Le Président de la République et son épouse se sont rendus à l’Institut Curie de Saint-Cloud pour une visite consacrée à la recherche biomédicale, dans le cadre du plan France 2030 et en particulier de sa déclinaison pour l'inovation dans la santé.

Après une visite du centre de recherche de l’Institut Curie, le Président Emmanuel Macron a annoncé des mesures importantes pour le futur de la recherche biomédicale en France :

Il a notamment présenté les lauréats des différents appels à projets de France 2030 sur les instituts hospitalo-universitaires et les bioclusters et a lancé de nouveaux dispositifs pour renforcer notre attractivité en santé.

Le renforcement et le développement de la recherche biomédicale d’excellence est clé pour permettre aux innovations en santé d’émerger en nombre en France. Dès juin 2021, c’est ce que le Président de la République avait appelé de ses vœux lors du lancement du Plan Innovation Santé 2030 doté de 7,5 milliards d'euros dont plus d’1 milliard dédié à améliorer notre recherche biomédicale.

Réécouter les annonces du Président : 

16 mai 2023 - Seul le prononcé fait foi

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Discours du président de la république à l’institut Curie.

Mesdames et Messieurs les ministres, 
Monsieur le préfet, 
Monsieur le député, 
Monsieur le maire, 
Madame la directrice générale de l’ARS, 
Mesdames et Messieurs les présidents et directeurs des Instituts de Recherche et Instituts hospitalo-universitaires, 
Mesdames et Messieurs les chercheurs, médecins, techniciens, étudiants, entrepreneurs, industriels et bien sûr, chers patients, 

D'abord, je veux vous dire le grand bonheur avec mon épouse qu'on a d'être parmi vous et avec nos 3 ministres. Les annonces que je vais faire sont le fruit de travaux qui viennent consacrer votre engagement pour toutes et tous ici. Mais les quelques instants que nous avons passés parmi vos équipes et au sein de vos patients nous rappellent deux choses. 

La première, c'est que ce sont des aventures humaines. Soigner et s'occuper de nos compatriotes, comme d'ailleurs des femmes et des hommes qui viennent ici pour recevoir des soins et bâtir leur avenir. Je voulais vous remercier vraiment du temps, de l'énergie et des talents que vous mettez à chercher, à guérir et à vous occuper d’eux avec beaucoup d'humanité. Ceci est la base, le reste est accessoire et c'est vous en donner les moyens et vous permettre d'y réussir. 

La deuxième chose, et je pense que l'Institut Curie le montre ô combien, c'est la force du modèle français, c'est le mariage, l'intimité et la circulation des intelligences entre la clinique, la recherche fondamentale, la recherche appliquée. Et cette circulation permanente est essentielle et nous rend plus fort. Elle permet d'abord de montrer à quel point le soin se nourrit de la recherche et réciproquement mais elle permet aussi, je crois, de ne jamais perdre de vue l'importance de la recherche fondamentale, on l'évoquait aussi il y a un instant. Et toute l'histoire des avancées médicales a montré, ô combien, c'était une histoire collective et nous en avons encore fait l'expérience lorsque nous avons eu à vivre la pandémie tous ensemble et je crois que c'est une des leçons collectives, je ne dirais pas qu’on l'a tirée à cette occasion, mais qui nous a été rappelée. 
Alors dans ce domaine, la France a connu et connaît de grands succès, inspirés évidemment par des figures pionnières, par aussi beaucoup d'entre vous, et je salue tous les grands chercheurs, cliniciens qui sont ici présents, par nos organismes, laboratoires de recherche, nos universités, hôpitaux de très haut niveau, à commencer par celui où nous sommes et qui a fait de la cancérologie française une tête de pont mondiale. Mais on sait aussi que nous avons laissé des faiblesses s'installer, héritées de plusieurs années de manque d'investissement, parfois de cloisonnement et parce qu’on a aussi laissé une concurrence internationale parfois attirer d'autres talents, aller plus vite sur certaines innovations. 

