignants, la moitié à peu près, un peu moins, dans le primaire et lautre moitié jai commencé à faire des calculs mentaux moi aussi dans le secondaire.
La priorité au primaire qui a été dailleurs affirmée dans la loi de la refondation de lécole, nous la comprenons tous, ici, dans ce lieu. Cest au plus jeune âge que doivent être transmis les savoirs fondamentaux, cest là aussi que nous pouvons détecter les difficultés et que nous pouvons permettre les accompagnements qui, ensuite, feront une scolarité réussie ou hélas, si cela na pas été fait, ratée et avec la frustration que nous pouvons trouver chez certains décrocheurs de ne pas avoir été assez tôt identifiés, détectés, suivis, accompagnés et remis dans le cursus scolaire.
Ces enseignants sont donc là. Et nous avons aussi fait en sorte quils puissent être plus présents dans les écoles maternelles et que nous puissions avoir aussi de nouvelles classes qui souvrent. Car, à cette rentrée, il va y avoir des nouvelles classes.
Nous avons également souhaité quil puisse y avoir plus de maîtres que de classes. Certains se diront, toujours les mêmes, les grincheux, les sceptiques, les insatisfaits, mais comment, pourquoi mettre plus denseignants dans une classe. Mais nous lavons vu, ici, combien il était important que, lorsque justement, dès la maternelle, un certain nombre de difficultés ont pu être recensées, il puisse y avoir un enseignant de plus qui apporte son expérience et qui puisse donner à chaque élève conscience quil est traité à égalité, cest-à-dire parfois différemment des autres.
Nous avons également fait en sorte quil y ait sur ces villes que lon disait plus en difficulté que dautres, davantage denseignants qui puissent permettre déviter le creusement des inégalités, léchec, le décrochage. Cest le mal français le décrochage. Je ne parle pas du décrochage économique. Nous essayons dy faire face. Je ne parle pas du décrochage psychologique. Il faut traiter régulièrement cette question. Mais cest le décrochage scolaire qui nous intéresse parce que cest celui qui nous coûte le plus cher. Il nous coûte le plus cher parce que, à chaque fois quun enfant nest plus dans le système scolaire ou est écarté du système scolaire ou est en échec scolaire, alors nous devrons le rattraper plus tard. Nous le retrouverons dailleurs dans les files dattente pour le chômage, nous le retrouverons dans un certain nombre de circuits ou de secteurs de lenfance en difficulté. Cest donc un investissement que nous faisons à travers la lutte contre le décrochage.
Pourquoi cest un gâchis ? Parce que sur le plan économique, nous avons 120 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans formation ni qualification. Cela veut dire que nous navons pas su valoriser notre patrimoine.
Quel est notre patrimoine dans lEurope daujourdhui ? Cest notre jeunesse. Cest notre démographie. Cest notre capacité à être dans 50 ans lun des pays les plus peuplés dEurope, peut-être le plus peuplé dEurope. A nous de faire en sorte que ce soit une chance et pas une charge.
Nous avons alors fait en sorte que nous y mettions aussi des moyens supplémentaires. Comment ? A travers les politiques daccompagnement, les politiques de suivi, les RASED dont je parlais. Mais aussi cette pr??sence de plus de maîtres que de classes.
Nous avons également fait le choix de donner une nouvelle impulsion au numérique dans lécole. Dailleurs, à tous niveaux : écoles, collèges, lycées. Nous avons besoin des collectivités locales. Ici, je les remercie pour laccompagnement qui peut être fait, ou parfois lanticipation. Mais faut-il encore quil y ait des programmes. Faut-il encore quil y ait des pédagogies, des formations pour utiliser le numérique.
Jen arrive à cette grande innovation de cette rentrée : lécole supérieure du professorat et de léducation. Parce quil avait été pensé à un moment pensé est un mot peut-être impropre il avait été imaginé que les enseignants pouvaient ne pas être formés, que ce serait le seul métier qui pourrait être exercé sans quil y ait, au-delà de la vérification des diplômes universitaires et du passage dun concours, quil y ait lintuition que lon peut se retrouver dans une classe. Ce nest pas facile de se retrouver pour des enseignants dans une classe. Et aujourdhui, en cette rentrée, jai une pensée particulière pour ces jeunes enseignants, parfois affectés dans des lieux les plus difficiles, qui affrontent le mot nest pas trop fort une classe. Nous avons voulu que ces enseignants puissent être formés. Ils le seront dès à présent. 30 écoles du professorat. Et aussi, ces emplois davenir professeurs qui vont permettre justement à des -jallais dire- apprentis enseignants de se former dans les lieux mêmes où ils vont exercer leur vie professionnelle.
