5 octobre 2012 - Seul le prononcé fait foi
Point de presse conjoint de MM. François Hollande, Président de la République et de M. Lawrence Gonzi, Premier ministre de la République de Malte, sur les relations entre les deux rives de la Méditerranée et sur la situation de la Zone euro, à La Valette (Malte) le 5 octobre 2012.
J'ai félicité le Premier ministre de Malte pour la qualité de l'organisation dont le sommet « 5+5 » a été le grand bénéficiaire puisque nous avons pu, avec beaucoup de liberté et de franchise, discuter des grands enjeux qui intéressent les deux rives de la Méditerranée, l'enjeu de la transition politique et démocratique des pays qui ont connu ce que l'on appelle les printemps arabes, mais également la coopération, le développement, la croissance économique. Parce que nous sommes tous dans la même région, nous sommes tous conscient que nous devons agir dans la même direction.
Nous avons aussi évoqué, toujours dans cette rencontre 5+5, les questions de sécurité qui nous concernent tous. Quand des pays au sud sont instables, quand il y a du terrorisme qui s'installe sur une partie d'un territoire, d'un pays qui n'est pas éloigné de nous, nous pouvons à un moment ou à un autre être concernés.
Sur les relations entre nos deux pays, elles sont excellentes, et la France et Malte ont toujours veillé à ce que nous puissions intensifier nos relations économiques et commerciales.
Nous avons enfin parlé des prochains rendez-vous européens et de la situation de la zone euro, et s'agissant de la zone euro, nous souhaitons que la dynamique issue du Conseil européen des 28 et 29 juin se poursuive, c'est-à-dire que nous puissions entrer maintenant dans la phase de stabilité et de croissance. Parce que les économies sont en train de souffrir des dérèglements de la période passée et donc, tant qu'il y aura encore des incertitudes sur notamment la Grèce, où des débats sur l'Espagne, nous ne pouvons pas véritablement offrir aux marchés et aux opinions publiques la clarté sur ce que nous voulons faire ensemble, notamment l'approfondissement de l'Union économique et monétaire.
C'est la raison pour laquelle nous avons à travailler ensemble pour bien préparer le prochain Conseil européen des 18 et 19 octobre.
Nous avons aussi évoqué, toujours dans cette rencontre 5+5, les questions de sécurité qui nous concernent tous. Quand des pays au sud sont instables, quand il y a du terrorisme qui s'installe sur une partie d'un territoire, d'un pays qui n'est pas éloigné de nous, nous pouvons à un moment ou à un autre être concernés.
Sur les relations entre nos deux pays, elles sont excellentes, et la France et Malte ont toujours veillé à ce que nous puissions intensifier nos relations économiques et commerciales.
Nous avons enfin parlé des prochains rendez-vous européens et de la situation de la zone euro, et s'agissant de la zone euro, nous souhaitons que la dynamique issue du Conseil européen des 28 et 29 juin se poursuive, c'est-à-dire que nous puissions entrer maintenant dans la phase de stabilité et de croissance. Parce que les économies sont en train de souffrir des dérèglements de la période passée et donc, tant qu'il y aura encore des incertitudes sur notamment la Grèce, où des débats sur l'Espagne, nous ne pouvons pas véritablement offrir aux marchés et aux opinions publiques la clarté sur ce que nous voulons faire ensemble, notamment l'approfondissement de l'Union économique et monétaire.
C'est la raison pour laquelle nous avons à travailler ensemble pour bien préparer le prochain Conseil européen des 18 et 19 octobre.