C'est fort, je dirais, de ce constat, parce qu'on a aussi fait l'expérience de la pandémie, que nous avons décidé en juin 2021, de lancer le plan Innovation Santé au sein de France 2030 en prévoyant des moyens massifs : 7,5 milliards d'euros dans ce cadre ; des moyens réglementaires pour faciliter l'accès aux traitements innovants avec, par exemple, le dispositif dérogatoire Accès précoce et maintenant la petite révolution de l'accès direct, publiée ces jours-ci au Journal officiel. Et pour toutes les fois où des délais en moins peuvent être appliqués, on le sait, ce sont des traitements qui arrivent plus vite et avec plus de pragmatisme. Nous faisons ce que nous avions dit, c'est un outil majeur d'attractivité pour nos industriels. On l'a encore vu, hier, où plus d'un milliard d'euros a été investi avec GSK et Pfizer sur plusieurs années par ces deux grands industriels parce qu'on a su adapter justement nos règles, les simplifier et au fond, avoir une politique d'attractivité qui est essentielle. 

Ce sont des moyens structurels avec le lancement de l'Agence de l'innovation en santé, et je veux vraiment remercier la directrice générale, l'ensemble des équipes qui ont déjà beaucoup œuvré et qui sont à l'œuvre sur l'accélération des essais cliniques, l'accompagnement des projets innovants ou encore avec les tiers-lieux d'expérimentation dans la santé numérique, où on doit encore accélérer, on le sait, mais qui ont déjà beaucoup progressé. Et puis, ce sont des moyens financiers, en favorisant l'investissement dans nos startups, PME, grands acteurs, au Paris Santé Campus ou ailleurs, souvent avec l'appui de Bpifrance, mais aussi en allant chercher, on le sait, des fonds privés avec ce qu'on a appelé l'initiative Tibi qui a essentiellement fonctionné, on le sait, Bruno BONNELL peut en témoigner dans le domaine de la santé, qui est celui qui a le plus attiré justement des financements privés par ce truchement. Nous avions également prévu des moyens pour renforcer notre recherche en biologie et en santé, en augmentant le réinvestissement massif engagé avec la loi pour la recherche et que je suis venu vous présenter aujourd'hui. 

Alors, il y a eu 400 millions d'euros qui ont été investis pour lancer des programmes de recherche, pour développer la santé numérique et des biothérapies innovantes, lutter contre les cancers et les maladies chroniques ou encore comprendre et soigner l'endométriose. Et pas moins de 7 programmes pilotés par l'INSERM. Je veux vraiment saluer, là aussi, son action. L'INRAE ou encore l'INRIA ont été lancés et il faut maintenant les accélérer. Et puis, on a 100 millions d'euros qui étaient prévus par ce plan dont le détail est d'ailleurs présenté aujourd'hui, les ministres reviendront, pour renforcer nos cohortes et nos infrastructures de biologie avec des projets, là aussi, financés dans toute la France. Et du laboratoire P4 de Lyon aux plateformes de protéomique à Strasbourg, en passant par la métaboliques à Toulouse et France Génomique à Evry. Ce sont des plateformes essentielles pour offrir un soutien technologique et méthodologique de haut niveau aux équipes de recherche françaises. Et là aussi, on avait pris cet engagement sur les infrastructures qui seront déployées dans le cadre du plan Innovation santé. C'est aujourd'hui que sont rendus officiels, là aussi, ces moyens, donc, vous le voyez, au fond, depuis 18 mois, presque deux ans, on a accéléré ces investissements qui sont venus en quelque sorte au-dessus de la loi de programmation, la loi pluriannuelle pour la recherche et l'enseignement supérieur, donner plus de force à notre recherche en matière de santé. 

Mais aujourd'hui, je voulais pouvoir vous annoncer que notre engagement va s'amplifier et à travers 3 catégories d'annonce, donner aussi les moyens à plusieurs équipes ici présentes, en particulier à vous, d'aller plus loin et plus fort. 

