18 février 2013 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur les relations entre la France et les pays asiatiques et sur la communauté asiatique en France, à Paris le 18 février 2013.
Mesdames, Messieurs, représentants la communauté asiatique de France,
Je vous souhaite la bienvenue et la bonne année. Je le fais ici, à lElysée en présence de Valérie, du ministre des Affaires étrangères, dune ministre que vous connaissez bien, Fleur PELLERIN, de lancien Président du Sénat, M. PONCELET, et de beaucoup dautres qui, ici, avec vous participent à lanimation de notre pays à travers un certain nombre de fêtes. Aujourdhui, cest la vôtre.
Jai une pensée amicale à légard de tous les peuples au-delà de vous qui, en ce moment même, célèbrent cet évènement important en Asie.
En France, la fête du nouvel an du calendrier lunaire rappelle à beaucoup leurs origines, leurs histoires personnelles, la venue de leurs parents ou deux-mêmes, ici en France. Notre pays apparaissait à leurs yeux comme la terre de la liberté. Elle est aujourdhui une terre familière. Voire même la terre à laquelle ils sont maintenant attachés comme citoyens français.
Cette fête est un moment important pour vous, mais cest aussi un moment important pour notre pays. Je men rends compte en voyant la ferveur populaire qui accompagne les manifestations du Nouvel an.
Moi-même, javais eu la chance et lhonneur, lannée dernière, dêtre accueilli. Je nétais que candidat et javais pu rallumer le dragon. Vous avez vu où cela ma conduit ? Jen affronte dautres maintenant ! Moins amicaux parfois. Mais javais gardé de ce moment, Jean-Marie LE GUEN sen souvient, un grand souvenir. Parce quil y avait tout au long de notre parcours, des dizaines de milliers de personnes qui se pressaient et qui, avec vous, fêtaient cet évènement. Beaucoup de Parisiens sont venus maintenant en fidèles même plus en curieux ! pour voir ce qui a été imaginé pour cette fête de nouvelle année.
Je veux ici, saluer cet évènement parce quil témoigne de louverture, de la créativité, de linspiration des communautés asiatiques qui sont en France et qui contribuent incontestablement à la vie culturelle, mais aussi à la vie économique de notre pays. Et en pleine harmonie avec les principes et les valeurs de la société française. Cette communauté ou ces communautés sont pleinement intégrées dans la République.
Cette année, cest le serpent. On me dit que cest un animal sympathique. Javais eu des doutes au regard de ma propre culture Mais vous, vous savez que cest un animal intelligent, peut-être plus docile quil y parait et surtout qui est propice nous dit-on, à la réflexion, à la sagesse, aux relations apaisées et constructives.
Nous avons besoin de tout cela, en ce moment : de la réflexion pour ne pas nous précipiter devant chaque évènement £ de la sagesse, il y a tant dimpétueux, quil faut les appeler souvent à la raison £ des relations apaisées et constructives, parce que nous avons besoin dêtre ensemble, rassemblés.
La France est un grand pays quand ce pays sait ce qui lunie au plus profond, notamment la préparation de son avenir. Voilà pourquoi toutes ces valeurs nous serons précieuses pour les rapports que nous devons établir entre la France et lAsie.
Un nouveau cycle va sengager entre la France et la Chine avec larrivée de nouveaux responsables dans nos deux pays et dans la continuité de liens historiques forts qui nous unissent. Nos relations, au-delà des majorités en France, se sont toujours confirmées entre nos deux pays.
Nous aurons loccasion de nouveaux échanges et dune nouvelle étape dans lamitié entre la France et la Chine. Cest dans cet esprit que je me rendrai en Chine prochainement pour rencontrer M. Xi JINPING. Je serai accompagné de nombreux ministres, du ministre des Affaires étrangères.
