23 février 2010 - Seul le prononcé fait foi
Déclaration de M. NIcolas Sarkozy, Président de la République, en hommage au général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, à l'occasion de son départ à la retraite, à Paris le 23 février 2010.
Messieurs les Ministres,
Officiers,
Sous-officiers et officiers mariniers,
Soldats, marins et aviateurs,
Membres du personnel civil des armées,
Aujourd'hui, le général Jean-Louis GEORGELIN nous fait ses adieux après avoir commandé les armées françaises pendant plus de trois années.
Ce furent trois années de renouveau pour nos armées. Trois années intenses, marquées par des succès, des joies, des tristesses aussi.
Au cours de ces 3 années, 54 militaires français sont morts pour la France. Au moment de commencer cette cérémonie, c'est vers eux que vont mes premières pensées pour leur rendre l'hommage de la Nation. Leur sacrifice doit rester dans nos mémoires.
La décision d'engager nos hommes ne se prend jamais à la légère. A chaque fois, j'ai mesuré cette responsabilité, de même que le Général GEORGELIN a toujours veillé à protéger la vie des hommes qui servaient sous ses ordres.
Aujourd'hui, au moment où il s'apprête à quitter ses fonctions, je salue en lui un grand chef d'Etat major des armées.
Lorsque j'ai pris mes fonctions de Président de la République et de Chef des Armées, j'ai confirmé le général GEORGELIN à la tête de nos armées, car je n'avais aucun doute sur sa compétence et sur sa loyauté.
Il avait fait ses preuves au cours d'une brillante carrière militaire, à différents postes, dans les fonctions les plus exigeantes, et il avait montré son égale aptitude à commander les hommes et à mener la réflexion sur l'avenir de nos forces.
Je n'ai jamais regretté la confiance que j'avais placée en lui. Le Général Jean-Louis GEORGELIN a servi la France de façon remarquable, le Général Jean-Louis GEORGELIN a fait honneur aux armées françaises.
En tant que Chef des armées, j'ai pu compter sur la sagesse de ses conseils, sur des propositions éclairées, à tout moment. Ensemble, nous avons été confrontés à des situations de guerre que les armées françaises n'avaient pas connues depuis longtemps.
Dans ces circonstances parfois difficiles, j'ai apprécié son courage, sa ténacité, vertus militaires s'il en est. J'ai constaté la solidité de ses convictions, sa confiance dans la qualité de nos soldats et sa conscience aigüe des responsabilités qu'il avait vis-à-vis des hommes et des femmes placés sous son autorité. C'est en pensant à eux et à leur protection qu'il m'a proposé en 2008 de projeter des moyens supplémentaires en Afghanistan puis, en 2009, d'adapter notre dispositif pour permettre à nos forces d'intervenir dans un cadre mieux sécurisé.
A ses qualités de chef militaire, s'ajoutent celles du réformateur et de l'organisateur. Je lui suis reconnaissant de son implication totale au côté du ministre de la Défense Hervé MORIN, dans la réforme de notre défense, réforme sans précédent qui fait entrer nos armées dans le XXIème siècle.
Dans le cadre des travaux du Livre Blanc sur la Défense que j'ai souhaité dès mon arrivée, le Général GEORGELIN avait exprimé sa conviction qu'il était nécessaire d'adapter nos armées aux menaces d'aujourd'hui.
Toute son action a été guidée par la volonté de garantir l'aptitude au combat de nos armées, en les adaptant aux exigences du monde en intégrant les contraintes budgétaires auxquelles nous nous trouvons confrontés.
Sur le plan international, il a su nouer avec ses pairs des liens de confiance, d'estime et d'amitié, qui ont contribué au succès des opérations EUFOR Tchad et ATALANTA dans le cadre européen, et qui sont aussi un atout précieux au moment où la France reprend toute sa place au sein de l'OTAN.
Au terme d'une carrière remarquable, après 42 années de service de notre pays, le Général Jean-Louis GEORGELIN fait ses adieux aux armées françaises.
Je sais l'admiration, je sais l'attachement que lui portent les militaires qu'il a commandés tout au long de sa carrière. Il fut un chef juste, exigeant, attaché à faire progresser ses subordonnés et à partager avec eux la haute idée qu'il se fait du métier de soldat.
Il a été, pour moi un collaborateur précieux, qui incarnait une rare alliance entre les capacités de réflexion, de décision et d'action.
Aujourd'hui, je veux lui exprimer ma gratitude et lui exprimer surtout la gratitude de la Nation française. Je sais que son successeur, l'Amiral GUILLAUD, auquel je confie désormais les armes de la France, aura à coeur de poursuivre avec le même dévouement.
Mon Général, je souhaite que vous puissiez continuer à servir notre pays. Vous n'êtes pas un homme fait pour la retraite. Je souhaite que vous puissiez continuer à le servir et j'ai l'intention de vous confier bientôt d'autres responsabilités au service de la République et de la France. Pour votre dévouement à notre pays, recevez, Général GEORGELIN, la reconnaissance de nos armées, la mienne et celle de tous les Français. Et surtout ne comptez pas sur moi pour profiter d'une retraite qui ne vous irait pas du tout Général.
