15 janvier 2013 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur les défis de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique, aux Emirats Arabes Unis le 15 janvier 2013.
Majesté,
Mesdames, Messieurs les Présidents
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Vous me faites un grand honneur de me permettre dintervenir le premier pour cette conférence. Je veux saluer linitiative qui a été prise par Son Altesse Cheikh Zayed qui démontre que les Emirats Arabes Unis sont en pointe en matière dénergies renouvelables et plus largement de développement durable.
Jen ai eu encore la preuve en découvrant la maquette de ce quest la ville du futur, celle que vous construisez à MASDAR et qui permet à beaucoup de pays davoir là des références utiles pour leurs propres choix. Je veux aussi reconnaître la place que les Emirats ont prise depuis déjà plusieurs années avec lAgence internationale des énergies renouvelables, dont le siège est ici et qui compte déjà plus de 100 Etats membres.
Je suis conscient de lenjeu qua tracé Cheikh Zayed. Nous devons effectivement relever un défi. Si nous ne faisons rien, nengageons rien, ninvestissons rien, alors nous sommes sûrs que la catastrophe viendra. Les chiffres parlent deux-mêmes.
La demande énergétique devrait augmenter de plus dun tiers dici à 2035. Nous ne pourrons y répondre quavec les énergies fossiles cest-à-dire le pétrole, le gaz, le charbon Nous savons bien que cela aurait deux conséquences : la première, cest un prix de ces énergies fossiles insupportable pour toutes les économies, celles qui sont aujourdhui développées comme les émergentes.
Mais il y aurait une deuxième conséquence qui serait encore plus dommageable. Cest le réchauffement climatique dont nous avons aujourdhui déjà un certain nombre de preuves. Tout laisse à penser que si nous nagissons pas, ce nest pas de 2 degrés à la fin du siècle que nous pouvons craindre lélévation de la température de la planète, mais de 4 degrés avec tout ce que cela signifierait en terme de dérèglement, de catastrophe et dimpact sur les populations.
Nous avons donc un devoir économique : faire en sorte que nous puissions vivre avec dautres énergies que celles que nous connaissons aujourdhui £ et nous avons lobligation de permettre à notre planète dêtre vivable pour les générations qui viennent.
Cest pourquoi nous devons engager le monde dans deux directions
La première, cest lefficacité énergétique, car là nous avons des potentiels considérables de progrès. LAgence internationale de lénergie nous dit que 80% des sources déconomies dénergie sont dans la construction ou la rénovation de logements. Là encore, vous en faites la démonstration ici aux Emirats. Nous en France, nous avons fait le choix de donner à cette priorité tous les moyens. Nous ferons que toutes les constructions de bâtiments et de logements seront avec des normes environnementales élevées et avec des mécanismes déconomies dénergie considérables. Nous allons lancer aussi un programme de rénovation de nos logements. Un million seront concernés car cest un devoir. Toutes les économies dénergie nous permettront, non seulement dêtre moins dépendants, mais dinnover dans les processus de fabrication.
Nous avons des entreprises de pointe en France. Vous avez bien voulu les reconnaître, notamment en 2012 puisque lune de ces entreprises, Schneider, leader mondial de lefficacité énergétique, a reçu ici même le prix Zayed. Nous voulons donc faire le choix de lefficience énergétique.
Mais nous voulons aussi développer les énergies renouvelables. Notre pays développe des moyens considérables, a des compétences reconnues dans toutes les filières : aussi bien les énergies marines, le solaire et nous participons à cette belle initiative de la Centrale
SHAMS 1 qui nous permet despérer que le solaire va prendre une place plus importante encore dans les bilans énergétiques , la géothermie, la biomasse... Là encore, nous disposons de grands groupes et de PME qui nous assurent quil y a des gisements considérables de productivité et defficacité.
Nous devons aussi agir, la France, avec lEurope. Nous avons donc affiché un certain nombre dobligations qui seront telles quen 2020 nous aurons réduit de 20% les émissions de gaz à effet de serre, consommer 20% dénergies renouvelables, et réaliser 20% déconomies dénergie. Jai proposé à nos partenaires européens daller encore plus loin et de nous donner des objectifs plus élevés pour 2030.