Ma visite fera suite à plusieurs déplacements de membres du Gouvernement, puisque outre Laurent FABIUS Pierre MOSCOVICI, Nicole BRICQ, Mme Yamina BENGUIGUI se sont rendus en Chine. Cest vous dire si cette visite est importante !
Il y a quelques jours, jétais en Inde. Jai conscience que la Chine et lInde représentent des Etats-continents. Dabord par leur ampleur, par la population qui y vit. 20% de lhumanité pour la Chine, 17% pour lInde. Cest considérable.
Nous avons à établir des rapports qui doivent nous permettre de tirer le mieux de nos atouts respectifs, ce que nous avons à gagner ensemble et dabord la croissance. Il ne faudrait pas que sinstalle lidée que la croissance serait en Asie et le chômage en Europe. Non, nous ne devons pas avoir du chômage en Asie, mais de la croissance partout.
Nous avons besoin de tous nos efforts. Nous avons besoin de pays émergents qui ont la capacité aujourdhui de créer de la richesse et nous avons aussi besoin de pays européens qui prennent conscience de leur atout de leur savoir-faire, de leur expérience, de leur technologie pour aller chercher de nouveaux marchés, mais aussi accueillir des investisseurs et notamment de Chine - jen ai rencontré aujourdhui pour que les entreprises chinoises prennent leur part de la croissance ici en France.
Je noublie pas les autres pays asiatiques que jai eu loccasion de visiter depuis mon élection. Je pense au Laos £ cétait la première fois quun président de la République se rendait dans ce pays.
Je pense aussi au sommet Asie-Europe auquel jai participé. Réunion très intéressante qui dabord ma permis de rencontrer beaucoup de chefs de gouvernement de pays dAsie, mais surtout de bien comprendre combien lAsie attendait lEurope. Parfois avec inquiétude, se posant la question « est-ce que la zone euro va véritablement garder, préserver son intégrité ? Est-ce que lEurope va être capable de se mettre dans un chemin de croissance ? ».
Jai répondu à ces questions. La zone euro a enfin trouvé en elle-même les ressorts pour sortir de la crise qui la frappait. Je ne cesse de le dire : la crise de la zone euro est derrière nous. Pas la crise elle-même, mais au moins celle qui frappait limage de cette zone et parfois de notre monnaie. Aujourdhui la confiance est revenue, la monnaie dailleurs sest appréciée parfois trop et donc nous avons besoin de convaincre nos partenaires dAsie que nous avons maintenant toutes les capacités pour attirer les capitaux et les investisseurs.
Jai aussi été frappé par le dynamisme de beaucoup de pays dAsie - de la plupart -, avec des attentes considérables à notre égard : en matière dénergie, daménagement urbain, également de nouvelles technologies. Nous devons donc aussi répondre à ces besoins.
Mais je reviens vers vous, chers compatriotes dorigine asiatique, pour vous dire que vous êtes précieux dans le moment qui vient : précieux par votre présence ici, où vous apportez le meilleur de vous-mêmes £ précieux aussi parce que vous êtes un lien, un pont entre nos deux continents lEurope, lAsie -, nos deux cultures. Vous pouvez donc permettre des échanges qui, sans vous, ne pourraient pas sétablir.
La Chine, lInde, lAsie du Sud-Est inspirent de plus en plus les entrepreneurs français qui trouvent là-bas des marchés je lai dit en pleine expansion et où notre savoir-faire est apprécié. Jen ai encore eu le témoignage en Inde.
La Chine, aussi - jen suis heureux - séduit nos étudiants. De plus en plus nombreux sont les français qui apprennent le chinois et qui réalisent même une partie de leur formation dans les excellentes universités de Pékin, de Shanghai, de Canton.
LAsie attire aussi nos chercheurs et je ne men plains pas, parce que cela fait partie de ce que nous voulons favoriser.
