14 avril 1980 - Seul le prononcé fait foi
ALLOCUTION DE M. VALERY GISCARD D'ESTAING AU DINER OFFERT EN L'HONNEUR DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU VENEZUELA ET MME LUIS HERRERA CAMPINS, GRAND TRIANON, LE LUNDI 14 AVRIL 1980
`politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Monsieur le Président.
- En vous accueillant ce soir, ainsi que Mme de HERRERA, c'est d'abord l'amitié entre nos deux pays que je veux célébrer. Elle ne s'est jamais démentie depuis votre indépendance.
- Elle l'a même, en quelque sorte, précédée puisque l'un de ceux qui ont pris une part déterminante à la création de l'Etat vénézuélien, le général MIRANDA, s'était illustré à Valmy, aux côtés de nos forces nationales. Vous verrez, demain matin, en vous rendant à l'Arc de Triomphe, l'hommage que la France lui a rendu en gravant son nom sous la voûte de ce monument et vous en avez aperçu, tout à l'heure, une illustration en passant dans un des salons du Trianon, où se trouve un portrait du général MIRANDA. C'est un portrait assez curieux, car il est peint en uniforme français. Il était à ce moment-là, général de ce que nous appelions l'armée du Nord, et commandait la partie de notre armée révolutionnaire, qui s'était emparée de la ville d'Anvers.
- D'ailleurs, - cela montre les incertitudes de l'histoire - alors que nous lui devions une grande reconnaissance nationale, il a été traduit quelques mois plus tard devant le tribunal révolutionnaire. Mais, - et ceci montre le grand talent, à la fois judiciaire et cratoire du Venezuela -, il a prononcé devant le tribunal révolutionnaire une plaidoirie d'une telle qualité qu'il a été par la suite acquitté. Il n'a donc certainement pas gardé de cet épisode de sa vie le souvenir défavorable que nous aurions pu craindre.
- De même, le souvenir de Simon BOLIVAR est entretenu par la statue qui se dresse désormais sur les bords de la Seine près du pont que vous avez franchi sur un parcours qui lui était familier. Vous me permettrez d'y associer celui d'un Français, le colonel JOLY, qui commandait la flotte indépendantiste à la bataille du lac Maracaibo.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézueliennes`
- Si j'évoque la mémoire des grands Vénézuéliens, nourris de la pensée des Encyclopédistes et des principes de la Révolution française, c'est surtout pour vous dire le -prix que la France et les Francais attachent aux liens d'amitié que l'histoire, la parenté des cultures, la communauté des idéaux ont noués entre nous. Ces liens n'ont pas seulement une valeur historique, intellectuelle ou sentimentale. Ils tiennent aussi à une vocation commune de nos pays, fondée sur leur situation géographique particulière. De même que la France, en Europe, constitue le point de rencontre entre les mondes nordique et méditerranéen, ce dernier s'ouvrant lui-même sur les mondes arabe et africain, le Venezuela se situe au carrefour des mondes amazonien, andin et caraibe. Je sais que cette situation commande largement votre action internationale. Comme la nôtre, elle explique l'ouverture aux courants du monde, la volonté de dialogue, l'intérêt porté à la -constitution d'ensembles régionaux qui permettent à l'esprit de solidarité de s'exercer concrètement, sans porter atteinte aux identités nationales.
- Voilà aussi ce qui donne à notre amitié sa dimension contemporaine. Votre visite doit être l'occasion de la manifester, c'est-à-dire de renforcer notre dialogue sur les problèmes internationaux d'intérêt commun et, notamment, sur ceux de votre région où la France est également présente à travers ses départements des Antilles et de la Guyane.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Nos deux pays, Monsieur le Président, ont été parmi les premiers à prendre la mesure des changements profonds qui marquent l'économie mondiale et à rechercher la voie d'un dialogue entre le Nord et le Sud `dialogue_Nord-Sud`, dialogue fondamental et indispensable qui répond aux aspirations légitimes à plus de justice et de bien-être.
