Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024, le Président de la République a reçu des représentants de toutes celles et ceux qui ont contribué à faire de ces Jeux une réussite ce lundi au Palais de l’Elysée.

Policiers, gendarmes, militaires, magistrats, représentants de la sécurité privée, hospitaliers, agents de la RATP, bateliers, sapeurs-pompiers, associations de sécurité civile, acteurs du plan baignade, gestionnaires de CROUS, etc., le Président de la République a tenu à saluer tous les acteurs publics et privés, nationaux et locaux, engagés aux côtés des équipes de l’État et de Paris 2024 pour leur travail acharné depuis plus de sept ans et durant les épreuves. Des délégations de toutes les villes hôtes de ces Jeux olympiques étaient également présentes.

Le chef de l’État a également rappelé l’indispensable haut niveau d’engagement de tous les acteurs pour réussir avec autant d’enthousiasme et de professionnalisme les Jeux paralympiques qui s’ouvriront le 28 août prochain.

L’heure était donc aux remerciements et à l’appel à la poursuite de cette mobilisation inédite qui contribue à rendre fiers les Français et à faire rayonner notre pays dans le monde.

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12 août 2024 - Seul le prononcé fait foi

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Réception de remerciements des personnes impliquées dans l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Monsieur le président du CIO, cher Thomas, 
Monsieur le Premier ministre, 
Mesdames et Messieurs les ministres, 
Mesdames et Messieurs les préfets, 
Madame la Présidente du Conseil régional, 
Monsieur le Président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, 
Monsieur le Président de la métropole, 
Madame la maire de Paris qui était à l'instant à nos côtés à la préfecture de police, et je salue ses adjoints et l'ensemble des effectifs qui sont ici présents. 
Je salue les présidents de conseils régionaux, départementaux, les présidents d'intercommunalités, les maires qui sont ici présents à nos côtés. 
Mesdames et Messieurs les présidents, les directeurs, agents de l'État, de collectivités territoriales, d'hôpitaux, plus généralement professionnels de tout corps de métiers mobilisés pour cette incroyable aventure, 
Monsieur le Président du COJO, cher Tony, 
Monsieur le président, cher David, 
Madame la Présidente, cher Marie-Amélie, et je salue les présidents et présidents de fédération et tous les représentants du mouvement sportif qui sont ici présents. 
Chers amis, en vos grades et qualités, membres de cette formidable Équipe de France, de l'organisation et de la sécurisation des JO, bienvenue. 

Alors, ce matin, on a tous un peu de nostalgie. Il y a une forme d'atmosphère étrange qui s'est installée dans le pays parce qu'il n'y a plus d'épreuves à suivre, parce qu'il n'y a plus d'enthousiasme de chaque matin. Et nous qui avons vécu pendant plus de deux semaines dans un pays où on a eu le sentiment que « l'air était plus léger, que quelque chose avait changé », pour citer Barbara, on n'a pas envie que la vie reprenne ses droits. Parce qu'au fond, la vie, c'est ce qu'on a vécu ces dernières semaines. C'est ça, la vraie vie. Grâce à vous, toutes et tous. Et donc, ça doit continuer. C'est ça, la vraie vie. 

C'est ça, je crois, pour pouvoir le dire ici, le vrai visage de la France. Parce que pendant des années et des années, beaucoup de gens nous ont dit que ce n'était pas possible. Parce que pendant des années, des mois, des semaines, tout le monde nous a dit que ce n'était pas faisable, que la cérémonie d'ouverture était une folie, que la sécurité n'était pas assurable, que la Seine ne serait jamais baignable, que les Français ne pourraient jamais être dans le top 5 des médailles. Il y a eu énormément d'experts qu'on a beaucoup entendus durant ces dernières années pour dire que tout ce que vous avez fait durant ces dernières semaines était impossible. Eh bien, merci parce que vous l'avez fait. Alors bravo à vous. 