Mais également et avec le ministre des Affaires étrangères et le ministre de lIntérieur nous y veillons faciliter laccueil de nombreux étudiants chinois ou étudiants asiatiques dans nos universités. Accueillir aussi des chercheurs, des scientifiques £ ne pas avoir peur quils puissent travailler ici dans notre pays. Cest la raison pour laquelle nous avons changé, immédiatement après mon élection, une circulaire qui concernait les étudiants étrangers et qui les privait le plus souvent de la possibilité de rester un peu plus longtemps pour travailler ici et nous apporter leur intelligence, leur savoir-faire et leur capacité de créer de la richesse.
Je me félicite également que plus de 100 000 chinois apprennent régulièrement le français dans le secondaire, à luniversité. Je veux saluer ici aussi les alliances françaises qui partout en Asie contribuent à diffuser notre culture, parce que la coopération linguistique et culturelle est au cur de nos relations. Par exemple avec un pays comme le Vietnam qui est un pays francophone, mais où hélas lon parle de moins en moins le français. Alors je compte sur vous pour promouvoir, partout, le français !
La France a besoin dune Asie ouverte aux échanges £ une Asie engagée dans le développement durable £ une Asie qui agit pour la paix et la prospérité £ une Asie qui soit, avec lEurope, consciente de ses devoirs.
Mesdames, Messieurs,
Je voulais donc, à travers cette cérémonie chaleureuse, amicale, vous dire que je comptais sur vous, parce que vous êtes dans ce moment où nous avons à redresser notre pays des instruments pour la croissance française.
Je comptais sur vous aussi parce que vous animez nos quartiers, nos villes £ parce que vous participez également à la vie démocratique : de plus en plus nombreux sont des personnes dorigine asiatique qui figurent sur nos listes aux élections municipales, prennent des responsabilités politiques nous en avons ici une belle illustration -.
Je sais aussi que vous avez une exigence culturelle, que vous êtes attentifs à garder vos traditions, vos spécificités et en même temps à pleinement les faire partager à lensemble de la communauté nationale.
Voilà, je voulais vous exprimer notre gratitude, notre bonheur de vous accueillir ici et vous dire que vous êtes maintenant les ambassadeurs de la relation entre la France et lAsie toute entière. Merci à vous.
Je vous souhaite la bienvenue et la bonne année. Je le fais ici, à lElysée en présence de Valérie, du ministre des Affaires étrangères, dune ministre que vous connaissez bien, Fleur PELLERIN, de lancien Président du Sénat, M. PONCELET, et de beaucoup dautres qui, ici, avec vous participent à lanimation de notre pays à travers un certain nombre de fêtes. Aujourdhui, cest la vôtre.
Jai une pensée amicale à légard de tous les peuples au-delà de vous qui, en ce moment même, célèbrent cet évènement important en Asie.
En France, la fête du nouvel an du calendrier lunaire rappelle à beaucoup leurs origines, leurs histoires personnelles, la venue de leurs parents ou deux-mêmes, ici en France. Notre pays apparaissait à leurs yeux comme la terre de la liberté. Elle est aujourdhui une terre familière. Voire même la terre à laquelle ils sont maintenant attachés comme citoyens français.
Cette fête est un moment important pour vous, mais cest aussi un moment important pour notre pays. Je men rends compte en voyant la ferveur populaire qui accompagne les manifestations du Nouvel an.
Moi-même, javais eu la chance et lhonneur, lannée dernière, dêtre accueilli. Je nétais que candidat et javais pu rallumer le dragon. Vous avez vu où cela ma conduit ? Jen affronte dautres maintenant ! Moins amicaux parfois. Mais javais gardé de ce moment, Jean-Marie LE GUEN sen souvient, un grand souvenir. Parce quil y avait tout au long de notre parcours, des dizaines de milliers de personnes qui se pressaient et qui, avec vous, fêtaient cet évènement. Beaucoup de Parisiens sont venus maintenant en fidèles même plus en curieux ! pour voir ce qui a été imaginé pour cette fête de nouvelle année.
