26 novembre 2012 - Seul le prononcé fait foi
Message de M. François Hollande, Président de la République, adressée aux participants des XVIIèmes Etats Généraux d'"Elus locaux contre le sida", le 26 novembre 2012.
Mesdames et messieurs les élus locaux mobilisés contre le sida.
Vous posez, à l'occasion de votre réunion, une question légitime et forcement provocatrice : « Les politiques veulent-ils la fin du sida ? ». Et je veux donc vous répondre sur le même ton : Oui, la France veut la fin du sida et elle à s'en donnera tous les moyens.
Chaque année dans notre pays, surviennent encore plus de 8 000 contaminations. Et dans le
monde, plus de 2 millions. Alors, nous avons à mener la lutte avec obstination, sans répit et sans faiblesse.
Et nous imposer quatre devoirs.
Le premier, c'est le devoir d'information. Car personne, n'est à l'abri du risque. La première prévention, c'est d'avoir une pleine conscience de la réalité de la menace.
Ensuite, il y a un devoir d'humanité. Car les malades du sida sont, aujourd'hui encore, victimes de discriminations insupportables.
Un devoir de solidarité. Car à l'échelle mondiale, ce sont les plus pauvres qui sont les plus vulnérables. C'est une injustice qui s'ajoute à d'autres, et elle est intolérable. C'est donc une des priorités que j'assigne à la politique de la France : contribuer à un accès universel aux traitements.
Enfin, le dernier devoir, c'est celui de persévérer. Car la recherche accomplit chaque année des progrès remarquables. Et, l'Etat, j'en prends l'engagement, apportera à cette cause tout son soutien.
Merci à tous, merci à vous, élus réunis autour de votre président, Jean-Luc ROMERO, merci pour votre interrogation qui me permet de vous répondre, merci pour votre combat qui n'est pas achevé, merci de vous rassembler autour de ce message de dignité et en même temps de responsabilité.
Je vous l'assure, la France restera comme vous, mobilisée jusqu'à la victoire ultime, c'est-à-dire jusqu'à la fin du sida. C'est votre volonté, c'est mon engagement.
Vous posez, à l'occasion de votre réunion, une question légitime et forcement provocatrice : « Les politiques veulent-ils la fin du sida ? ». Et je veux donc vous répondre sur le même ton : Oui, la France veut la fin du sida et elle à s'en donnera tous les moyens.
Chaque année dans notre pays, surviennent encore plus de 8 000 contaminations. Et dans le
monde, plus de 2 millions. Alors, nous avons à mener la lutte avec obstination, sans répit et sans faiblesse.
Et nous imposer quatre devoirs.
Le premier, c'est le devoir d'information. Car personne, n'est à l'abri du risque. La première prévention, c'est d'avoir une pleine conscience de la réalité de la menace.
Ensuite, il y a un devoir d'humanité. Car les malades du sida sont, aujourd'hui encore, victimes de discriminations insupportables.
Un devoir de solidarité. Car à l'échelle mondiale, ce sont les plus pauvres qui sont les plus vulnérables. C'est une injustice qui s'ajoute à d'autres, et elle est intolérable. C'est donc une des priorités que j'assigne à la politique de la France : contribuer à un accès universel aux traitements.
Enfin, le dernier devoir, c'est celui de persévérer. Car la recherche accomplit chaque année des progrès remarquables. Et, l'Etat, j'en prends l'engagement, apportera à cette cause tout son soutien.
Merci à tous, merci à vous, élus réunis autour de votre président, Jean-Luc ROMERO, merci pour votre interrogation qui me permet de vous répondre, merci pour votre combat qui n'est pas achevé, merci de vous rassembler autour de ce message de dignité et en même temps de responsabilité.
Je vous l'assure, la France restera comme vous, mobilisée jusqu'à la victoire ultime, c'est-à-dire jusqu'à la fin du sida. C'est votre volonté, c'est mon engagement.