[applaudissements] 

Vous l'avez fait, oui. Vous avez fait de ces Jeux un moment de joie, d'efforts, de dépassement. Un succès extraordinaire qui a conquis complètement le pays et je crois le monde entier, un succès de sécurité, d'organisation, un succès sportif, un succès populaire. Ça a commencé depuis des années, presque dix ans. Depuis 7 ans que vous nous avez fait confiance et ça ne s'est plus jamais arrêté. 

Ça s'est accéléré à partir du 8 mai dernier. Un relais de la flamme à travers 11 000 mains. Puis des pays du monde entier remontant la Seine à la suite de ce cavalier d'argent. Les exploits de nos athlètes, la planète qui retient son souffle, suspendu au pont Alexandre III, à la pointe de la Tour Eiffel et du roi Léon à l'empereur Teddy RINER, du sacre de nos rugbymen, à nos cyclistes, nos triathlètes, nos pongistes, nos boxeuses et nos boxeurs, nos judokas et j'en passe. C'est tout ce que les spectateurs ont vu. Le fruit de votre travail, c'est l'enthousiasme et la ferveur du pays. 

Alors cet immense travail d'anticipation, de long terme, il a été possible grâce à votre confiance, cher Thomas. Et je veux ici commencer à remercier évidemment le Comité international olympique, tout mouvement sportif international, et vous remercier, te remercier tout particulièrement. 

[applaudissements]

Il y a 7 ans, vous nous avez fait confiance. Et depuis 7 ans, il y a eu beaucoup de moments difficiles, de doutes, on s'en souvient. Vous avez toujours été là, exigeants, constants, visionnaires. Et je sais que ces Olympiades sont les dernières dans vos responsabilités de président, vous qui avez annoncé à Paris respecter les statuts, alors que tant vous demandez de les changer. Et je veux ici véritablement rendre hommage pas simplement au choix qui a été fait il y a 7 ans, aux choix aussi qui a été fait des Alpes françaises pour 2030 il y a quelques jours, mais plus largement vous dire merci pour tout ce que vous avez fait pour le mouvement olympique international, l'esprit de responsabilité, la transformation de celui-ci et ces 12 ans passés à la tête. Merci, Thomas. 

[applaudissements] 
Rien n'aurait été possible non plus sans l'énergie du mouvement sportif dans son ensemble. Alors, je disais merci au CNOSF, cher David, et avant toi, à Denis, Brigitte. Merci au CPSF, chers Marie-Amélie et Emmanuel, qui étaient à nos côtés en 2017. Merci évidemment au COJO, cher Tony. Bravo infiniment à toi et à toutes les équipes du COJO ici présentes. Vous avez fait un travail époustouflant.

[applaudissements]

Un travail qui montre que le en même temps est une réalité. On peut être en même temps créatif et rigoureux. On peut être en même temps complètement fous et très bien organisés. Je veux saluer la créativité en particulier des 3T, Thomas JOLLY, Thierry REBOUL et Tony ESTANGUET. Et bravo à vous pour les magnifiques cérémonies, et à vos côtés évidemment, à tous les artistes, les musiciens, les compositeurs, les danseuses et danseurs, les costumiers et costumières, cette équipe artistique hors du commun que vous avez orchestrée, et le préfet de région et toutes ces équipes, parce que je sais ô combien vous avez été mobilisés, prouesse technique et cadence impeccable, fruit d'une collaboration exemplaire entre le COJO et les services de l'État, avec autour de la préfecture de région, les directions régionales compétentes, comme la DRIEAT, VNF, HAROPA PORT, et la pluie n'a rien gâché de la fête, au contraire. Elle a accru la ferveur, la force, la volonté de faire, et ce « Dancing in the rain » de la cérémonie d'ouverture est inoubliable. 

Le spectacle a continué tout aussi haletant pendant 15 jours grâce à l'excellence des compétiteurs, et donc merci à toutes les fédérations olympiques qui ont fait ce travail et qui est un travail de plusieurs années. Vous avez fait rêver le pays, et je vous retrouve là, présidentes et présidentes de fédération, avec beaucoup d'émotions, je veux vous remercier en tous les sports, je sais tout le travail qu'il y a derrière, de vous, des directions techniques, de vos staffs, de vos équipes. Derrière aussi de tout le mouvement associatif, et en vous remerciant aujourd'hui, je pense à tous les bénévoles qui vous accompagnent au quotidien et accompagnent sur nos territoires et permettent d'avoir ces résultats.