- Mais comment instaurer un nouvel ordre économique si nous sommes constamment requis par les problèmes immédiats et par l'incertitude du lendemain ? Nous devons faire preuve d'imagination et de détermination pour rechercher de nouveaux principes en_vue d'une organisation plus rationnelle, plus juste et plus stable des rapports entre les Etats.
- Par la richesse de ses ressources naturelles, par la vitalité de sa population, par l'expérience qu'il s'est acquis en contribuant de manière particulièrement active à la Conférence sur la Coopération économique internationale `CCEI`, le Venezuela est un interlocuteur essentiel dans la -recherche de cet équilibre. Je souhaite qu'au-cours de notre visite, nous puissions examiner spécialement ces problèmes dans la perspective des négociations globales qui vont s'engager.
- La modernisation des relations internationales peut procéder de regroupements régionaux fondés sur la reconnaissance de la solidarité et de la complémentarité. C'est pourquoi c'est avec sympathie que la France, engagée depuis vingt ans dans la construction européenne, considère l'entreprise de même -nature que constitue le Pacte andin. Elle souhaite que ce Pacte andin devienne, pour la Communauté_européenne `CEE`, un interlocuteur privilégié en-raison des affinités qui existent entre les membres de ces deux ensembles. Tout en resserrant leurs liens, ce dialogue devrait aussi leur permettre de contribuer à la définition de ces concepts nouveaux que j'évoquais tout à l'heure. Je souhaite que nos deux pays, dans la tradition de leur culture latine, de leur générosité chrétienne, en prennent conjointement l'initiative.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- La personnalité que le Venezuela affirme sur-le-plan international, c'est d'abord, naturellemment, dans sa région du monde qu'il l'exprime. Nous avons noté avec intérêt la politique de coopération, d'aide et de garanties d'approvisionnement que vous mettez en_oeuvre vis-à-vis des Etats caraibes afin d'épargner à leurs économies fragiles les effets des hausses des prix du pétrole.
- La France, comme vous le savez, est animée par la même volonté de les aider à consolider leur jeune indépendance et à conduire leur développement dans un esprit de coopération régionale et de solidarité. A-ce-titre, il m'apparait souhaitable que nous puissions nous concerter régulièrement et conjuguer nos efforts, comme nous l'avons fait tout récemment pour soulager des populations frappées par une catastrophe naturelle. J'ai retenu, monsieur le Président, de notre premier entretien le fait que cette préoccupation était aussi la vôtre.
- Notre souci commun de préserver la stabilité et la paix de la région et de favoriser son développement nous y invite en effet.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Les relations de confiance qui nous unissent, l'évocation que nous pouvons faire des liens très anciens entre nos deux pays ne font pas encore les partenaires qu'ils devraient être sur-le-plan bilatéral. Entre le Venezuela aux richesses naturelles considérables, à l'essor économique vigoureux, aux élites brillantes et que nous avons le grand plaisir d'accueillir souvent, et la France cinquième puissance industrielle et troisième puissance commerciale du monde, ce ne sont pourtant pas les possibilités qui nous manquent.
- Ces dernières années, un progrès a commencé de se dessiner. C'est à une entreprise française qu'est confiée la réalisation de la première partie du métro de Caracas, à une autre le contrôle de l'exécution des travaux. Nos grandes sociétés sont désormais présentes dans votre pays et notre technologie en-matière d'énergie, de transports, de télécommunications et d'équipements sociaux y est mieux connue. Nos ministres ont commencé à se rendre des visites plus fréquentes et je souhaite que l'année 1980 et l'année 1981 marquent, à cet égard, une étape de progrès significatifs.