Mais ce dont je suis convaincu, cest que nous ne devons pas nous opposer les uns et les autres, pays développés par rapport aux pays émergents, pays consommateurs par rapport aux pays producteurs, pays qui ont fait des efforts dinvestissement et dautres moins Si nous sommes tous lucides et conscients de lenjeu, nous devons nous réunir. Dautant que la situation économique difficile que nous connaissons est à la fois le produit dune crise financière, dune crise économique mais aussi dune crise écologique et technologique. Nous avons montré que nous étions capables de sortir de la crise financière et notamment la zone euro. Nous devons faire la démonstration que nous pouvons être capables de sortir de la crise économique et que nous le ferons ensemble.
Je suggère plusieurs initiatives pour y parvenir
Dabord, nous avons besoin de mobiliser des financements en faveur de lénergie durable.
Il y a eu ces dernières années, des investissements importants à léchelle du monde dans ce secteur. Nous avons même pu évaluer lampleur de ces investissements à près de 300 milliards deuros. Mais il y a un tassement avec la crise et donc un ralentissement de cette intensité dinvestissement. Je vous propose que nous puissions lancer un appel pour que nous ayons davantage dinvestissements dans les énergies renouvelables. Chacun des pays doit également avoir un cadre réglementaire, fiscal et financier qui permette cette mobilisation. Et là encore, en France, nous allons permettre à travers un grand débat sur la transition énergétique, définir les règles qui nous permettront de mobiliser encore davantage de capitaux pour les énergies renouvelables.
Nous devons faire la démonstration de la rentabilité de ces énergies et donc de la capacité de tirer un avantage qui nest pas simplement une moindre dépendance par rapport à dautres sources dénergie, mais un avantage financier pour les groupes et les fonds qui sinvestiraient dans ces secteurs.
Cest également un enjeu de compétitivité et donc de croissance, si nous sommes capables de maitriser davantage nos matières premières et notre énergie. Je propose que nous ayons des fonds communs pays consommateurs, pays producteurs pour investir dans les énergies nouvelles et que nous puissions préparer laprès-pétrole. Je salue ce que font beaucoup de pays producteurs dénergies fossiles qui sont conscients sans quil y ait de date précise sur le pic pétrolier quà un moment il va aussi falloir préparer la transition. Nous pouvons donc agir ensemble pour être capables dinventer ce monde de laprès-pétrole.
Cette transition énergétique et cest le deuxième appel que je voudrais lancer suppose de changer lorganisation de nos villes, dinventer un nouveau modèle : ce que lon appelle la ville du futur avec un habitat bioclimatique, une mobilité différente de celle daujourdhui, une gestion intelligente de leau et des déchets. Là encore, je veux souligner lexcellence des entreprises dans ces domaines pour laménagement de villes durables. Cest le défi architectural, urbain, social, économique, écologique. « Comment bâtir des villes nouvelles ? », cest lenjeu des pays émergents et « comment rénover les villes anciennes ? », cest lenjeu des pays développés.
Enfin, la dernière initiative que nous pourrions prendre la plus importante cest à travers ce rassemblement daujourdhui, de préparer les rendez-vous de demain, cest à dire la conférence qui doit prendre des décisions en matière de climat.
Celle de Doha avait permis de lancer lengagement qui a conduit au Protocole de Kyoto et de jeter les bases de la négociation dun futur accord global pour 2015. Convenons que nous sommes loin du compte, que ce qui avait été affiché et promis na pas toujours été tenu. Nous devons réussir en 2015.
Pour montrer la détermination de la France, jai annoncé que nous étions candidats pour accueillir cette conférence sur le climat. Si nous sommes candidats, ce nest pas seulement pour organiser une conférence et pour jouer notre rôle dhospitalité bien connu. Si la France est candidate, cest parce quelle veut que la conférence sur le climat puisse être un succès.
Voilà ce que jétais venu vous dire, répondant à linvitation qui mavait été faite.
Nous devons nous fixer des objectifs réalistes, mais volontaristes.