[applaudissements]

Je le disais, vous l'avez fait, on est dans le top 5, on est même la deuxième nation quand on regarde la diversité des médailles obtenues, juste après les États-Unis d'Amérique, pays continent, ce qui montre que la France a excellé véritablement dans tant et tant de domaines. Et je veux aussi remercier à côté des fédérations, évidemment, tout le travail qui a été fait pour le haut niveau, par Claude ONESTA, Yann CUCHERAT, pour aider à former, tout l'investissement qui a été fait avec nos fédérations, l'Agence nationale du sport, qui, avec les comités olympiques, qui a beaucoup fait depuis 2019, a conduit à transformer ce paysage. Et je veux remercier très chaleureusement la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, chère Amélie, pour tout le travail fait 

[applaudissements]

J'ai évidemment une pensée pour Laura et Roxana qui a aussi contribué à ce relais, ces témoins passés, elles aussi, grandes athlètes, grandes figures olympiennes. Évidemment, en parlant de cette association unique, je veux rendre remise à cette délégation interministérielle des Jeux olympiques et paralympiques, cher Michel CADOT, qui, avec ses équipes, a œuvré de manière remarquable.

[applaudissements]

Et avant lui, le travail qui a été fait par Jean CASTEX avant d'avoir de nouvelles fonctions 

[applaudissements]

Alors, en-delà du mouvement sportif et des services de l'État qui ont coopéré plus directement, comme je l'ai évoqué, si nous avons battu des records d'ambition, d'enracinement territorial, c'est parce que l'équipe de France, c'est vous ; services de l'État, collectivités territoriales, civils, militaires, professionnels, bénévoles. Bravo à tous ceux qui se sont mobilisés pour cet incroyable relais de la flamme, je le disais, prouesse humaine et logistique, gérée de main de maître par un relais non moins impressionnant de 73 collectivités locales, 68 préfectures, 68 services départementaux, évidemment en France métropolitaine et ultramarine. On imagine la complexité du feuilletage politique de la planification opérationnelle depuis des mois. Ces Jeux, de manière inédite, ont fédéré une myriade d'acteurs partout sur nos territoires, quelles que soient les sensibilités politiques, les cultures, avec aussi des renforts internationaux que je veux remercier, puisque 1 800 femmes et hommes ont franchi leurs frontières pour venir nous aider et partout sur le territoire apporter leur soutien. 

[applaudissements]

Alors, je veux remercier tous les maires qui sont ici présents, de Tahiti à Marseille, de Saint-Etienne à Lille, de Châteauroux, à Paris, de Saint-Ouen, Saint-Denis, j'en oublie, il y en a tant, qui ont accueilli la flamme des épreuves. Remercier avec eux tous leurs agents municipaux qui ont fait un travail remarquable, qui ont renoncé à des vacances, qui se sont engagés. Remercier évidemment en particulier leur police municipale. Je veux remercier les services des départements, des régions qui ont été mobilisés, parce que je sais que là aussi, ce sont beaucoup de sacrifices, du temps volé aux familles, des vacances décalées, un temps réorganisé complètement. Je veux remercier tous les agents de nos préfectures. Je reconnais ici aussi beaucoup de préfets de départements et de régions présents. Je veux très sincèrement remercier dans toutes les préfectures de France les agents, et évidemment, dans les services déconcentrés pour les agences, qui ont permis d'offrir ce magnifique visage de notre pays, qui se sont occupés du nettoyage, de la circulation, des espaces publics, des transports, du logement. Et soyez-en très sincèrement remerciés, vous avez rendu ces jeux possibles. Et donc, j'ai beaucoup de reconnaissance pour les agents de l'État, des collectivités territoriales partout sur notre territoire qui se sont mobilisés. 

