28 février 2013 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur les relations économiques entre la France et la Russie, à Moscou le 28 février 2013.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Je me réjouis de lorganisation de cette réunion et de cette rencontre. Cest-à dire davoir, autour des deux présidents, des chefs dentreprises russes et français qui vont pouvoir partager un certain nombre dexpériences £ peut-être aussi pouvoir nouer des accords et des partenariats £ et enfin pouvoir nous dire franchement ce qui peut encore les retenir dans un certain nombre dopération, soit en Russie, soit en France.
Je veux dabord me féliciter de lampleur de ce quest notre coopération économique aujourdhui. Parce quelle a considérablement progressé ces dix dernières années. La France a multiplié par cinq ses exportations vers la Russie et la Russie par quatre ses exportations vers la France. Ce qui aboutit au chiffre dune vingtaine de milliards entre nos deux pays.
Lorsque lon regarde de près cette situation, nous pouvons constater quelle a effectivement été améliorée par rapport à il y a dix ans, mais quelle peut encore être considérablement amplifiée. Cest notre devoir.
Il y a dabord ce que les entreprises françaises peuvent faire en Russie et font déjà en Russie puisquil y a un peu plus de mille entreprises françaises qui sont installées ici dans votre pays, cher Président, et dans des domaines très différents : le ferroviaire, lautomobile, lénergie, lagroalimentaire, la distribution.
Ce que je veux favoriser, cest non seulement la présence de grandes entreprises, mais également, de petites et de moyennes entreprises françaises qui viendraient ici accéder au grand marché russe. Nous devons demander à nos entreprises ici présentes de tout faire pour quil puisse y avoir cet accompagnement.
Il y a des domaines où notre coopération peut aussi valoir dexemple. Je pense au spatial, vous lavez cité, à la santé, aux chemins de fer, à laéronautique et bien sûr à lénergie. Nous devons montrer ce qui marche pour convaincre dautres entreprises de venir £ et faire que ce qui marche aujourdhui aille beaucoup plus vite pour que nous puissions développer nos échanges.
Les investissements français en Russie représentent à peu près 10 milliards deuros. Cest à peu près autant ou un peu moins que ce que lAllemagne fait. Nous avons donc une capacité réelle dinvestissement en Russie.
A linverse, les investissements russes en France sont encore bien trop insuffisants. Nous en avons examiné les raisons. Il y a ce qui a trait aux procédures bancaires £ il y a ce qui est relatif aux visas : nous allons faciliter leur délivrance £ il y a ce qui peut être éventuellement la complexité pour laccès aux domaines les plus stratégiques : cela sera lobjet du fonds commun que nous allons créer avec la Caisse des dépôts et le fonds russe.
Je veux insister sur lattractivité de léconomie française. Nous devons rappeler que la France est le troisième pays daccueil des investissements étrangers en Europe et même le premier en terme dinvestissement industriel. Nous somme le deuxième marché dEurope par sa taille, 65 millions dhabitants. Nous sommes sans doute le marché le plus facile pour y installer un certain nombre dentreprises. Quant à Paris, elle est la troisième ville au monde au monde je dis bien en nombre de sièges dentreprises.
Nous avons des conditions qui ne sont pas toutes favorables, il y a encore des améliorations à faire en terme de compétitivité. Mais nous sommes un grand pays pour attirer des investissements. Il ny a aucune raison, dès lors que nous avons pris un certain nombre dengagement auprès du Président POUTINE, quil ny ait pas plus dinvestissements russes en France.
Ce que je souhaite, cest quil y ait des investissements communs, c'est-à-dire que nous puissions décider, entreprises françaises et entreprises russes, daller aussi investir dans dautres pays et conquérir des marchés.
Voilà lenjeu. Je suis tout à fait heureux quil puisse y avoir cette rencontre, je souhaite que les entreprises puissent accéder facilement aux autorités politiques, dire un certain nombre de difficultés, de blocages
Dailleurs, nous en avons examiné un bon nombre avec le Président POUTINE, à la suite des rencontres avec les entrepreneurs français. Nous avons même été jusquaux tickets restaurants pour savoir pourquoi cela ne se développait pas en Russie.
Le président POUTINE lui-même nous a posé un certain nombre de questions, sur la manière avec laquelle les entreprises françaises pouvaient travailler ici, ou les entreprises russes pouvaient investir en France.
Profitons de ce moment, de ce temps de dialogue pour essayer, nous de vous convaincre si cela est nécessaire et vous de nous interpeller parce que cest sans doute nécessaire. Merci.