Jajoute que, pour cette rentrée, nous avons aussi voulu, au-delà des recrutements denseignants, au-delà de ces formations, mettre plus demplois au service de lécole. Ce que lon appelle les emplois aidés. Cest souvent dailleurs un peu péjoratif. Vous avez des emplois aidés mais ce sont des emplois qui nous aident. Qui aident dabord les directeurs ou les directrices décoles, qui aident laccueil pour les enfants handicapés. Et cétait une demande, une exigence même des parents. Emplois aidés qui servent aussi à assurer la discipline dans lécole. Emplois aidés qui servent aussi à favoriser tout ce qui est laccompagnement scolaire, ce que vous allez faire. 30 000 vont donc être mis à disposition.
Jajoute quun certain nombre de ces emplois aidés ou de ces personnels qui soccupaient des jeunes handicapés navaient aucune formation. Là-aussi, il a été décidé de leur apporter cette formation et aussi une certaine visibilité pour leur emploi.
Je termine sur lune aussi de mes raisons de venir à Denain. Je connaissais Denain, jétais déjà venu, pas comme président de la République jen conviens, il fallait donc que je montre que Denain était une ville exemple. Cest ce que vous avez fait : les rythmes scolaires, vous êtes parmi ces 4000 villes françaises qui ont fait ce choix.
Choix audacieux, reconnaissons-le et cest pourquoi je ne blâme surtout pas les communes qui ne lont pas réalisé encore parce que cétait aussi un pari. Vous lavez fait alors que vous naviez pas toutes les ressources pour spontanément vous lancer dans cette initiative.
Cela nous permet den faire déjà, non pas lévaluation, mais, en tous cas, une première appréciation.
Les rythmes scolaires, cest fait pour les élèves. Cela nest pas fait pour les communes. Cela nest pas fait pour les enseignants qui peuvent avoir dautres pratiques. Cest fait pour les élèves parce que cest notre mission, notre devoir.
Les rythmes scolaires, ici, cela va permettre à des élèves de venir à 9h pour prendre la classe. Cela nempêchera pas, lorsque les parents ont une vie professionnelle, à des enfants dy être accueillis plus tôt. A 7h30 ici à Denain. Mais, les autres viendront à 9h.
Ensuite, ils auront la pause du déjeuner. Javais entendu pendant tous ces débats sur les rythmes scolaires que cela allait élargir la pause du déjeuner et que lon ne saurait pas quoi faire des élèves pendant cette période-là.
Cest tout le contraire ici. Vous avez raccourci la pause du déjeuner et ensuite vous permettez à des élèves de pouvoir quitter lécole à 15h30. Mais là-aussi, il y a des parents qui ne peuvent pas aller chercher leurs enfants à 15h30, beaucoup dailleurs, la plupart. Vous avez donc organisé un système de garde mais qui nest pas que de garde, qui est aussi daccompagnement, daide pour les élèves, permettant aux parents quand ils vont reprendre leurs enfants, davoir la certitude que les devoirs seront faits. Même si on ne fait plus de devoirs à la maison, normalement. Mais enfin, on a quand même un certain nombre de leçons et cela vaut pour tout le monde les devoirs à la maison.
On fait en sorte que les élèves puissent, lorsquils nont pas compris une leçon, être accompagnés. Voilà déjà ce qui justifierait la réforme des rythmes scolaires.
Vous avez fait en sorte de travailler le mercredi, cest vrai, mais deux heures et demie seulement, cest-à-dire en gardant la spécificité du mercredi.
Surtout, ici, à Denain, on ma dit que le football devait avoir tous les droits et quil fallait donc que les enfants puissent être libérés à 13h pour le football, le basket, le tennis, etc. Donc le mercredi garde sa caractéristique.
Enfin, le vendredi, et là je veux saluer ce qui sest fait ici. Le vendredi, pour des élèves qui navaient pas forcément accès à cette pratique, je les ai interrogés, ils pourront aller au musée, ils pourront avoir un enseignement musical, ils pourront faire du théâtre.
Pour ceux qui nont pas cette tentation, qui sont plus sportifs, la natation est ici privilégiée pour des raisons que Valérie FOURNEYRON connaît bien et quun champion justifie.
La natation, cest aussi une inégalité très grande entre ceux qui savent nager et ceux qui ne savent pas nager. Les risques que nous avons vus encore cet été.
Apprendre la natation, apprendre aussi un certain nombre de sports qui nétaient pas forcément regardés comme les sports les plus populaires, le tennis notamment, mais pas que le tennis, dautres activités.
Il y a également la culture scientifique, très importante et qui permet à des élèves de disposer déléments qui vont pouvoir les mobiliser en termes de curiosité. Là, nous faisons non seulement une organisation de la semaine, mais nous faisons une lutte réussie contre les inégalités.
Nous permettons une vraie démocratisation qui permettra davoir des champions ou des championnes comme vous en avez, ou des artistes qui se découvriront, même dans des pratiques qui nétaient pas évidentes, comme la photographie, puisque beaucoup mont dit quils voulaient sadonner à cette pratique.
Voilà pourquoi je veux féliciter lengagement de la municipalité, de lensemble de la commune, des élus concernés, rien naurait été possible sans les associations, rien naurait été possible sans les enseignants eux-mêmes, rien naurait été possible si les services du rectorat navaient pas donné un certain nombre de moyens.