Je le disais, le transport a aussi été permis parce que des opérateurs ont été au rendez-vous, la RATP, bien sûr, un immense merci. La SNCF, plusieurs régies, ce qui a été organisé aussi par le COJO. La logistique, l'alimentation, le ravitaillement. Et donc, que l'ensemble des opérateurs soient aussi remerciés. Je n'oublie pas nos Crous qui ont aidé aussi au logement. Il y a une myriade de détails qui ont été faits sous l'autorité des ministres ici présents. 

Et je remercie le Gouvernement, sous l'autorité du Premier ministre, d'avoir été mobilisé sans relâche, évidemment durant toute cette période des Jeux, mais surtout durant encore plus toutes ces années, pour préparer sous l'autorité, dans chaque territoire, des préfets de région et des préfets de département. Vous avez ma reconnaissance, celle de la nation tout entière, car je sais tout ce que vous avez fait. En disant tout cela, il y a aussi tout ce que les spectateurs n'ont pas vu, c'est-à-dire les drames qui auraient pu arriver, les incidents qu'on prévoyait et tout ce qui a permis la ferveur d'un rassemblement populaire dans les stades, dans les gymnases, dans les rues, dans nos villes, y compris jusqu'à ce marathon pour tous qui était une forme d'extraordinaire bal populaire de bout en bout. 

Durant tout ce relais de la flamme, oui, c'est le travail qui a été fait par l'ensemble de nos services de sécurité, de nos forces de sécurité intérieure. Soyez-en infiniment remerciés. Merci, Monsieur le ministre, pour tout le travail qui a été fait en amont durant ces dernières années. On était chez vous, Monsieur le préfet de police, un instant, parce que vous avez été cet assemblier sur la plaque parisienne. Je veux vous remercier tout particulièrement, remercier aussi tous les préfets de départements qui ont été mobilisés. Et vous savez, c'est un métier de gardien de but, le métier de la sécurité. C'est-à-dire qu'on n'en parle pas si tout va bien. Alors moi, je veux en parler aujourd'hui, parce qu'on n'a pris aucun but, parce qu'aucun drame n'est arrivé. Tout ça a été d'abord possible parce qu'il y a eu des centaines d'actions qui ont été entravées, grâce à plus d'un million d'enquêtes administratives conduites par le SNEAS pour écarter près de 5 600 personnes potentiellement dangereuses. Et je veux remercier nos services de renseignement, DGSI, DGSE, Renseignement territorial. Remercier tous les services qui ont été pilotés par le ministre de l'Intérieur et en interministériel par le Premier ministre et le SGDSN, qui ont fait un travail remarquable, qui, tous ces mois, a permis d'éviter le pire. Je veux remercier évidemment nos policiers et nos gendarmes. Bravo à vous. 

[applaudissements] 

Messieurs les directeurs généraux, soyez-en remerciés. On a 250 000 forces de sécurité intérieure qui ont été mobilisées tout au long de ces Jeux, 35 000 policiers et gendarmes mobilisés chaque journée olympique, venus de toute la France, quittant leur famille, renonçant à leurs congés estivaux. Merci aux 650 membres de nos unités d'intervention spécialisées GIGN, RAID, BRI, à nos 100 plongeurs démineurs, tireurs d'élite qui sécurisaient les lieux depuis les points hauts, et avec les 11 nouvelles UFM créées grâce à la LOPMI, qui renforcent significativement nos capacités de gestion de l'ordre public. Ce qui a été fait, c'est une prouesse inédite dans notre histoire en matière de sécurité. Là aussi, c'est une démonstration de force, et nous avons appris de ces jeux. Ce qui sera appris de ces jeux, nous ne l'oublierons pas. Je le disais, merci tout particulièrement à la préfecture de police et à Laurent NUNEZ et à toutes les équipes qui, sous sa direction, ont contribué à sécuriser ces Jeux olympiques. Sous la houlette du ministre de l'Intérieur, je salue l'implication exceptionnelle qui a été la vôtre, monsieur le ministre, et de tout votre ministère dans son entier, de tous les directeurs généraux, comme des animateurs du CNCS, de tous les ministères qui y participaient aussi, Mesdames, Messieurs les ministres, pour des points multi-quotidiens, week-ends inclus, et du Premier ministre Gabriel ATTAL, qui, au-delà du pilotage gouvernemental et de la conduite de l'administration, a eu à conduire, fidèlement secondé par son cabinet et ses équipes, ce travail durant toutes ces semaines et particulièrement ces derniers jours. Soyez-en infiniment remerciés. 