- Les conditions sont réunies pour que nous passions à une nouvelle étape dans le développement de nos rapports. Les perspectives sont à la mesure des moyens dont nous disposons les uns et les autres £ elles sont aussi conformes aux intérêts de nos deux pays. Il nous appartient donc, à nous, je dirai à vous qui exercez des responsabilités dirigeantes soit au Venezuela soit en France, de faire en sorte qu'elles se traduisent dans les faits, c'est-à-dire dans des échanges accrus, dans des rencontres plus nombreuses, dans une coopération renforcée, comme c'est déjà le cas dans le domaine culturel, scientifique et technique où nous avons engagé, avec l'appui de vos autorités une coopération exemplaire.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Votre visite, monsieur le Président, visite qui est historique par la simplicité du fait, puisque c'est la première fois que dans les palais nationaux de la France, on accueille le Président de la République du Venezuela, votre visite nous offre donc l'occasion de donner l'impulsion personnelle des Chefs_d_Etat, de vous-même et de moi-même, aux relations entre la France et le Venezuela. Il s'agit d'un geste important qui nous engage. Mais je pense qu'il est simple à accomplir lorsqu'il s'appuie sur une tradition d'amitié telle que la nôtre, sur la considération que nos pays se témoignent et sur l'instinct de nos peuples qui n'ont jamais connu entre eux de rivalités ou d'affrontements.
- J'ajouterai, monsieur le Président, que ce geste est simple à accomplir lorsque c'est vous que nous accueillons. Votre carrière tout entière est, en effet, guidée par des principes politiques et par une philosophie de l'homme qui sont proches des nôtres, proches des miennes. Votre réflexion a puisé certaines de ses sources dans les oeuvres des penseurs politiques français. L'identité de nos préoccupations ressort du titre même de vos principaux ouvrages `livre` : "La démocratie de participation" et "Il faut réinventer la démocratie".
- Aussi est-ce avec la certitude que la coopération entre le Venezuela et la France sortira renforcée de votre visite que je vous invite maintenant, mesdames et messieurs, à lever votre verre en l'honneur du Président de la République du Venezuela, en l'honneur de Madame de HERRERA et en l'honneur de l'amitié franco - vénézuélienne qui sortira grandie et renforcée de votre visite.\
- Monsieur le Président.
- En vous accueillant ce soir, ainsi que Mme de HERRERA, c'est d'abord l'amitié entre nos deux pays que je veux célébrer. Elle ne s'est jamais démentie depuis votre indépendance.
- Elle l'a même, en quelque sorte, précédée puisque l'un de ceux qui ont pris une part déterminante à la création de l'Etat vénézuélien, le général MIRANDA, s'était illustré à Valmy, aux côtés de nos forces nationales. Vous verrez, demain matin, en vous rendant à l'Arc de Triomphe, l'hommage que la France lui a rendu en gravant son nom sous la voûte de ce monument et vous en avez aperçu, tout à l'heure, une illustration en passant dans un des salons du Trianon, où se trouve un portrait du général MIRANDA. C'est un portrait assez curieux, car il est peint en uniforme français. Il était à ce moment-là, général de ce que nous appelions l'armée du Nord, et commandait la partie de notre armée révolutionnaire, qui s'était emparée de la ville d'Anvers.
- D'ailleurs, - cela montre les incertitudes de l'histoire - alors que nous lui devions une grande reconnaissance nationale, il a été traduit quelques mois plus tard devant le tribunal révolutionnaire. Mais, - et ceci montre le grand talent, à la fois judiciaire et cratoire du Venezuela -, il a prononcé devant le tribunal révolutionnaire une plaidoirie d'une telle qualité qu'il a été par la suite acquitté. Il n'a donc certainement pas gardé de cet épisode de sa vie le souvenir défavorable que nous aurions pu craindre.