Je veux ici, saluer cet évènement parce quil témoigne de louverture, de la créativité, de linspiration des communautés asiatiques qui sont en France et qui contribuent incontestablement à la vie culturelle, mais aussi à la vie économique de notre pays. Et en pleine harmonie avec les principes et les valeurs de la société française. Cette communauté ou ces communautés sont pleinement intégrées dans la République.
Cette année, cest le serpent. On me dit que cest un animal sympathique. Javais eu des doutes au regard de ma propre culture Mais vous, vous savez que cest un animal intelligent, peut-être plus docile quil y parait et surtout qui est propice nous dit-on, à la réflexion, à la sagesse, aux relations apaisées et constructives.
Nous avons besoin de tout cela, en ce moment : de la réflexion pour ne pas nous précipiter devant chaque évènement £ de la sagesse, il y a tant dimpétueux, quil faut les appeler souvent à la raison £ des relations apaisées et constructives, parce que nous avons besoin dêtre ensemble, rassemblés.
La France est un grand pays quand ce pays sait ce qui lunie au plus profond, notamment la préparation de son avenir. Voilà pourquoi toutes ces valeurs nous serons précieuses pour les rapports que nous devons établir entre la France et lAsie.
Un nouveau cycle va sengager entre la France et la Chine avec larrivée de nouveaux responsables dans nos deux pays et dans la continuité de liens historiques forts qui nous unissent. Nos relations, au-delà des majorités en France, se sont toujours confirmées entre nos deux pays.
Nous aurons loccasion de nouveaux échanges et dune nouvelle étape dans lamitié entre la France et la Chine. Cest dans cet esprit que je me rendrai en Chine prochainement pour rencontrer M. Xi JINPING. Je serai accompagné de nombreux ministres, du ministre des Affaires étrangères.
Ma visite fera suite à plusieurs déplacements de membres du Gouvernement, puisque outre Laurent FABIUS Pierre MOSCOVICI, Nicole BRICQ, Mme Yamina BENGUIGUI se sont rendus en Chine. Cest vous dire si cette visite est importante !
Il y a quelques jours, jétais en Inde. Jai conscience que la Chine et lInde représentent des Etats-continents. Dabord par leur ampleur, par la population qui y vit. 20% de lhumanité pour la Chine, 17% pour lInde. Cest considérable.
Nous avons à établir des rapports qui doivent nous permettre de tirer le mieux de nos atouts respectifs, ce que nous avons à gagner ensemble et dabord la croissance. Il ne faudrait pas que sinstalle lidée que la croissance serait en Asie et le chômage en Europe. Non, nous ne devons pas avoir du chômage en Asie, mais de la croissance partout.
Nous avons besoin de tous nos efforts. Nous avons besoin de pays émergents qui ont la capacité aujourdhui de créer de la richesse et nous avons aussi besoin de pays européens qui prennent conscience de leur atout de leur savoir-faire, de leur expérience, de leur technologie pour aller chercher de nouveaux marchés, mais aussi accueillir des investisseurs et notamment de Chine - jen ai rencontré aujourdhui pour que les entreprises chinoises prennent leur part de la croissance ici en France.
Je noublie pas les autres pays asiatiques que jai eu loccasion de visiter depuis mon élection. Je pense au Laos £ cétait la première fois quun président de la République se rendait dans ce pays.
Je pense aussi au sommet Asie-Europe auquel jai participé. Réunion très intéressante qui dabord ma permis de rencontrer beaucoup de chefs de gouvernement de pays dAsie, mais surtout de bien comprendre combien lAsie attendait lEurope. Parfois avec inquiétude, se posant la question « est-ce que la zone euro va véritablement garder, préserver son intégrité ? Est-ce que lEurope va être capable de se mettre dans un chemin de croissance ? ».
