Le Président de la République a appris avec tristesse le décès de l'un des derniers Compagnons de la Libération, Constant Engels.

Né en 1919, ce citoyen belge est trop jeune en 1939 pour être mobilisé et se réfugie en Angleterre avec sa famille. Lorsqu'il devient mobilisable, il s'embarque pour rejoindre la France et poursuivre la guerre, mais il apprend pendant la traversée la décision du maréchal Pétain de demander l'armistice, et fait demi-tour.

C'est lorsqu'il entend le 18 juin 1940 l'appel du Général de Gaulle sur les ondes anglaises qu'il répond aussitôt en s'engageant dans les Forces françaises libres.

Il participe aux opérations de Dakar, au ralliement du Gabon, aux campagnes d'Erythrée, de Syrie et de Libye. Gravement blessé à Bir-Hakeim en juin 1942, il fait preuve d'une résistance exemplaire. En août 1942, sur son lit de convalescence, il reçoit la croix de la Libération des mains du général de Gaulle.

Bien que lourdement handicapé, Constant Engels continue à servir jusqu'à la fin de la guerre.

Il reprend ensuite ses études et devient chercheur au Commissariat à l'Energie atomique. Naturalisé français en 1949, il poursuit sa carrière dans l'ingénierie aéronautique, au ministère des Armées, puis au ministère des Universités, avant de revenir au Commissariat à l'Energie atomique.

Le Président de la République salue un héros de la Libération qui s'est engagé avec autant de passion que d'abnégation dans le combat pour la liberté et la dignité de la France. Il exprime ses condoléances à sa famille et aux sept Compagnons qui continuent à porter la mémoire vivante de l'Ordre de la Libération.

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