[Applaudissements] 

Merci également à nos armées, qui, dans un contexte international particulièrement tendu, ont apporté une contribution décisive en appui des forces de sécurité intérieure. 18 000 militaires engagés durant la quinzaine olympique, au sol, dans les airs, sur mer, sur Seine. Merci à ceux qui, pendant que le monde profitait de la fête, étaient justement engagés dans ce travail et tout particulièrement au gouverneur militaire de Paris qui, dans ce trio, aux côtés du préfet de police et du préfet de région, ont eu à piloter tant d'opérations. Du 14 juillet à nos Jeux olympiques, vous avez été là, nos armées aussi. 

[Applaudissements] 

Je veux remercier les femmes et les hommes. Vous êtes plusieurs ici présents aujourd'hui et vous les représentez. Mais je veux remercier tous ceux qui, parfois, n'ont pas eu de nuit, se sont levés très tôt, pour beaucoup n'ont pas vu une seule épreuve, un seul moment de sport, mais qui étaient derrière les PC de sécurité dans les salles de coordination. Vous avez réussi cette prouesse de coordination, de sécurisation juridique, logistique, hors normes. Merci à tous, du COJO, à nos préfectures, de l'APP, au service de l'État, des préfets de départements qui ont accueilli des épreuves olympiques, évidemment en Île-de-France comme en provinces, dont les équipes, je le sais, n'ont ménagé ni leur temps ni leur disponibilité pour ces résultats exceptionnels. Et là encore, merci aussi aux coordinateurs qui ont servi auprès de vous, Madame la présidente, monsieur le président et tous les élus locaux qui, dans une unité complète de la nation, ont œuvré tous ensemble, dans les mêmes salles, dans les mêmes efforts. 

Vous avez fait en sorte que ces jeux soient une réussite dans les territoires, que ces territoires soient hôtes d'épreuves ou accueillent des clubs 2024, et je veux leur exprimer toute ma gratitude. Les zones de célébration ont connu dans toute la France un immense succès, fréquentées par plus de trois millions de personnes. Imaginez, plus de 10 millions de billets ont été vendus, plus de trois millions de nos compatriotes ont été dans des fans zones parfois exceptionnelles, dans votre département et dans quelques autres. Le rendez-vous populaire a été permis grâce à cette mobilisation de chaque jour, la vôtre. Bien d'autres questions ont été parfaitement gérées dans ces JO, comme la sécurité civile. Et je veux saluer nos effectifs de la BSPP, de la DGSCGC, et évidemment tous nos effectifs de la sécurité civile, de la protection civile, partout sur le territoire, de leurs partenaires. Je remercie évidemment nos départements, nos SDIS, la Croix-Rouge, l'Ordre de Malte et tous les volontaires qui ont permis ce travail. Et avec eux, je veux remercier l'ensemble des services qui ont permis justement la réussite sanitaire de ces Jeux. Les conditions ont parfois été difficiles, et je le disais aux côtés de nos SDIS, de nos cinq associations agréées, des dizaines de milliers de volontaires, il y a eu ce travail remarquable de nos services de santé, Madame la ministre, évidemment de nos services d'urgence, de nos SAMU, de nos SMUR, de l'ensemble aussi des volontaires, de certains qui ont repris la blouse et qui ont aidé, et de tous ceux qui ont permis, véritablement, aux côtés de nos SAMU, de notre sécurité, de pouvoir avancer et de réussir cet événement. De même, la sécurité privée a été tellement réussie que personne aussi n'en a parlé. Et je voulais, ici, en saluant tout le monde, dire que plus de 25 000 personnes ont été formées. Là aussi, je veux remercier le travail qui a été fait par Marc GUILLAUME, monsieur le préfet de région, aux agents de la PRIF, au DIJOP, au COJOP, au préfet de département. 

