21 avril 1998 - Seul le prononcé fait foi
Lettre de condoléances de M. Jacques Chirac, Président de la République, adressée à Madame Marie-Josée Tramini-Paz, pour le décès de son époux, Monsieur Octavio Paz, Paris le 21 avril 1998.
Madame,
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris le décès de votre époux, le grand écrivain, essayiste et poète mexicain, M. Octavio Paz.
Par son courage, son engagement et la profondeur de sa réflexion, il s'est imposé comme un modèle pour les intellectuels contemporains, non seulement en Amérique Latine, mais dans l'ensemble du monde. Le prix Nobel de littérature, qui lui a été attribué en 1990, est venu justement récompenser cet engagement et son immense talent.
Sa carrière, alors qu'il était encore diplomate, l'avait mené à Paris, où les amitiés qu'il a forgées ont laissé de fortes traces.
En ces douloureuses circonstances, je souhaite vous présenter en mon nom personnel comme au nom du peuple français mes plus sincères condoléances.
Je vous prie d'accepter, Madame, l'expression de mes hommages respectueux. et de mon amitié dans cette épreuve.
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris le décès de votre époux, le grand écrivain, essayiste et poète mexicain, M. Octavio Paz.
Par son courage, son engagement et la profondeur de sa réflexion, il s'est imposé comme un modèle pour les intellectuels contemporains, non seulement en Amérique Latine, mais dans l'ensemble du monde. Le prix Nobel de littérature, qui lui a été attribué en 1990, est venu justement récompenser cet engagement et son immense talent.
Sa carrière, alors qu'il était encore diplomate, l'avait mené à Paris, où les amitiés qu'il a forgées ont laissé de fortes traces.
En ces douloureuses circonstances, je souhaite vous présenter en mon nom personnel comme au nom du peuple français mes plus sincères condoléances.
Je vous prie d'accepter, Madame, l'expression de mes hommages respectueux. et de mon amitié dans cette épreuve.