Officiers,
Sous-officiers et officiers mariniers,
Soldats, marins et aviateurs,
Membres du personnel civil des armées,
Aujourd'hui, le général Jean-Louis GEORGELIN nous fait ses adieux après avoir commandé les armées françaises pendant plus de trois années.
Ce furent trois années de renouveau pour nos armées. Trois années intenses, marquées par des succès, des joies, des tristesses aussi.
Au cours de ces 3 années, 54 militaires français sont morts pour la France. Au moment de commencer cette cérémonie, c'est vers eux que vont mes premières pensées pour leur rendre l'hommage de la Nation. Leur sacrifice doit rester dans nos mémoires.
La décision d'engager nos hommes ne se prend jamais à la légère. A chaque fois, j'ai mesuré cette responsabilité, de même que le Général GEORGELIN a toujours veillé à protéger la vie des hommes qui servaient sous ses ordres.
Aujourd'hui, au moment où il s'apprête à quitter ses fonctions, je salue en lui un grand chef d'Etat major des armées.
Lorsque j'ai pris mes fonctions de Président de la République et de Chef des Armées, j'ai confirmé le général GEORGELIN à la tête de nos armées, car je n'avais aucun doute sur sa compétence et sur sa loyauté.
Il avait fait ses preuves au cours d'une brillante carrière militaire, à différents postes, dans les fonctions les plus exigeantes, et il avait montré son égale aptitude à commander les hommes et à mener la réflexion sur l'avenir de nos forces.
Je n'ai jamais regretté la confiance que j'avais placée en lui. Le Général Jean-Louis GEORGELIN a servi la France de façon remarquable, le Général Jean-Louis GEORGELIN a fait honneur aux armées françaises.
En tant que Chef des armées, j'ai pu compter sur la sagesse de ses conseils, sur des propositions éclairées, à tout moment. Ensemble, nous avons été confrontés à des situations de guerre que les armées françaises n'avaient pas connues depuis longtemps.
Dans ces circonstances parfois difficiles, j'ai apprécié son courage, sa ténacité, vertus militaires s'il en est. J'ai constaté la solidité de ses convictions, sa confiance dans la qualité de nos soldats et sa conscience aigüe des responsabilités qu'il avait vis-à-vis des hommes et des femmes placés sous son autorité. C'est en pensant à eux et à leur protection qu'il m'a proposé en 2008 de projeter des moyens supplémentaires en Afghanistan puis, en 2009, d'adapter notre dispositif pour permettre à nos forces d'intervenir dans un cadre mieux sécurisé.
A ses qualités de chef militaire, s'ajoutent celles du réformateur et de l'organisateur. Je lui suis reconnaissant de son implication totale au côté du ministre de la Défense Hervé MORIN, dans la réforme de notre défense, réforme sans précédent qui fait entrer nos armées dans le XXIème siècle.
Dans le cadre des travaux du Livre Blanc sur la Défense que j'ai souhaité dès mon arrivée, le Général GEORGELIN avait exprimé sa conviction qu'il était nécessaire d'adapter nos armées aux menaces d'aujourd'hui.
Toute son action a été guidée par la volonté de garantir l'aptitude au combat de nos armées, en les adaptant aux exigences du monde en intégrant les contraintes budgétaires auxquelles nous nous trouvons confrontés.
Sur le plan international, il a su nouer avec ses pairs des liens de confiance, d'estime et d'amitié, qui ont contribué au succès des opérations EUFOR Tchad et ATALANTA dans le cadre européen, et qui sont aussi un atout précieux au moment où la France reprend toute sa place au sein de l'OTAN.
Au terme d'une carrière remarquable, après 42 années de service de notre pays, le Général Jean-Louis GEORGELIN fait ses adieux aux armées françaises.
Je sais l'admiration, je sais l'attachement que lui portent les militaires qu'il a commandés tout au long de sa carrière. Il fut un chef juste, exigeant, attaché à faire progresser ses subordonnés et à partager avec eux la haute idée qu'il se fait du métier de soldat.
Il a été, pour moi un collaborateur précieux, qui incarnait une rare alliance entre les capacités de réflexion, de décision et d'action.
Aujourd'hui, je veux lui exprimer ma gratitude et lui exprimer surtout la gratitude de la Nation française. Je sais que son successeur, l'Amiral GUILLAUD, auquel je confie désormais les armes de la France, aura à coeur de poursuivre avec le même dévouement.
Mon Général, je souhaite que vous puissiez continuer à servir notre pays. Vous n'êtes pas un homme fait pour la retraite. Je souhaite que vous puissiez continuer à le servir et j'ai l'intention de vous confier bientôt d'autres responsabilités au service de la République et de la France. Pour votre dévouement à notre pays, recevez, Général GEORGELIN, la reconnaissance de nos armées, la mienne et celle de tous les Français. Et surtout ne comptez pas sur moi pour profiter d'une retraite qui ne vous irait pas du tout Général.