Il y a encore quelques semaines à peine, on nous disait qu'on n'y arriverait jamais, qu'on n'aurait pas la sécurité privée qui permettait d'avoir ce résultat. Vous avez réussi par un travail de formation exceptionnel, et je veux remercier tous ceux qui ont aidé, le CNAPS et plusieurs autres organismes. Mais aux côtés de nos forces de sécurité intérieure, de nos militaires, de nos polices municipales, la sécurité privée a joué un rôle essentiel. Vous avez été en ordre de marche, présents au rendez-vous, et la réussite est là. 

Et puis enfin, je veux remercier toutes les entreprises, partout sur le territoire français, qui ont accompagné ces jeux, soit parce qu'elles ont financé ces Jeux, qu'elles ont été des partenaires aux côtés du COJO, soit parce qu'elles sont aux côtés aussi d'athlètes de certaines de nos fédérations et qu'elles leur permettent justement d'avancer, soit enfin parce qu'elles ont réalisé ces Jeux. Ces Jeux ont été une formidable prouesse entrepreneuriale parce que partout sur le territoire, les plus grandes entreprises, fer de lance, évidemment, de notre filière sportive, GL Events et plusieurs autres, jusqu'aux PME, partout sur nos territoires, j’ai pu le voir, ont réalisé des prouesses extraordinaires, en bâtissant des équipements malheureusement éphémères, comme à Versailles, ce qu'on a pu voir pour accueillir nos épreuves équestres, qui a été un travail extraordinaire, qui a mobilisé des entreprises de tout le territoire, jusqu'évidemment, le palais éphémère, en passant par les fans zones que j'évoquais, certains clubs. Et donc, il y a eu un travail extraordinaire, et je n'oublie pas aussi les entreprises françaises de restauration collective, et tant d'autres. Donc, merci infiniment pour cela. Ce savoir-faire français, on va continuer de le porter parce que je veux que ces entreprises, tout comme nos athlètes iront aux Jeux de 2028 puis de 2032, puissent continuer d'exporter ce savoir-faire français. 

Alors, tout cela s'est conclu hier soir, mais il y aura un héritage. L'héritage des JO, ce sera l'amélioration durable de notre environnement quotidien. Et c'est permis par ce travail important sans trêve depuis sept ans. J'ai remercié beaucoup de gens, mais je veux vraiment remercier tous les gouvernements et les premiers ministres successifs, Édouard PHILIPPE, Jean CASTEX, et voilà, Élisabeth BORNE, Gabriel ATTAL, leurs gouvernements successifs, parce que vous avez toujours eu en tête cet héritage, aux côtés, justement, du mouvement sportif et des élus. La Seine baignable, nous l'avons fait, et ça restera. La Seine et la Marne, et ça changera la région, la vie des habitants dans la durée. Je veux remercier tous les élus, la maire de Paris, les présidents de conseils départementaux de Petite-Couronne, le président de Grand Paris-Grand Est, Madame la présidente de région, fortement mobilisés avec le SIAAP, tous les services de l'État, DRIEAT, Agence de l'eau. Et cette transformation écologique, elle, restera dans 20 ans, dans 30 ans. 

L'héritage, c'est aussi celui de ces Jeux. C'est très clair. On a fait des Jeux durables, on a fait des Jeux paritaires. Ça ne pourra plus jamais être autrement. Et ça, c'est votre réussite. Avoir autant d'athlètes femmes et hommes, ça n'avait jamais été le cas. C'est fait. Avoir des Jeux qui réduisent autant les émissions de CO2, c'était vu comme impossible. Vous l'avez fait. Et avoir des Jeux pleinement inclusifs où Jeux olympiques et paralympiques sont les deux manches au fond d'un même temps, vous l'avez fait. Et ce drapeau qui a été passé hier en était le symbole, vous l'avez fait, c'est pour moi un héritage. 