Nous devons aussi assurer légal accès à toutes les énergies et à toutes les matières premières. Cest la raison pour laquelle nous devons aussi faire preuve de solidarité.
Jai lancé lidée des financements innovants. La France avait déjà montré lexemple à travers un certain nombre de taxes qui pouvaient être perçues à léchelle du monde et dont les recettes pouvaient être affectées à une mission particulière. Cela a été fait avec la taxe sur les billets davion. Aujourdhui, je pense que ces financements innovants peuvent permettre de trouver les ressources qui pourraient sinvestir dans le développement durable, mais également dans laide aux pays les plus pauvres. Cest aussi le sens de linitiative lancée par le Secrétaire général des Nations-Unies M. BAN Ki-Moon avec le programme énergie durable pour tous et la France est prête à sinvestir largement par rapport à cette perspective.
Majesté,
Mesdames, Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Nous partageons ensemble les mêmes préoccupations. Mais nous devons aussi partager les mêmes ambitions. Lheure nest plus à la dispersion ou au constat complaisant, mais à laction. Nous devons donc nous rassembler cest fait , rassembler nos forces elles sont là , mais également nos ressources, pour que nous puissions faire de cette semaine du développement durable qui est organisée ici un moment et une étape importante.
Je veux donc vous dire que la France sera au rendez-vous : son gouvernement jen prends ici lengagement ses entreprises elles sont là, présentes , nous mettrons toutes nos ressources à la disposition de cet enjeu climatique.
Nous sommes aussi conscients quil nous faut faire un effort de recherche et nous sommes prêts à lengager. Nous voulons montrer lexemple à travers la transition énergétique, car tout ce que nous faisons dans chacun de nos pays engage le monde entier.
Je vous assure donc de tout notre concours. La France veut faire de la transition énergétique une grande cause nationale, européenne et mondiale. Elle sait quici elle a des partenaires qui seront au rendez-vous de la conférence-climat de 2015 qui, jespère - à Paris -, permettra de faire le saut que vous attendez tous, pour répondre au défi qui nous est posé et être à la hauteur de lappel des générations nouvelles, pour que nous leur laissions une planète digne de lhumanité. Merci ».
Mesdames, Messieurs les Présidents
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Vous me faites un grand honneur de me permettre dintervenir le premier pour cette conférence. Je veux saluer linitiative qui a été prise par Son Altesse Cheikh Zayed qui démontre que les Emirats Arabes Unis sont en pointe en matière dénergies renouvelables et plus largement de développement durable.
Jen ai eu encore la preuve en découvrant la maquette de ce quest la ville du futur, celle que vous construisez à MASDAR et qui permet à beaucoup de pays davoir là des références utiles pour leurs propres choix. Je veux aussi reconnaître la place que les Emirats ont prise depuis déjà plusieurs années avec lAgence internationale des énergies renouvelables, dont le siège est ici et qui compte déjà plus de 100 Etats membres.
Je suis conscient de lenjeu qua tracé Cheikh Zayed. Nous devons effectivement relever un défi. Si nous ne faisons rien, nengageons rien, ninvestissons rien, alors nous sommes sûrs que la catastrophe viendra. Les chiffres parlent deux-mêmes.
La demande énergétique devrait augmenter de plus dun tiers dici à 2035. Nous ne pourrons y répondre quavec les énergies fossiles cest-à-dire le pétrole, le gaz, le charbon Nous savons bien que cela aurait deux conséquences : la première, cest un prix de ces énergies fossiles insupportable pour toutes les économies, celles qui sont aujourdhui développées comme les émergentes.
Mais il y aurait une deuxième conséquence qui serait encore plus dommageable. Cest le réchauffement climatique dont nous avons aujourdhui déjà un certain nombre de preuves. Tout laisse à penser que si nous nagissons pas, ce nest pas de 2 degrés à la fin du siècle que nous pouvons craindre lélévation de la température de la planète, mais de 4 degrés avec tout ce que cela signifierait en terme de dérèglement, de catastrophe et dimpact sur les populations.
Nous avons donc un devoir économique : faire en sorte que nous puissions vivre avec dautres énergies que celles que nous connaissons aujourdhui £ et nous avons lobligation de permettre à notre planète dêtre vivable pour les générations qui viennent.