Mesdames, Messieurs,
Je me réjouis de lorganisation de cette réunion et de cette rencontre. Cest-à dire davoir, autour des deux présidents, des chefs dentreprises russes et français qui vont pouvoir partager un certain nombre dexpériences £ peut-être aussi pouvoir nouer des accords et des partenariats £ et enfin pouvoir nous dire franchement ce qui peut encore les retenir dans un certain nombre dopération, soit en Russie, soit en France.
Je veux dabord me féliciter de lampleur de ce quest notre coopération économique aujourdhui. Parce quelle a considérablement progressé ces dix dernières années. La France a multiplié par cinq ses exportations vers la Russie et la Russie par quatre ses exportations vers la France. Ce qui aboutit au chiffre dune vingtaine de milliards entre nos deux pays.
Lorsque lon regarde de près cette situation, nous pouvons constater quelle a effectivement été améliorée par rapport à il y a dix ans, mais quelle peut encore être considérablement amplifiée. Cest notre devoir.
Il y a dabord ce que les entreprises françaises peuvent faire en Russie et font déjà en Russie puisquil y a un peu plus de mille entreprises françaises qui sont installées ici dans votre pays, cher Président, et dans des domaines très différents : le ferroviaire, lautomobile, lénergie, lagroalimentaire, la distribution.
Ce que je veux favoriser, cest non seulement la présence de grandes entreprises, mais également, de petites et de moyennes entreprises françaises qui viendraient ici accéder au grand marché russe. Nous devons demander à nos entreprises ici présentes de tout faire pour quil puisse y avoir cet accompagnement.
Il y a des domaines où notre coopération peut aussi valoir dexemple. Je pense au spatial, vous lavez cité, à la santé, aux chemins de fer, à laéronautique et bien sûr à lénergie. Nous devons montrer ce qui marche pour convaincre dautres entreprises de venir £ et faire que ce qui marche aujourdhui aille beaucoup plus vite pour que nous puissions développer nos échanges.
Les investissements français en Russie représentent à peu près 10 milliards deuros. Cest à peu près autant ou un peu moins que ce que lAllemagne fait. Nous avons donc une capacité réelle dinvestissement en Russie.
A linverse, les investissements russes en France sont encore bien trop insuffisants. Nous en avons examiné les raisons. Il y a ce qui a trait aux procédures bancaires £ il y a ce qui est relatif aux visas : nous allons faciliter leur délivrance £ il y a ce qui peut être éventuellement la complexité pour laccès aux domaines les plus stratégiques : cela sera lobjet du fonds commun que nous allons créer avec la Caisse des dépôts et le fonds russe.
Je veux insister sur lattractivité de léconomie française. Nous devons rappeler que la France est le troisième pays daccueil des investissements étrangers en Europe et même le premier en terme dinvestissement industriel. Nous somme le deuxième marché dEurope par sa taille, 65 millions dhabitants. Nous sommes sans doute le marché le plus facile pour y installer un certain nombre dentreprises. Quant à Paris, elle est la troisième ville au monde au monde je dis bien en nombre de sièges dentreprises.
Nous avons des conditions qui ne sont pas toutes favorables, il y a encore des améliorations à faire en terme de compétitivité. Mais nous sommes un grand pays pour attirer des investissements. Il ny a aucune raison, dès lors que nous avons pris un certain nombre dengagement auprès du Président POUTINE, quil ny ait pas plus dinvestissements russes en France.
Ce que je souhaite, cest quil y ait des investissements communs, c'est-à-dire que nous puissions décider, entreprises françaises et entreprises russes, daller aussi investir dans dautres pays et conquérir des marchés.
Voilà lenjeu. Je suis tout à fait heureux quil puisse y avoir cette rencontre, je souhaite que les entreprises puissent accéder facilement aux autorités politiques, dire un certain nombre de difficultés, de blocages
Dailleurs, nous en avons examiné un bon nombre avec le Président POUTINE, à la suite des rencontres avec les entrepreneurs français. Nous avons même été jusquaux tickets restaurants pour savoir pourquoi cela ne se développait pas en Russie.
Le président POUTINE lui-même nous a posé un certain nombre de questions, sur la manière avec laquelle les entreprises françaises pouvaient travailler ici, ou les entreprises russes pouvaient investir en France.
Profitons de ce moment, de ce temps de dialogue pour essayer, nous de vous convaincre si cela est nécessaire et vous de nous interpeller parce que cest sans doute nécessaire. Merci.