17 juin 2013 - Seul le prononcé fait foi
Point de presse de M. François Hollande, Président de la République, sur la situation en Syrie et sur l'exception culturelle, à Lough Erne le 17 juin 2013.
QUESTION : « Concernant la Syrie, Monsieur le Président, comment qualifiez-vous lattitude de Monsieur POUTINE ? Et est-ce que vous croyez encore à un progrès lors de ce G8 pour la résolution de ce conflit ? »
LE PRESIDENT : « Mon objectif dans ce G8, cest de faire en sorte quil puisse y avoir une date, ou au moins un processus, nous conduisant à la conférence de Genève, c'est-à-dire à une solution politique. Nous savons que nous ne sommes pas daccord avec Vladimir POUTINE à la fois sur les livraisons darmes, les armes chimiques, la question du rapport au régime syrien. Donc ce quil nous faut faire, tous les chefs dEtat et de gouvernement qui sont réunis ici, cest daller vers une solution politique à travers la conférence de Genève. Et chacun devant faire pression sur ceux qui sont les plus proches, pour Vladimir POUTINE, le régime syrien, et pour nous, lopposition syrienne, pour quil puisse y avoir une conférence de Genève qui débouche véritablement sur une solution. »
QUESTION : « Y aura-t-il une date à la fin de ce G8 ? »
LE PRESIDENT : « Une date, je ne sais pas, cest ce qui devrait normalement sortir de ce processus, en tout cas une étape. Je ne pense pas quil faille donner au G8 un objectif qui serait celui de trouver la solution, ce nest pas le rôle dailleurs du G8. Il nest pas un substitut à ce quest la communauté internationale. Or, ce que nous devons faire, cest confirmer un processus qui doit aboutir à la conférence de Genève. »
QUESTION : « Il a beaucoup été question aussi aujourdhui, au cours de cette première journée, des déclarations de José-Manuel BARROSO, le président de la Commission européenne. Elles ont suscité un certain émoi en France, comment les avez-vous reçues ? Et vous êtes-vous expliqué avec lui, a-t-il clarifié sa position ? »
LE PRESIDENT : « Jai rencontré Monsieur BARROSO, puisquil est partie prenante de ce G8, et il représente la Commission européenne. Je lui ai dit que ses déclarations avaient suscité, comment dire, un certain émoi, une certaine surprise. Il sen est expliqué, il le fera lui-même auprès de la presse. Mais ce dont nous avons convenu, cest que la Commission est liée par le mandat qui a été négocié par les ministres, au nom des gouvernements de chacun de nos pays, et quà partir de là, cest ce mandat-là qui engage la Commission européenne. Il ny en a pas dautre. Lidée quil puisse y avoir, à la fin de la négociation, retour sur la question des services audiovisuels, cest possible, mais ça supposera laccord unanime, donc celui de la France. Or, je lai dit dès le départ et je le dirai à la fin, il nest pas question que lexception culturelle puisse être dans la négociation. »
QUESTION : « Monsieur le Président, sur la Syrie, vous aviez lintention de présenter des preuves à Vladimir POUTINE de lutilisation de gaz sarin par la Syrie, par le régime syrien, est-ce que vous avez présenté ces preuves ? »
LE PRESIDENT : « Jai dit que nous avions des éléments qui nous laissaient penser avec certitude que le gaz sarin avait été, hélas, utilisé, et que nous demandions donc au régime syrien de laisser le contrôle se faire sur ces armes chimiques, sur son territoire. Et je le répèterai encore tout au long de ces prochaines heures. »
LE PRESIDENT : « Mon objectif dans ce G8, cest de faire en sorte quil puisse y avoir une date, ou au moins un processus, nous conduisant à la conférence de Genève, c'est-à-dire à une solution politique. Nous savons que nous ne sommes pas daccord avec Vladimir POUTINE à la fois sur les livraisons darmes, les armes chimiques, la question du rapport au régime syrien. Donc ce quil nous faut faire, tous les chefs dEtat et de gouvernement qui sont réunis ici, cest daller vers une solution politique à travers la conférence de Genève. Et chacun devant faire pression sur ceux qui sont les plus proches, pour Vladimir POUTINE, le régime syrien, et pour nous, lopposition syrienne, pour quil puisse y avoir une conférence de Genève qui débouche véritablement sur une solution. »
QUESTION : « Y aura-t-il une date à la fin de ce G8 ? »
LE PRESIDENT : « Une date, je ne sais pas, cest ce qui devrait normalement sortir de ce processus, en tout cas une étape. Je ne pense pas quil faille donner au G8 un objectif qui serait celui de trouver la solution, ce nest pas le rôle dailleurs du G8. Il nest pas un substitut à ce quest la communauté internationale. Or, ce que nous devons faire, cest confirmer un processus qui doit aboutir à la conférence de Genève. »
QUESTION : « Il a beaucoup été question aussi aujourdhui, au cours de cette première journée, des déclarations de José-Manuel BARROSO, le président de la Commission européenne. Elles ont suscité un certain émoi en France, comment les avez-vous reçues ? Et vous êtes-vous expliqué avec lui, a-t-il clarifié sa position ? »
LE PRESIDENT : « Jai rencontré Monsieur BARROSO, puisquil est partie prenante de ce G8, et il représente la Commission européenne. Je lui ai dit que ses déclarations avaient suscité, comment dire, un certain émoi, une certaine surprise. Il sen est expliqué, il le fera lui-même auprès de la presse. Mais ce dont nous avons convenu, cest que la Commission est liée par le mandat qui a été négocié par les ministres, au nom des gouvernements de chacun de nos pays, et quà partir de là, cest ce mandat-là qui engage la Commission européenne. Il ny en a pas dautre. Lidée quil puisse y avoir, à la fin de la négociation, retour sur la question des services audiovisuels, cest possible, mais ça supposera laccord unanime, donc celui de la France. Or, je lai dit dès le départ et je le dirai à la fin, il nest pas question que lexception culturelle puisse être dans la négociation. »
QUESTION : « Monsieur le Président, sur la Syrie, vous aviez lintention de présenter des preuves à Vladimir POUTINE de lutilisation de gaz sarin par la Syrie, par le régime syrien, est-ce que vous avez présenté ces preuves ? »
LE PRESIDENT : « Jai dit que nous avions des éléments qui nous laissaient penser avec certitude que le gaz sarin avait été, hélas, utilisé, et que nous demandions donc au régime syrien de laisser le contrôle se faire sur ces armes chimiques, sur son territoire. Et je le répèterai encore tout au long de ces prochaines heures. »