Je n'oublie pas que dans le même temps, nous avons réussi l'héritage social des JO avec plus de 200 grands marginaux qui étaient à la rue, aux abords des sites d’épreuves qui ont désormais de manière pérenne un toit : la préfecture de région, la DRIHL ont ici aussi réussi un formidable travail humain. Et puis, l’héritage restera en termes de logements, en termes de bureaux, en termes d'équipements sportifs, en particulier, en Seine-Saint-Denis, et nous en avions tant besoin. Mais il restera aussi partout sur le territoire avec ce qui a été fait avec nos amis polynésiens ou avec ce qui a été fait aussi à Marseille. Tout ça a été possible grâce aux équipes de la SOLIDEO. Et je veux les en remercier très profondément, Monsieur FERRAND, toutes ses équipes. Bravo à vous ! 

[Applaudissements]

Parce que je vais vous dire, là aussi, il y a sept ans, on n'avait pas prévu le Covid, on n'avait pas prévu la guerre, on n'avait pas prévu l'inflation, et vous avez fait tout ça en temps, en heure et dans le budget. Vous l'avez fait de manière durable, on l'a vu ensemble avec les élus ici présents, on a transformé Saint-Denis, Saint-Ouen, Saint-Denis, ils ne seront plus pareils le jour d'après, grâce à ce travail collectif, aux entreprises qui l'ont fait et au travail de la SOLIDEO. Soyez-en remerciés. Je n'oublie pas aussi tous ceux qui ont permis cet héritage, y compris culturel. 

Grâce à nos Jeux, eh bien, c'est le Grand Palais qui est rouvert. C'est le plus grand budget totalement assumé par la puissance publique. Eh bien, là aussi, vous l'avez fait. Et je veux remercier l'ensemble des équipes du ministère de la Culture. Ce Grand Palais durera, il est rénové. Et du taekwondo à l'escrime, on a vu son nouveau visage, il restera. Et puis, il y a quelque chose de plus immatériel qui restera dans l'héritage. Évidemment, ce qu'on a fait à l'école, la France Nation Sportive, et je veux que ça reste et on y reviendra, mais je veux le croire aussi, cette capacité à œuvrer ensemble. Cette alliance des territoires avec la capitale, du monde sportif, de l'État, des acteurs du privé. Je vois ici des patrons de géants internationaux qui sont là aujourd'hui à vos côtés parce qu'en effet, Carrefour, Accor, GL et tant d'autres, depuis le premier jour où vous êtes là, vous avez accompagné des sportifs. Vous avez décidé de porter les uns des jeunes pongistes, les autres d'accueillir le monde entier et d'assurer le ticketing. Et cette alliance des entreprises, des territoires, de la puissance publique, du savoir-faire privé, des associations, c'est quelque chose qui ne peut pas s'évanouir, s'évaporer. Cet esprit des jeux nous montre une chose très simple. Thierry HENRY le disait très bien avec ses mots, il y a quelques jours au moment de la finale, c'est que quand on est tous ensemble, on est imbattable. C'est ça ce que nous ont montré ces jeux. C'est ça. Et c'est extraordinaire. Ils nous ont montré que quand on sait avoir un objectif commun très simple, on est inarrêtable, que l'impossible n'est même pas une frontière. Il n'est pas français, oui. 

Et ça, je ne veux pas qu'on l'oublie, parce que, est-ce que l'intérêt de la nation vaudrait moins que les Jeux olympiques et paralympiques ? Non. Et derrière cela, il y a la force de l'engagement. Et je veux finir mes remerciements, évidemment, en parlant de nos 45 000 bénévoles. Nos volontaires… 45 000 bénévoles, plus d'une centaine de nations, et à chaque fois, je l'ai vu, des femmes et des hommes venant de la France entière, de tous les âges, de toutes les expériences, qui, aux côtés des équipes du COJO, des services de l'État, des collectivités locales, de vous tous, ont été souvent le premier visage et le dernier sourire de gens qui venaient du monde entier pour ces jeux. Vous avez donné une leçon à tout le monde. Vous avez sacrifié du temps personnel. Vous l'avez fait sur une base volontaire, bénévole. On vous a peu aidé. C'est pour ça que je veux qu'on vous reconnaisse dans ce moment-là. Mais vous dites quelque chose de ce que, là aussi, nous ne devons pas oublier comme nation. La nation n’est pas l’addition de politique publique ou de chose qu’on obtient, ou de décrets qu’on passe, ou de textes, elle est chaque matin le fruit d'un engagement de femmes et d'hommes qui décident qu'il y a quelque chose de plus grand qu'eux et qu’ils veulent le rendre possible. Et ces 45 000 volontaires qui se sont engagés dans ces Jeux, c'est le visage de la France, de la générosité. Alors merci infiniment pour cela. 