- De même, le souvenir de Simon BOLIVAR est entretenu par la statue qui se dresse désormais sur les bords de la Seine près du pont que vous avez franchi sur un parcours qui lui était familier. Vous me permettrez d'y associer celui d'un Français, le colonel JOLY, qui commandait la flotte indépendantiste à la bataille du lac Maracaibo.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézueliennes`
- Si j'évoque la mémoire des grands Vénézuéliens, nourris de la pensée des Encyclopédistes et des principes de la Révolution française, c'est surtout pour vous dire le -prix que la France et les Francais attachent aux liens d'amitié que l'histoire, la parenté des cultures, la communauté des idéaux ont noués entre nous. Ces liens n'ont pas seulement une valeur historique, intellectuelle ou sentimentale. Ils tiennent aussi à une vocation commune de nos pays, fondée sur leur situation géographique particulière. De même que la France, en Europe, constitue le point de rencontre entre les mondes nordique et méditerranéen, ce dernier s'ouvrant lui-même sur les mondes arabe et africain, le Venezuela se situe au carrefour des mondes amazonien, andin et caraibe. Je sais que cette situation commande largement votre action internationale. Comme la nôtre, elle explique l'ouverture aux courants du monde, la volonté de dialogue, l'intérêt porté à la -constitution d'ensembles régionaux qui permettent à l'esprit de solidarité de s'exercer concrètement, sans porter atteinte aux identités nationales.
- Voilà aussi ce qui donne à notre amitié sa dimension contemporaine. Votre visite doit être l'occasion de la manifester, c'est-à-dire de renforcer notre dialogue sur les problèmes internationaux d'intérêt commun et, notamment, sur ceux de votre région où la France est également présente à travers ses départements des Antilles et de la Guyane.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Nos deux pays, Monsieur le Président, ont été parmi les premiers à prendre la mesure des changements profonds qui marquent l'économie mondiale et à rechercher la voie d'un dialogue entre le Nord et le Sud `dialogue_Nord-Sud`, dialogue fondamental et indispensable qui répond aux aspirations légitimes à plus de justice et de bien-être.
- Mais comment instaurer un nouvel ordre économique si nous sommes constamment requis par les problèmes immédiats et par l'incertitude du lendemain ? Nous devons faire preuve d'imagination et de détermination pour rechercher de nouveaux principes en_vue d'une organisation plus rationnelle, plus juste et plus stable des rapports entre les Etats.
- Par la richesse de ses ressources naturelles, par la vitalité de sa population, par l'expérience qu'il s'est acquis en contribuant de manière particulièrement active à la Conférence sur la Coopération économique internationale `CCEI`, le Venezuela est un interlocuteur essentiel dans la -recherche de cet équilibre. Je souhaite qu'au-cours de notre visite, nous puissions examiner spécialement ces problèmes dans la perspective des négociations globales qui vont s'engager.
- La modernisation des relations internationales peut procéder de regroupements régionaux fondés sur la reconnaissance de la solidarité et de la complémentarité. C'est pourquoi c'est avec sympathie que la France, engagée depuis vingt ans dans la construction européenne, considère l'entreprise de même -nature que constitue le Pacte andin. Elle souhaite que ce Pacte andin devienne, pour la Communauté_européenne `CEE`, un interlocuteur privilégié en-raison des affinités qui existent entre les membres de ces deux ensembles. Tout en resserrant leurs liens, ce dialogue devrait aussi leur permettre de contribuer à la définition de ces concepts nouveaux que j'évoquais tout à l'heure. Je souhaite que nos deux pays, dans la tradition de leur culture latine, de leur générosité chrétienne, en prennent conjointement l'initiative.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- La personnalité que le Venezuela affirme sur-le-plan international, c'est d'abord, naturellemment, dans sa région du monde qu'il l'exprime. Nous avons noté avec intérêt la politique de coopération, d'aide et de garanties d'approvisionnement que vous mettez en_oeuvre vis-à-vis des Etats caraibes afin d'épargner à leurs économies fragiles les effets des hausses des prix du pétrole.