Premièrement, nous allons soutenir 10 nouveaux instituts hospitalo-universitaires à Bordeaux avec le projet VBHI, Nice avec le projet RespirERA, Montpellier avec le projet Immun4Cure, Lyon avec le projet Everest et enfin en Île-de-France avec le projet Prisme, InnovAND, Reconnect, Prometheus et ThéMA II et naturellement, le projet Curie sur le cancer des femmes qui sera Lauréat. Pour l'ensemble de ces projets, c'est entre 20 et 40 millions d'euros qui seront donc apportés en financement. Je veux ici saluer tous ceux, chercheurs, cliniciens, techniciens, qui ont contribué à cette dynamique très forte, avec également de très nombreuses entreprises partenaires Janssen, Roche, Dassault Systèmes, Withings et plusieurs autres startups qu'on évoquait ensemble et qui sont vos partenaires, certaines d'ailleurs, dont nous espérons pouvoir les faire revenir en France, nous y travaillons ardemment. 

Ces centres concernent les maladies neuro-vasculaires, pulmonaires, auto-immunes, l'oncologie, la pédiatrie ou le grand âge et représentent tous de formidables espoirs pour nos patients. Ils sont non seulement un lieu de formation des professionnels de pointe, mais aussi des terrains d'expérimentation, de nouvelles modalités de soins et de prévention, ainsi que des viviers de partenariats ambitieux entre industriels, chercheurs et cliniciens, comme je l'ai évoqué. Et puisque nous croyons également à l'émergence, nous allons soutenir deux projets d’IHU émergents à Nancy sur les maladies inflammatoires de l'intestin et à Toulouse sur les maladies liées à l'âge, qui permettent d'élargir le spectre des enjeux traités. Ce seront des tickets qui seront un peu plus modestes et des projets qui seront accompagnés dans leur croissance, mais sur lesquels d'ailleurs, à la lumière de jurys indépendants et internationaux, il a été considéré qu'il était pertinent de faire un investissement et d'aider à cette émergence. Tous ces projets constituent au total des financements à hauteur d'un peu plus de 300 millions d'euros. 

En complément, et c'est la deuxième catégorie d'annonces, nous devons continuer à franchir un cap et c'est pourquoi nous allons créer 5 bioclusters de dimension mondiale, faisant pleinement partie de ce plan d'innovation santé que j'évoquais à l'instant. 

Le premier projet sur la cancérologie à Saclay a été annoncé en fin d'année dernière et il sera complété par un projet à Marseille et un nouveau projet sur le cerveau à Paris. Le projet Brain & Mind va nous permettre en effet, à Paris, une accélération considérable sur la recherche sur le cerveau et les neurosciences où nous avons déjà des forces considérables. Il s'appuie sur des IHU historiques et sur des projets et autres qui avaient déjà une grande maturité, avec José-Alain SAHEL et tant d'autres. Grâce à cet écosystème large, ouvert, entrepreneurial, ce consortium aura justement la crédibilité et la portée internationale nécessaire pour attirer tous les talents au-delà des frontières. 

À Marseille, c’est un projet qui aura vocation à catalyser le développement d’un écosystème là aussi de dimension mondiale dans le domaine de l'immunologie en rassemblant des acteurs de pointe pour accélérer le développement de candidats médicaments contre le cancer, les maladies auto-immunes, les maladies infectieuses depuis la conception et l'optimisation du candidat médicament jusqu'à la clinique. Avec, là aussi, des laboratoires d'excellence, des startups thérapeutiques et plusieurs grands groupes qui sont autour de la table. Ces projets sont prêts, doivent se lancer rapidement parce qu'ils ne sauraient attendre et ils sont en pleine maturité. Et donc, les financements seront finalisés dans les tous prochains jours pour qu'ils puissent partir à pleine vitesse. 