[Applaudissements]

Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que je voulais vous dire. Il y a un instant, Thomas BACH nous a remis un exemplaire des trois médailles. Cette médaille d'or, elle est la vôtre, collectivement. Elle est la vôtre. 

[Applaudissements] 

On a eu des magnifiques médailles et une formidable moisson. On a battu tous nos records en nombre de médailles. On est dans le top 5 grâce à nos médailles d'or. On a tant et tant d'épreuves. On a eu des médailles individuelles, des médailles par équipe. Celle-ci, c'est la médaille de la nation. Vous en avez chacune et chacun un petit bout. J'en suis le garant. Et la clé, c'est que nous n'oublions rien de ce que nous avons fait et de ce que nous avons appris, de ce relais et de cette chaîne olympique qui a permis véritablement cet exploit. Les Jeux, on les a une fois par siècle. Des cérémonies sur la Seine, c'est une fois par millénaire. Des Jeux comme ça, on verra qui les refera. Mais vous, vous l'avez fait. Et nous l'avons fait. Et cette médaille est la vôtre. 

[Applaudissements]

Alors maintenant, et pour finir, après deux cérémonies, 11 jours de compétition, 549 épreuves, 20 sites de compétition, 4 400 athlètes, nous ne sommes qu'à la mi-temps. Et une fois que je vous ai remercié, je voulais vous dire qu'on va continuer. En effet, les Jeux paralympiques arrivent. Et après quelques heures ou quelques jours de repos, on va repartir. 45 000 personnes seront mobilisées pour la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques, 25 000 membres des forces de l'ordre déployés chaque jour pendant les Jeux, sans répit et sans congé. Plus d'un million de spectateurs à transporter aux épreuves et une délégation française à faire gagner. On est prêt, là aussi. Dans tous les secteurs, nos transports seront au rendez-vous, là aussi. 

L'ensemble de nos services, de tous les services de l'État, avec une ambition, là aussi, très forte, c'est de montrer que ce sont des vraies compétitions sportives à part entière, et je peux vous le dire, et qu'elles vont faire rêver et vibrer le pays. Et on sera au rendez-vous de leur exigence. Les Jeux de Paris ont assumé de vouloir casser les codes, et on va continuer de le faire avec les Jeux paralympiques qui arrivent. Et donc rendez-vous le 28 août, et on ne relâche pas l'effort jusqu'au 8 septembre. 

Et derrière tout ça, Mesdames et Messieurs, on se retrouvera à quelques mètres d'ici, le 14 septembre, pour une parade olympique et paralympique qu'on a tous décidé. Et ce jour-là, vous tous ici présents, vos collègues, défileront aux côtés des fédérations et de leurs athlètes pour que les Françaises et les Français, en ce premier samedi qui suivra la fin de nos Jeux paralympiques, eh bien, puissent rendre hommage aux femmes et aux hommes qui les auront fait rêver durant nos Jeux olympiques et paralympiques. On les décorera et on essaiera ensemble de faire en sorte que ce qu'on a créé tous ensemble pendant ces Jeux devienne effectivement inarrêtable. 

Ils nous disaient tous que c'était impossible. Nous l'avons fait. Vous l'avez fait. Alors du fond du cœur, merci pour ça. On continue et on le fera. Merci au CIO, merci à tous nos athlètes, merci à tous ici présents. Vive la République et vive la France ! 

[Applaudissements]
 

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