- La France, comme vous le savez, est animée par la même volonté de les aider à consolider leur jeune indépendance et à conduire leur développement dans un esprit de coopération régionale et de solidarité. A-ce-titre, il m'apparait souhaitable que nous puissions nous concerter régulièrement et conjuguer nos efforts, comme nous l'avons fait tout récemment pour soulager des populations frappées par une catastrophe naturelle. J'ai retenu, monsieur le Président, de notre premier entretien le fait que cette préoccupation était aussi la vôtre.
- Notre souci commun de préserver la stabilité et la paix de la région et de favoriser son développement nous y invite en effet.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Les relations de confiance qui nous unissent, l'évocation que nous pouvons faire des liens très anciens entre nos deux pays ne font pas encore les partenaires qu'ils devraient être sur-le-plan bilatéral. Entre le Venezuela aux richesses naturelles considérables, à l'essor économique vigoureux, aux élites brillantes et que nous avons le grand plaisir d'accueillir souvent, et la France cinquième puissance industrielle et troisième puissance commerciale du monde, ce ne sont pourtant pas les possibilités qui nous manquent.
- Ces dernières années, un progrès a commencé de se dessiner. C'est à une entreprise française qu'est confiée la réalisation de la première partie du métro de Caracas, à une autre le contrôle de l'exécution des travaux. Nos grandes sociétés sont désormais présentes dans votre pays et notre technologie en-matière d'énergie, de transports, de télécommunications et d'équipements sociaux y est mieux connue. Nos ministres ont commencé à se rendre des visites plus fréquentes et je souhaite que l'année 1980 et l'année 1981 marquent, à cet égard, une étape de progrès significatifs.
- Les conditions sont réunies pour que nous passions à une nouvelle étape dans le développement de nos rapports. Les perspectives sont à la mesure des moyens dont nous disposons les uns et les autres £ elles sont aussi conformes aux intérêts de nos deux pays. Il nous appartient donc, à nous, je dirai à vous qui exercez des responsabilités dirigeantes soit au Venezuela soit en France, de faire en sorte qu'elles se traduisent dans les faits, c'est-à-dire dans des échanges accrus, dans des rencontres plus nombreuses, dans une coopération renforcée, comme c'est déjà le cas dans le domaine culturel, scientifique et technique où nous avons engagé, avec l'appui de vos autorités une coopération exemplaire.\
`Politique étrangère ` relations franco - vénézuéliennes`
- Votre visite, monsieur le Président, visite qui est historique par la simplicité du fait, puisque c'est la première fois que dans les palais nationaux de la France, on accueille le Président de la République du Venezuela, votre visite nous offre donc l'occasion de donner l'impulsion personnelle des Chefs_d_Etat, de vous-même et de moi-même, aux relations entre la France et le Venezuela. Il s'agit d'un geste important qui nous engage. Mais je pense qu'il est simple à accomplir lorsqu'il s'appuie sur une tradition d'amitié telle que la nôtre, sur la considération que nos pays se témoignent et sur l'instinct de nos peuples qui n'ont jamais connu entre eux de rivalités ou d'affrontements.
- J'ajouterai, monsieur le Président, que ce geste est simple à accomplir lorsque c'est vous que nous accueillons. Votre carrière tout entière est, en effet, guidée par des principes politiques et par une philosophie de l'homme qui sont proches des nôtres, proches des miennes. Votre réflexion a puisé certaines de ses sources dans les oeuvres des penseurs politiques français. L'identité de nos préoccupations ressort du titre même de vos principaux ouvrages `livre` : "La démocratie de participation" et "Il faut réinventer la démocratie".
- Aussi est-ce avec la certitude que la coopération entre le Venezuela et la France sortira renforcée de votre visite que je vous invite maintenant, mesdames et messieurs, à lever votre verre en l'honneur du Président de la République du Venezuela, en l'honneur de Madame de HERRERA et en l'honneur de l'amitié franco - vénézuélienne qui sortira grandie et renforcée de votre visite.\