Pour gagner en efficacité, nous allons aussi structurer des Bioclusters sur les biothérapies et les maladies infectieuses émergentes, qui sont deux de nos priorités. Il y a deux projets qui seront accompagnés, là aussi, pour les structurer davantage, mais qui sont retenus parmi les cinq Bioclusters : le projet de Lyon sur les maladies émergentes, en renforçant également notre recherche sur les vaccins en France, en intégrant également les projets de centres de vaccinologie actuellement en réflexion, dont ceux portés par le CEA, l'Inserm et l'Institut Pasteur. Là aussi, nous devons réussir sur ce projet stratégique à nous réunir autour d'un projet cohérent et unifié dont l'épicentre sera le projet lyonnais. Je le retiens et je l'évoque, là : il faut le faire maturer, en particulier, sur le business model, comme il a été dit par le jury, mais c'est un projet qui a été reconnu comme d'excellence scientifique et donc qui est retenu parmi les Bioclusters. 

Et puis le cinquième, sur les biothérapies autour de l'AFM-Téléthon. Sur ce domaine qui ouvre des perspectives majeures pour les patients et où les équipes de l'AFM sont en pointe avec les thérapies géniques et cellulaires, mais aussi avec de la production. Et donc, je souhaite que nos orientations d'ici trois mois puissent permettre à ces deux projets qui sont labellisés aujourd'hui, de totalement finaliser leurs projets, de répondre aux demandes qui étaient faites par le jury. Ils viendront compléter les trois autres projets que j'évoquais : Saclay, Marseille et Brain & Mind qui sont à pleine maturité. 

Ces cinq projets sont donc nos cinq Bioclusters sur lesquels nous investirons 400 millions d'euros. Et donc, vous le voyez, c'est un investissement massif de la Nation, mais avec une particularité sur laquelle je veux insister, c'est que les collectivités viendront aussi aux côtés de l'Etat investir avec des sommes parfois, et souvent, importantes. Et les industriels s'engagent à cofinancer ces projets à plus de 100, voire 200 %. Ce qui veut dire que cet investissement que j'évoque de l'Etat sera complété par des investissements de collectivités territoriales dans nombre de cas, mais surtout sera démultiplié par les acteurs privés, ce qui nous permettra d'avoir des sommes, vous le voyez bien, qui dépasseront très largement le milliard et le milliard et demi sur ces cinq Bioclusters, qu'ils soient donc grands ou petits, français ou étrangers. C'est un signe que beaucoup de grands acteurs croient en notre science, en notre recherche. 

C'est aussi un signe majeur de notre attractivité, de notre réindustrialisation et du fait que nous sommes en train de prendre la bonne direction. Ce faisant ces cinq Bioclusters, tout comme les IHU que j'évoquais, sont la démonstration qu'il est hors d'âge d'opposer public et privé en la matière et de sommer les gens à choisir entre un investissement, entre la recherche fondamentale et la recherche technologique, entre le public et le privé. Ils se fertilisent, j’essayais encore de l'expliquer à quelques-uns de nos compatriotes. 

C'est parce qu'on fait des réformes qu'on arrive justement à réinvestir dans le pays, à réindustrialiser et à être plus riches collectivement, qu'on peut réinvestir sur le secteur public et sur ce qui n'est pas profitable. C'est en créant plus de synergies entre les acteurs publics et privés qu'on crée aussi des projets qui permettent d'avoir cette dynamique. Je crois que c'est en même temps assez fécond et que cela nous permettra en tout cas d'avancer plus vite. 

Fort de cette dynamique nouvelle, et c'est la troisième annonce que je souhaitais faire parmi vous, nous allons dans les prochaines semaines lancer aussi un des actes importants de cette stratégie en matière de santé. Nous savons que pour devenir et rester un lieu d'accueil des meilleurs scientifiques mondiaux, il nous faut là aussi nous battre dans la compétition des talents. C'est pourquoi nous allons offrir aux meilleurs chercheurs la possibilité de poursuivre ou de lancer en France des projets d'envergure avec la création d’une cinquantaine de chaires d’excellence en biologie et en santé qui s’inscrivent dans le cadre de notre stratégie d’enseignement supérieur et de recherche, avec des moyens très attractifs. Jusqu’à 2 millions d’euros par chaire d’excellence sont ainsi prévus. 