Cest pourquoi nous devons engager le monde dans deux directions
La première, cest lefficacité énergétique, car là nous avons des potentiels considérables de progrès. LAgence internationale de lénergie nous dit que 80% des sources déconomies dénergie sont dans la construction ou la rénovation de logements. Là encore, vous en faites la démonstration ici aux Emirats. Nous en France, nous avons fait le choix de donner à cette priorité tous les moyens. Nous ferons que toutes les constructions de bâtiments et de logements seront avec des normes environnementales élevées et avec des mécanismes déconomies dénergie considérables. Nous allons lancer aussi un programme de rénovation de nos logements. Un million seront concernés car cest un devoir. Toutes les économies dénergie nous permettront, non seulement dêtre moins dépendants, mais dinnover dans les processus de fabrication.
Nous avons des entreprises de pointe en France. Vous avez bien voulu les reconnaître, notamment en 2012 puisque lune de ces entreprises, Schneider, leader mondial de lefficacité énergétique, a reçu ici même le prix Zayed. Nous voulons donc faire le choix de lefficience énergétique.
Mais nous voulons aussi développer les énergies renouvelables. Notre pays développe des moyens considérables, a des compétences reconnues dans toutes les filières : aussi bien les énergies marines, le solaire et nous participons à cette belle initiative de la Centrale
SHAMS 1 qui nous permet despérer que le solaire va prendre une place plus importante encore dans les bilans énergétiques , la géothermie, la biomasse... Là encore, nous disposons de grands groupes et de PME qui nous assurent quil y a des gisements considérables de productivité et defficacité.
Nous devons aussi agir, la France, avec lEurope. Nous avons donc affiché un certain nombre dobligations qui seront telles quen 2020 nous aurons réduit de 20% les émissions de gaz à effet de serre, consommer 20% dénergies renouvelables, et réaliser 20% déconomies dénergie. Jai proposé à nos partenaires européens daller encore plus loin et de nous donner des objectifs plus élevés pour 2030.
Mais ce dont je suis convaincu, cest que nous ne devons pas nous opposer les uns et les autres, pays développés par rapport aux pays émergents, pays consommateurs par rapport aux pays producteurs, pays qui ont fait des efforts dinvestissement et dautres moins Si nous sommes tous lucides et conscients de lenjeu, nous devons nous réunir. Dautant que la situation économique difficile que nous connaissons est à la fois le produit dune crise financière, dune crise économique mais aussi dune crise écologique et technologique. Nous avons montré que nous étions capables de sortir de la crise financière et notamment la zone euro. Nous devons faire la démonstration que nous pouvons être capables de sortir de la crise économique et que nous le ferons ensemble.
Je suggère plusieurs initiatives pour y parvenir
Dabord, nous avons besoin de mobiliser des financements en faveur de lénergie durable.
Il y a eu ces dernières années, des investissements importants à léchelle du monde dans ce secteur. Nous avons même pu évaluer lampleur de ces investissements à près de 300 milliards deuros. Mais il y a un tassement avec la crise et donc un ralentissement de cette intensité dinvestissement. Je vous propose que nous puissions lancer un appel pour que nous ayons davantage dinvestissements dans les énergies renouvelables. Chacun des pays doit également avoir un cadre réglementaire, fiscal et financier qui permette cette mobilisation. Et là encore, en France, nous allons permettre à travers un grand débat sur la transition énergétique, définir les règles qui nous permettront de mobiliser encore davantage de capitaux pour les énergies renouvelables.
Nous devons faire la démonstration de la rentabilité de ces énergies et donc de la capacité de tirer un avantage qui nest pas simplement une moindre dépendance par rapport à dautres sources dénergie, mais un avantage financier pour les groupes et les fonds qui sinvestiraient dans ces secteurs.