Reste la question financière. Pour inciter pas simplement pour inciter pour favoriser la bonne marche des rythmes scolaires, parce que cest vrai que cela à un coût supplémentaire, chacun peut le comprendre, il y a eu une dotation qui a été dégagée par le Premier ministre avec laccord du ministre du Budget pour permettre que, dans chaque commune de France où les rythmes scolaires seront appliqués, il y ait une aide de 50 par élève. Aide à laquelle sajoute un soutien de la CAF Caisse dAllocations Familiales, reconnaissons son mérite qui aboutit à ce quil y ait 103 par enfant. Dans les communes que lon juge nécessaire de soutenir davantage compte tenu de leur situation sociale, cela peut aller jusquà 143 . Avec une double question. Quest-ce quil va se passer pour les communes qui ne sont pas encore passées au rythme scolaire ? On va leur dire « ah et bien cest trop tard ! ». Ce nest pas ma conception. Nous aurons donc toujours à accompagner ce processus. Après il y a une autre question. Quest-ce quil va se passer pour celles qui sont déjà passées la première année, est-ce quelles auront droit la seconde année ? Cela fait partie, justement, de lévaluation quil conviendra de faire.
Je voulais saluer ce qui sest produit, ici, à Denain et me dire que ce que vous avez fait, cela doit être possible de le faire demain partout, parce que vous naviez pas les conditions qui vous permettaient de le faire et vous avez réussi, pour les enfants.
Je vais terminer mon propos. Nous sommes la rentrée dans cette école qui sappelle « Michelet ». Monsieur MICHELET, grand historien il faut toujours revenir à lhistoire puisque cétait notre histoire nationale voulait inscrire le récit national dans lesprit des jeunes et des moins jeunes auxquels il sadressait. Toute son uvre est autour du récit national. Quest-ce que la France ? Que doit-elle porter comme message ? Quelle est sa vocation ? Quelle est sa mission ?
Il était républicain, profondément républicain, et donc le récit national était aussi celui de la Déclaration des Droits de lHomme, des libertés, du message universel. Il était républicain, il croyait en lécole qui devait émanciper. Il avait cette confiance en lécole pour que, non seulement les jeunes enfants devenant adultes puissent être des citoyens, mais quen plus ils puissent eux-mêmes porter le récit national.
Cest toujours le rôle de lécole de faire comprendre doù nous venons et où nous allons, ce que nous portons comme valeurs, comme principes dans les choix que nous avons à faire comme citoyen ou comme responsable public. Nous devons toujours avoir cette hauteur de vue, cette conscience que la France nest pas un pays comme les autres, que la France a entrainé le reste de lhumanité à sa place, sans prétention excessive, mais toujours en rapport avec ce que nous avons été capables de faire. Cest pourquoi jai été très sensible au fait que quand je suis arrivé ici dans votre école, monsieur le Directeur, madame la Députée maire, les enfants ont chanté la Marseillaise. Il y avait tous les niveaux, du CP au CM2.
Je remercie les ministres, et notamment Vincent PEILLON, davoir voulu quil y ait une charte de la laïcité pour que chacun comprenne bien que nous sommes dans un cadre où les libertés sont reconnues mais où nous devons avoir un espace public, lécole, où chacun est à légal de lautre et aucune influence autre que celle du savoir et de lesprit ne peut pénétrer.
Nous avons aussi voulu quil y ait la déclaration des Droits de lHomme qui soit affichée dans toutes les écoles de la République. Ça, cest une rentrée. Une rentrée qui nest pas simplement quantitative. Combien y aura-il denseignants ? Combien y aura-t-il délèves ? Pas une rentrée qualitative. Cest aussi une rentrée au sens où nous donnons un esprit, un sens particulier à ce que va être la réussite de nos enfants.
Je vais terminer par un chiffre qui ma beaucoup impressionné lorsque nous avons réuni le gouvernement cétait notre propre rentrée, cétait beaucoup plus tôt mais pour certains il ny avait même pas eu de sortie le ministre de lEducation et la ministre de la Réussite éducative ont dit que dans 10 ans ceux que nous avons vu là aujourdhui à Denain, comme partout, ceux qui ont fait la rentrée, seront des citoyens. Ce sont eux qui vont décider de notre avenir.
La France dans 10 ans, elle est là dans les écoles, dans la rentrée. Et un autre chiffre, cest que dans 10 ans, 40% à peu près du corps enseignant aura changé, beaucoup seront partis à la retraite, dans les conditions qui ont été prévues, et dautres auront été recrutés et formés dans les écoles du professorat. Cest dire limportance des écoles du professorat. Cela veut dire quun tiers, 40% des enseignants vont avoir une culture particulière au-delà du savoir dont ils pourront déjà disposer. Ceux qui ont, non pas la nostalgie, le souvenir des écoles normales sous les républiques qui se sont succédées doivent se dire que les écoles du professorat doivent insuffler cet esprit de cette réussite éducative.
La rentrée 2013-2014, cest la rentrée de la réussite pour les élèves et pour la France.
Merci.