Le dispositif sera lancé dans les prochains jours, avec un jury de très haut niveau que je salue et qui sera présidé par le professeur FISCHER et le professeur CONTI et qui va permettre de sélectionner ces chercheurs, de définir cette cinquantaine de projets de chaire d’excellence en biologie et en santé, avec là aussi beaucoup de flexibilité y compris sur le calendrier pour permettre d’avoir des réponses, si je puis dire, qui seront à façon et qui permettront d’attirer nos talents. Nous voulons former davantage, nous voulons garder les talents que nous formons et nous voulons pouvoir aussi attirer des talents du monde entier. Nous devons continuer pour cela aussi à améliorer notre attractivité, notre lisibilité pour faire mieux. Voilà les trois grandes annonces que je souhaitais faire dans le cadre de cette stratégie. 

Je voudrais, pour conclure mon propos, compléter cela par quelques perspectives et, si je puis, dire, des lignes de fuite que je souhaitais ouvrir.  D'abord, nous voyons que face à la logique de silo, le moment est venu de travailler à une recherche biomédicale plus unifiée, mieux dotée, en décloisonnant les dispositifs de financement, en raccourcissant encore les délais et en pariant sur la responsabilité des acteurs. Nous devons continuer à renforcer l'Inserm, dont je salue le nouveau président, le professeur Didier SAMUEL, à porter haut et fort la recherche biomédicale en France et à l'international et aider à sa structuration. S'agissant des essais cliniques, la promotion académique ou industrielle, il nous faut moderniser, accélérer nos processus, nous inspirer des modèles étrangers, évidemment dans le respect des principes éthiques. 

Mais nous savons que nous pouvons faire mieux. Et pour mener ces transformations, je souhaite que la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministre de la Santé et de la Prévention et le ministre délégué à l'Industrie, avec l'aide de l'Agence de l'innovation en santé et de la Mission France 2030, puissent mener des concertations avec tous les acteurs concernés qui devront aboutir à un plan d'action dans les six mois à venir pour avoir une recherche biomédicale plus unifiée et plus efficace. 

De la même manière, il nous faut travailler à renforcer l'industrialisation du processus technologique en matière de santé et de biotechnologies, et si je puis dire, c'est la phase aval de ce que j'évoquais. Sur beaucoup de projets, y compris que nous avons financés, aidés ces dernières années, on a encore vu trop souvent le processus industriel ensuite se développer ailleurs, parfois parce que nous sommes trop lents, trop complexes et que nous n'avons pas les conditions de développement du processus technologique qui sont les plus compétitives. C'est une perte de chance collective parce qu'on finance de la recherche, on finance les premiers développements dans notre pays et on voit des acteurs ensuite croître dans d'autres pays, là où ils pourraient fertiliser les écosystèmes de recherche et d'innovation qui sont les nôtres et nous aider à développer des solutions. Là aussi, je souhaite que les ministres puissent, d'ici six mois, puissent nous faire des propositions concrètes. 

Ces chantiers, vous le voyez, dessinent le visage de la France de 2030 qui est celle que nous voulons et qui, je crois, est bonne pour le pays, celle qui n'oublie pas nos valeurs et nos principes d'humanisme, d'éthique, d'attention à l'autre ; mais qui, embrassant les défis du monde qui s'ouvrent, décidant de mettre la France au cœur de toutes les innovations technologiques, se donne les moyens d'avoir une recherche fondamentale, une recherche appliquée, une innovation technologique et un travail entre les acteurs publics et privés aux meilleurs standards internationaux, et permettre de reconnaître la place des talents que nous formons en leur donnant plus de liberté et plus de moyens et en leur permettant de mieux travailler collectivement. 

Voilà les quelques mots que j'étais venu vous dire, en finissant par vous remercier, comme j'ai commencé à le faire à nouveau pour le temps et la passion que vous mettez à votre ouvrage. Parce que je sais que les vies qui sont les vôtres sont des vies de passion où les nuits comme les jours ne comptent pas quand il s'agit de trouver ou de soigner. Je voulais vous remercier de cela parce que c'est ça le vrai trésor. 

Vive la République et vive la France !

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