23 février 2013 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur la politique agricole, à Paris le 23 février 2013.
Mesdames, Messieurs,
Je voulais inaugurer ce 50ème salon de lagriculture. Cest un grand moment pour lensemble du pays qui prend chaque fois conscience de la qualité des produits, du travail des agriculteurs et de la chance que représente pour la France davoir un tissu rural qui puisse être ainsi animé.
Aujourdhui les interrogations sont nombreuses.
La première, cest de promouvoir la qualité française, la production française, lélevage français, lensemble des produits français. Pour cela il y a une exigence que je porte au niveau européen, cest lexigence de traçabilité. Il y a eu, ces derniers jours, des interrogations, pour ne pas dire davantage, des fraudes, parce quil ny avait pas létiquetage. Je veux, quà terme, il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes qui sont insérées, introduites dans les produits cuisinés.
Dici là, je soutiendrai, avec le ministre de lAgriculture et les ministres concernés, toutes les initiatives qui seront prises pour des démarches volontaires détiquetage, de manière à ce que le consommateur puisse être informé de la provenance des produits quil consomme et notamment des viandes.
Nous avons des labels, des signes de qualité ou dorigine, qui existent en France. Je veux remercier la profession de sy être pleinement engagée. Cest autour de ces labels que les consommateurs peuvent avoir la confiance. La production bovine notamment est aujourdhui labellisée. Sil y a le moindre doute par rapport à une provenance, que lachat soit dabord pour la viande bovine française.
Ensuite, la deuxième interrogation cétait lavenir de la Politique Agricole Commune (PAC). Jai voulu conclure un accord européen sur ce que lon appelle le « cadre financier », cest-à-dire le budget européen. La PAC a été préservée et notamment la part qui revient à la France : plus de 63 milliards deuros, autant que par le passé, et avec une possibilité de mieux financer un certain nombre dinvestissements nécessaires pour la compétitivité de lagriculture. Cest un succès et je fais confiance, là encore, à la profession pour utiliser ces aides pour faire en sorte que lagriculture soit encore plus respectueuse de lenvironnement sûrement, mais également capable dassurer des productions pour notre pays, pour lEurope et même pour lexportation.
Enfin, il y a une interrogation. De nombreux éleveurs, de toutes les productions animales, souffrent dune augmentation du cours des matières premières, ce quils appellent les « intrants », cest-à-dire ce qui sert à alimenter les animaux. Nous devons donc, à la fois, lutter contre ces fluctuations de cours et permettre aussi une rémunération correcte de tous ces éleveurs. Parce que cest une condition indispensable pour lemploi et pour lanimation de nos territoires. Cest pourquoi nous engageons une politique pour la répartition des aides européennes et aussi pour une politique nationale de soutien aux éleveurs. Je pense, notamment, aux producteurs laitiers qui sont dans une situation très délicate et que nous soutiendrons de manière exceptionnelle.
Voilà le sens de ma visite. Dabord, une fierté : être devant la plus grande ferme de France avec des éleveurs et des jeunes. Il y a eu, en 2012, plus de jeunes qui se sont installés quen 2011. Cest un signe de confiance. Mais il y a aussi des plus anciens qui transmettent leur expérience. Le contrat de génération sera également introduit en agriculture. Voilà le plaisir qui est le mien, la fierté du président de la République dêtre aux côtés des agriculteurs qui sont une chance pour la France. Merci.
Je voulais inaugurer ce 50ème salon de lagriculture. Cest un grand moment pour lensemble du pays qui prend chaque fois conscience de la qualité des produits, du travail des agriculteurs et de la chance que représente pour la France davoir un tissu rural qui puisse être ainsi animé.
Aujourdhui les interrogations sont nombreuses.
La première, cest de promouvoir la qualité française, la production française, lélevage français, lensemble des produits français. Pour cela il y a une exigence que je porte au niveau européen, cest lexigence de traçabilité. Il y a eu, ces derniers jours, des interrogations, pour ne pas dire davantage, des fraudes, parce quil ny avait pas létiquetage. Je veux, quà terme, il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes qui sont insérées, introduites dans les produits cuisinés.
Dici là, je soutiendrai, avec le ministre de lAgriculture et les ministres concernés, toutes les initiatives qui seront prises pour des démarches volontaires détiquetage, de manière à ce que le consommateur puisse être informé de la provenance des produits quil consomme et notamment des viandes.
Nous avons des labels, des signes de qualité ou dorigine, qui existent en France. Je veux remercier la profession de sy être pleinement engagée. Cest autour de ces labels que les consommateurs peuvent avoir la confiance. La production bovine notamment est aujourdhui labellisée. Sil y a le moindre doute par rapport à une provenance, que lachat soit dabord pour la viande bovine française.
Ensuite, la deuxième interrogation cétait lavenir de la Politique Agricole Commune (PAC). Jai voulu conclure un accord européen sur ce que lon appelle le « cadre financier », cest-à-dire le budget européen. La PAC a été préservée et notamment la part qui revient à la France : plus de 63 milliards deuros, autant que par le passé, et avec une possibilité de mieux financer un certain nombre dinvestissements nécessaires pour la compétitivité de lagriculture. Cest un succès et je fais confiance, là encore, à la profession pour utiliser ces aides pour faire en sorte que lagriculture soit encore plus respectueuse de lenvironnement sûrement, mais également capable dassurer des productions pour notre pays, pour lEurope et même pour lexportation.
Enfin, il y a une interrogation. De nombreux éleveurs, de toutes les productions animales, souffrent dune augmentation du cours des matières premières, ce quils appellent les « intrants », cest-à-dire ce qui sert à alimenter les animaux. Nous devons donc, à la fois, lutter contre ces fluctuations de cours et permettre aussi une rémunération correcte de tous ces éleveurs. Parce que cest une condition indispensable pour lemploi et pour lanimation de nos territoires. Cest pourquoi nous engageons une politique pour la répartition des aides européennes et aussi pour une politique nationale de soutien aux éleveurs. Je pense, notamment, aux producteurs laitiers qui sont dans une situation très délicate et que nous soutiendrons de manière exceptionnelle.
Voilà le sens de ma visite. Dabord, une fierté : être devant la plus grande ferme de France avec des éleveurs et des jeunes. Il y a eu, en 2012, plus de jeunes qui se sont installés quen 2011. Cest un signe de confiance. Mais il y a aussi des plus anciens qui transmettent leur expérience. Le contrat de génération sera également introduit en agriculture. Voilà le plaisir qui est le mien, la fierté du président de la République dêtre aux côtés des agriculteurs qui sont une chance pour la France. Merci.