Jai répondu à ces questions. La zone euro a enfin trouvé en elle-même les ressorts pour sortir de la crise qui la frappait. Je ne cesse de le dire : la crise de la zone euro est derrière nous. Pas la crise elle-même, mais au moins celle qui frappait limage de cette zone et parfois de notre monnaie. Aujourdhui la confiance est revenue, la monnaie dailleurs sest appréciée parfois trop et donc nous avons besoin de convaincre nos partenaires dAsie que nous avons maintenant toutes les capacités pour attirer les capitaux et les investisseurs.
Jai aussi été frappé par le dynamisme de beaucoup de pays dAsie - de la plupart -, avec des attentes considérables à notre égard : en matière dénergie, daménagement urbain, également de nouvelles technologies. Nous devons donc aussi répondre à ces besoins.
Mais je reviens vers vous, chers compatriotes dorigine asiatique, pour vous dire que vous êtes précieux dans le moment qui vient : précieux par votre présence ici, où vous apportez le meilleur de vous-mêmes £ précieux aussi parce que vous êtes un lien, un pont entre nos deux continents lEurope, lAsie -, nos deux cultures. Vous pouvez donc permettre des échanges qui, sans vous, ne pourraient pas sétablir.
La Chine, lInde, lAsie du Sud-Est inspirent de plus en plus les entrepreneurs français qui trouvent là-bas des marchés je lai dit en pleine expansion et où notre savoir-faire est apprécié. Jen ai encore eu le témoignage en Inde.
La Chine, aussi - jen suis heureux - séduit nos étudiants. De plus en plus nombreux sont les français qui apprennent le chinois et qui réalisent même une partie de leur formation dans les excellentes universités de Pékin, de Shanghai, de Canton.
LAsie attire aussi nos chercheurs et je ne men plains pas, parce que cela fait partie de ce que nous voulons favoriser.
Mais également et avec le ministre des Affaires étrangères et le ministre de lIntérieur nous y veillons faciliter laccueil de nombreux étudiants chinois ou étudiants asiatiques dans nos universités. Accueillir aussi des chercheurs, des scientifiques £ ne pas avoir peur quils puissent travailler ici dans notre pays. Cest la raison pour laquelle nous avons changé, immédiatement après mon élection, une circulaire qui concernait les étudiants étrangers et qui les privait le plus souvent de la possibilité de rester un peu plus longtemps pour travailler ici et nous apporter leur intelligence, leur savoir-faire et leur capacité de créer de la richesse.
Je me félicite également que plus de 100 000 chinois apprennent régulièrement le français dans le secondaire, à luniversité. Je veux saluer ici aussi les alliances françaises qui partout en Asie contribuent à diffuser notre culture, parce que la coopération linguistique et culturelle est au cur de nos relations. Par exemple avec un pays comme le Vietnam qui est un pays francophone, mais où hélas lon parle de moins en moins le français. Alors je compte sur vous pour promouvoir, partout, le français !
La France a besoin dune Asie ouverte aux échanges £ une Asie engagée dans le développement durable £ une Asie qui agit pour la paix et la prospérité £ une Asie qui soit, avec lEurope, consciente de ses devoirs.
Mesdames, Messieurs,
Je voulais donc, à travers cette cérémonie chaleureuse, amicale, vous dire que je comptais sur vous, parce que vous êtes dans ce moment où nous avons à redresser notre pays des instruments pour la croissance française.
Je comptais sur vous aussi parce que vous animez nos quartiers, nos villes £ parce que vous participez également à la vie démocratique : de plus en plus nombreux sont des personnes dorigine asiatique qui figurent sur nos listes aux élections municipales, prennent des responsabilités politiques nous en avons ici une belle illustration -.
Je sais aussi que vous avez une exigence culturelle, que vous êtes attentifs à garder vos traditions, vos spécificités et en même temps à pleinement les faire partager à lensemble de la communauté nationale.
Voilà, je voulais vous exprimer notre gratitude, notre bonheur de vous accueillir ici et vous dire que vous êtes maintenant les ambassadeurs de la relation entre la France et lAsie toute entière. Merci à vous.