Cest également un enjeu de compétitivité et donc de croissance, si nous sommes capables de maitriser davantage nos matières premières et notre énergie. Je propose que nous ayons des fonds communs pays consommateurs, pays producteurs pour investir dans les énergies nouvelles et que nous puissions préparer laprès-pétrole. Je salue ce que font beaucoup de pays producteurs dénergies fossiles qui sont conscients sans quil y ait de date précise sur le pic pétrolier quà un moment il va aussi falloir préparer la transition. Nous pouvons donc agir ensemble pour être capables dinventer ce monde de laprès-pétrole.
Cette transition énergétique et cest le deuxième appel que je voudrais lancer suppose de changer lorganisation de nos villes, dinventer un nouveau modèle : ce que lon appelle la ville du futur avec un habitat bioclimatique, une mobilité différente de celle daujourdhui, une gestion intelligente de leau et des déchets. Là encore, je veux souligner lexcellence des entreprises dans ces domaines pour laménagement de villes durables. Cest le défi architectural, urbain, social, économique, écologique. « Comment bâtir des villes nouvelles ? », cest lenjeu des pays émergents et « comment rénover les villes anciennes ? », cest lenjeu des pays développés.
Enfin, la dernière initiative que nous pourrions prendre la plus importante cest à travers ce rassemblement daujourdhui, de préparer les rendez-vous de demain, cest à dire la conférence qui doit prendre des décisions en matière de climat.
Celle de Doha avait permis de lancer lengagement qui a conduit au Protocole de Kyoto et de jeter les bases de la négociation dun futur accord global pour 2015. Convenons que nous sommes loin du compte, que ce qui avait été affiché et promis na pas toujours été tenu. Nous devons réussir en 2015.
Pour montrer la détermination de la France, jai annoncé que nous étions candidats pour accueillir cette conférence sur le climat. Si nous sommes candidats, ce nest pas seulement pour organiser une conférence et pour jouer notre rôle dhospitalité bien connu. Si la France est candidate, cest parce quelle veut que la conférence sur le climat puisse être un succès.
Voilà ce que jétais venu vous dire, répondant à linvitation qui mavait été faite.
Nous devons nous fixer des objectifs réalistes, mais volontaristes.
Nous devons aussi assurer légal accès à toutes les énergies et à toutes les matières premières. Cest la raison pour laquelle nous devons aussi faire preuve de solidarité.
Jai lancé lidée des financements innovants. La France avait déjà montré lexemple à travers un certain nombre de taxes qui pouvaient être perçues à léchelle du monde et dont les recettes pouvaient être affectées à une mission particulière. Cela a été fait avec la taxe sur les billets davion. Aujourdhui, je pense que ces financements innovants peuvent permettre de trouver les ressources qui pourraient sinvestir dans le développement durable, mais également dans laide aux pays les plus pauvres. Cest aussi le sens de linitiative lancée par le Secrétaire général des Nations-Unies M. BAN Ki-Moon avec le programme énergie durable pour tous et la France est prête à sinvestir largement par rapport à cette perspective.
Majesté,
Mesdames, Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Nous partageons ensemble les mêmes préoccupations. Mais nous devons aussi partager les mêmes ambitions. Lheure nest plus à la dispersion ou au constat complaisant, mais à laction. Nous devons donc nous rassembler cest fait , rassembler nos forces elles sont là , mais également nos ressources, pour que nous puissions faire de cette semaine du développement durable qui est organisée ici un moment et une étape importante.
Je veux donc vous dire que la France sera au rendez-vous : son gouvernement jen prends ici lengagement ses entreprises elles sont là, présentes , nous mettrons toutes nos ressources à la disposition de cet enjeu climatique.
Nous sommes aussi conscients quil nous faut faire un effort de recherche et nous sommes prêts à lengager. Nous voulons montrer lexemple à travers la transition énergétique, car tout ce que nous faisons dans chacun de nos pays engage le monde entier.
Je vous assure donc de tout notre concours. La France veut faire de la transition énergétique une grande cause nationale, européenne et mondiale. Elle sait quici elle a des partenaires qui seront au rendez-vous de la conférence-climat de 2015 qui, jespère - à Paris -, permettra de faire le saut que vous attendez tous, pour répondre au défi qui nous est posé et être à la hauteur de lappel des générations nouvelles, pour que nous leur laissions une planète digne de lhumanité. Merci ».